FRANCE (FEVRIER - MARS - AVRIL 2017)

Louanges à Allah et prières et paix sur son Prophète (s).

Les acquis

Cette tournée a permis de confirmer les acquis et de faire quelques pas en avant. Les acquis sont essentiellement l’efficacité de la méthode et l’évidence du résultat dans la plupart des cas, comme cette fille qu’un raqi nous a présentée et qui faisait des crises interminables puis elle s’est rétablie et mariée en moins d’une semaine, cette autre qui faisait des crises incontrôlables et toute sa famille en souffrait et n’en a plus fait dès sa première visite, cette autre qui reçoit la campagne et suite à la campagne précédente elle fut convoquée trois mois après et reçut ses papiers, cette autre qui avait tout un tas de maladies bizarres et dès le captage tout son corps est redevenu normal. Alhamdou lillah, la campagne nous permet de relayer les raqis et les capteurs, ou même de garder les patients plusieurs jours et résoudre par la grâce d’Allah des cas qui n’ont jamais pu être résolus. Il y a aussi l’importance de la psychothérapie dans ce processus. Il y a aussi des patients qui après des heures et des jours de travail s’avèrent accrochés à des talismans et des bagues et donc brisaient notre travail par leur alliance satanique même si c’est par ignorance ; ce matin un djinn m’a dit : arrêtez de nous faire comme des élastiques : nous les arrachons et les patients les ramènent.

Les pas en avant sont la formation de nouveaux raqis et capteurs, l’ouverture de nouveaux centres ou unités de ruqya, le traitement de beaucoup de personnes et les captages de plusieurs endroits comme le stade vélodrome à Marseille ou le Puy de Dôme à Clermont Ferrand où se trouve le temple de Mercure.

Les sorciers récidivistes

C’est notre plus grande difficulté : le sorcier refait la sorcellerie chaque fois, soit régulièrement soit chaque fois que la personne se soigne, soit averti par les djinns soit se renseignant sur le patient, soit le sorcier même ou le commanditaire repart chez le sorcier ou chez d’autres sorciers. Nous n’avons pas de protection totale contre la sorcellerie : