COTE D'IVOIRE (MAI 2016)

Louanges à Allah et prière et paix sur son Prophète.

1) Etat des lieux

En arrivant en Côte d’Ivoire cette fois-ci, je ne m’attendais pas à rencontrer de problèmes mystiques notoires car le nettoyage avait été fait en profondeur les deux fois précédentes et depuis, nous ne cessons de capter pour tous les évènements qui apparaissent dans les informations internationales. Le résultat est que nous entendons sans cesse de bonnes nouvelles économiques, sociales et politiques et que les élections se sont déroulées au-delà de toutes espérances tant au niveau du calme, de la régularité et de la participation que du résultat.

Or, dès mon arrivée, les journalistes à la conférence de presse me confrontèrent avec plusieurs éléments inquiétants. Le premier est la grogne populaire ; le second est le phénomène des microbes. Ils citèrent aussi le décès sur scène de l’artiste congolais mais nous écartâmes ce cas pour ne pas exposer sa situation mystique personnelle. A cela, nous ajoutâmes l’inquiétude de l’après Ouattara.

Les microbes sont des groupes de jeunes, même avec des enfants, qui tuent et volent et terrorisent les populations. Leurs responsables seraient les restants des combattants qui ont combattu Laurent Gbagbo. Ce qui est sûr d’après les captages est qu’ils utilisent beaucoup de sorcelleries pour se protéger. Nous y travaillâmes intensivement en captant dans plusieurs quartiers, en suivant toutes les informations et en rencontrant des responsables de la sécurité. Par la grâce d’Allah, au bout de 20 jours, le résultat fut spectaculaire avec une vaste opération de la police aboutissant à des arrestations inédites en nombre et en qualité : 300 criminels ou présumés. Je ne me souviens pas dans ma vie ni dans l’histoire qu’on a arrêté 300 bandits en un jour. Nous espérons que ce sera la fin de ce phénomène ou en tous cas il sera sensiblement réduit et oublié comme ce le fut la fois précédente.

Pour la grogne populaire, nous y avons travaillé et nous avons trouvé de nombreuses personnes travaillant mystiquement contre le président aussi bien de l’opposition pour ternir son image ou de son entourage pour couvrir leurs malveillances et leurs incompétences. Le résultat ne s’est pas fait attendre : à peine deux jours plus tard, le président a annoncé des mesures puis au discours du 1er mai face aux syndicats il annula une à une les mesures qui fâchaient la population. Quelle merveille de voir un président qui a pris le parti du peuple et est devenu son porte-parole et l’exécutant de ses volontés. Ses yeux se sont ouverts et ses mains furent déliées. C’est la triste réalité de l’Afrique : quiconque veut le bien du peuple sera trahi par ses propres collaborateurs qui cherchent leurs intérêts et couvrent leurs incompétences par des voies mystiques, qu’Allah les éloigne de toute responsabilité à tout échelon.

Toutefois, en tournant dans les quartiers et les villes de l’intérieur et en visitant plusieurs personnalités, Nous nous sommes aperçus que la partie était loin d’être gagnée. De nombreux quartiers sont bloqués mystiquement : les diplômés ne trouvent pas de travail, les footballeurs ne réussissent pas, les filles ne restent pas dans les mariages, les routes de se font pas, les projets de l’état bloquent, les fumoirs (squats des drogués), brouteurs (arnaqueurs sur internet), microbes, prostituées, maquis (bars) et boites de nuit semblent être les seules activités à succès. De même pour des villes avec des tronçons de route avec des accidents mortels récurrents, des écoles où les filles tombent, des marchés qui brûlent, des récoltes qui se gâtent et les projets de développement qui avancent trop lentement. C’est là qu’on dit que le développement du pays, l’afflux des investisseurs et autres indicateurs positifs n’arrivent pas dans l’assiette des ivoiriens : en effet ces quartiers et ces villes bénéficient très peu de l’avancée du pays. Un autre point inquiétant est que les djinns s’acharnent sur les musulmans pour les forcer à leur faire des sacrifices et des pactes tandis qu’ils laissent la voie libre aux chrétiens puisqu’ils leur sont déjà acquis ; donc le développement économique extraordinaire de la Côte d’Ivoire qui est en route, puisque les diables n’ont pas pu l’empêcher, ils veulent faire en sorte qu’il ne bénéficie qu’à leurs alliés.

La solution que nous avons adoptée et que nous espérons radicale est de réunir les populations dans des conférences, de leur exposer la nature mystique des problèmes publics puis de leur demander d’énumérer ce qu’ils ont constaté dans leur ville. Cela nous permet de faire devant tous un captage intégral pour tous ces problèmes. Force est de constater en réunissant massivement les populations que la majorité n’a jamais entendu parler de nous ni de notre travail malgré tous les passages médiatiques, télés, radios, journaux, mosquées et autres et qu’il faudrait labourer le pays entier, ville par ville et quartier par quartier. Ce n’est pas uniquement pour l’aspect économique mais également au niveau religieux : ces conférences et captages populaires marquent les populations, les convainquent de laisser les pratiques occultes néfastes et ils vont à leur tour expliquer aux autres ; c’est donc une daâwa formidable.

L’autre aspect que nous avons découvert lors de visites privées est que plusieurs personnes intègres et efficaces que le président ou ses collaborateurs ont placé pour assainir les services publics et aider les populations sont systématiquement victimes des sorcelleries des corrompus qu’ils bloquent ou écartent et des criminels qu’ils traquent ou arrêtent. Là, il ne suffit plus de réunir les populations mais il faut visiter les responsables des diverses structures et les mettre en confiance pour qu’ils exposent leurs difficultés ; or nous n’avons pu le faire que pour quelques cas.

Enfin pour la question de la succession au président, le point de vue dominant chez les ivoiriens est que le président est quelqu’un d’exceptionnel et on ne voit personne qui pourrait continuer sa voie. Les candidats de son parti ou des autres qui attendent comme des loups affamés pour réaliser leurs ambitions les plus insolentes sont tous prêts à ramener le pays dans une ère de favoritisme et de corruption. Notre solution pour contribuer au bien du pays est d’assainir l’entourage du président, car s’il laisse une équipe efficace et crédible, quelle que soit la personne choisie pour la mener, elle n’aura pas de mal à être reconduite. En même temps, nous travaillerons à assainir les autres partis, aussi bien de la coalition que de l’opposition, pour qu’il n’y ait pas de forces mystiques qui viennent perturber le processus démocratique, et que de tous les côtés seuls émergent les gens dédiés à servir le pays.

Donc l’appel est lancé pour toutes les villes et les quartiers ressentant un blocage anormal de développement et concentrant des populations défavorisées : organisez une grande conférence publique et convoquez une équipe de Coran Guérit puis exposez tous les problèmes anormaux et un captage intégral sera fait in cha Allah et par la grâce d’Allah le changement ne tardera pas. Bien sûr ce sera l’occasion d’organiser une campagne de traitement pour les populations qui en ont besoin et de formation pour installer des relais de roqya. Ce serait aussi l’occasion de rencontrer des responsables des administrations et du secteur privé, autant que nous pouvons, mais en attendant on va faire notre possible pour contacter et appuyer tous ceux qui essayent de réformer et développer le pays.

2) L’évolution de la roqya

a) Avec les médecins

L’évènement le plus important est la conférence que j’ai donnée au ministère de la santé à la direction des tradipraticiens en présence de médecins, professeurs et pharmaciens. L’exposé avec powerpoint et autres documents conquit l’assemblée par sa clarté, sa rationalité et son degré d’élaboration. Mais quand je suis arrivé aux doléances qui sont de nous envoyer les patients et les étudiants en médecine pour faire leurs mémoires chez nous, la réponse fut claire : il faut des preuves de l’efficacité de notre travail. Par la grâce d’Allah, il n’y a aucune appréhension sur la nature de notre travail et les histoires de djinns et de sorcellerie ; ça ne pose pas de problème et ils disent comme dit l’OMS : tout ce qui peut aider est bienvenu. Les nombreux témoignages que nous avons ne constituent pas une preuve : il faut un compte-rendu des symptômes de la personne au départ avec les analyses médicales, puis des traitements suivis et des résultats à la fin avec les nouvelles analyses ; c’est la preuve qu’ils demandent. Donc l’appel est lancé à tous les centres, en Côte d’Ivoire et ailleurs, de réunir ces preuves. On peut demander aux anciens patients, même s’il faut leur payer de nouvelles analyses pour les comparer aux anciennes, et de préférence un compte-rendu rédigé par leur médecin qui va parler de nos résultats là où la médecine s’est arrêtée. Et pour les nouveaux patients qui ont des dossiers médicaux, nous allons systématiquement en demander des copies puis ajouter l’évolution avec nous jusqu’à guérison in cha Allah. Mais tous les médecins ne sont pas aussi exigeants : un grand spécialiste en gynécologie a déclaré vouloir nous envoyer un cas et s’il guérit il en fera un article car il a l’habitude d’écrire dans les magazines internationaux ; les médecins du CHU de Bouaké sont prêts à nous envoyer les patients et craignent que nous soyons débordés ; un professeur psychiatre est prêt à nous envoyer un étudiant faire son mémoire chez nous. Louange donc à Allah pour ce nouveau pas que j’appelais depuis des années.

b) Les djinns de l’esclavage

Si vous ne connaissez pas l’article « essai sur les mentalités africaines » c’est le bon moment de le lire sur le site. Il s’est produit un énième incident où un groupe de jeunes étudiants arabisants venus se former se sont faits tourner en rond dans le centre puis chasser. J’en étais furieux et déçu et c’était typiquement un comportement esclavagiste : traiter les gens comme des moins que rien, ne pas se soucier des responsabilités, n’avoir aucune notion de l’intérêt général, vouloir garder cet avantage pour soi, se réjouir de la paresse et de la perte de temps au lieu de chercher à évoluer et améliorer l’efficacité de son travail, etc. Cette affaire n’a pas cessé de tourner dans ma tête jusqu’à capter pour voir s’il y a des djinns derrière et bingo ! Il y a bien des djinns qui perpétuent la mentalité de l’esclavage dans les têtes des africains et précisément des noirs. Ils ont dit qu’ils étaient à l’origine avec des enfants esclaves et ils ont trop aimé leur mentalité et ont décidé de reproduire cela chez tous les nègres. Imaginez donc la mentalité des enfants esclaves : ils travaillent dur mais détestent cela ; ils se précipitent au travail par peur du fouet et veulent montrer au maître leur dévouement mais dès qu’il n’y a ni fouet ni maître c’est la paresse totale. Tout objet qu’ils trouvent ou qu’on leur donne sera détruit dans les plus brefs délais tellement ils l’utilisent abusivement. Leur plus grand souci est la nourriture, et quelle que soit la quantité qu’ils trouvent ils mangeront tout pour rattraper toutes les frustrations passées. Chacun de ces esclaves, dès que le maître le désignera comme responsable des autres les traitera aussi mal qu’il a lui-même été traité et ne partagera aucun de ses privilèges avec eux. Attention, je ne suis pas en train de critiquer les noirs, je décris la mentalité des enfants esclaves qui réagissent à cette situation d’esclavage avec leur instinct de survie et d’égoïsme. Et les djinns nous disent donc qu’ils ont trop apprécié cette mentalité et ont décidé de la généraliser et de la perpétuer chez tous les noirs. J’ai demandé quel est leur intérêt à faire cela ? Ils disent : quand ils sont paresseux et irresponsables, ils s’adonnent plus facilement à la sorcellerie pour régler leurs problèmes et sont donc toujours dépendants des djinns. Ils disent que seuls les plus intelligents parmi eux échappent à cette manipulation et effectivement, on voit de temps en temps un noir qui a « une mentalité de blancs » et qui vit différemment de tous les autres. Il y a donc un vaste plan chez les djinns pour réaliser cela avec un djinn dans la tête de chaque africain que j’invite tous les capteurs à découvrir et démanteler. Cette découverte est trop neuve pour qu’on comprenne les conséquences et les changements quand ces djinns seront retirés, mais nous venons d’avoir une réponse à une question qu’on m’a maintes fois posée : « Mais pourquoi nous les noirs nous sommes comme ça ? » et nous allons essayer de faire en sorte qu’ils ne soient plus comme ça.

c) A bas le maraboutage

Suite à un incident à Abidjan, j’ai décidé de passer à une nouvelle phase de combat du maraboutage. Un jeune patient me dit que son imam lui a donné à faire le dhikr de Qandarouch, et le pauvre petit s’y est mis pensant que c’est un nom d’Allah. Il n’est pas possible qu’on laisse de telles choses parmi nous : des satanistes qui égarent les fidèles et détruisent leurs vies sous couvert d’Islam ?! Qu’Allah les détruise pour tout le mal qu’ils ont fait à la Oumma du Prophète (s) et qu’Allah les démasque et montre leur réalité à tous les musulmans. Le terme maraboutage recouvre plusieurs choses comme l’apprentissage du Coran, la pratique du dhikr, l’instruction des enfants ainsi que l’ensemble des pratiques chirk : talismans, bagues et bracelets, noms des djinns, sacrifices pour les djinns et adoration des tombes, mais aussi une bonne pratique : l’écriture des versets sur une feuille ou une tablette pour les diluer. Ce que nous combattons bien sûr est le chirk. Jusque-là mon souci était d’apporter une alternative en installant la ruqya jusqu’à ce que la communauté et ses leaders religieux sachent qu’il y a une solution islamique et coranique ; nous pouvons dire qu’aujourd’hui cet objectif est atteint dans l’Afrique de l’Ouest, et en plus nous avons établi des centres dans le dernier pays qui restait qui est la Guinée Bissau et qui est resté dernier car il parle portugais.

Donc nous passons maintenant à la deuxième étape qui est de combattre les marabouts avec les actions suivantes. D’abord chaque fois que nous avons un élément qui comporte de la mécréance claire et indiscutable, nous le scannons pour le mettre sur une galerie spéciale sur le site en indiquant la mécréance claire et le marabout qui a donné cela. Deuxièmement nous alertons les autorités religieuses sur les pratiques de ce marabout pour qu’ils prennent leurs responsabilités. Troisièmement nous allons afficher les livres que nous trouvons et qui contiennent du chirk en demandant aux fidèles de s’en débarrasser, aux libraires de les boycotter et aux imams de les dénoncer. Vous pouvez tous participer en envoyant vos livres ambigus et vos gris-gris.

d) Ouverture de nouveaux centres

Les centres se sont multipliés à Abidjan et tant mieux pour la population qui trouvera les mêmes services à proximité. Toutefois, après une phase où nous avons laissé et encouragé tous ceux qui voulaient ouvrir de nouveaux centres nous allons maintenant poser des conditions et des restrictions. La première est que tout nouveau centre se fasse avec l’accord et la décision des centres déjà existants et notamment du responsable. Il faut aussi que le centre soit fait pour répondre au besoin de la roqya. Il faut ensuite une logique économique dans l’ouverture du centre car le risque de ne pas faire face aux dépenses et de finir en faillite est réel, aussi la façon la plus simple de commencer est de consacrer une pièce ou deux dans sa maison à la ruqya puis de s’élargir à mesure que la demande augmente. Je rappelle que de toute façon la ruqya n’est pas pour gagner l’argent mais pour servir l’islam et les musulmans et se corriger et se rapprocher d’Allah par cet effort ; il en résulte que dès que notre intention se tourne vers l’argent Allah fera que nous n’en aurons pas.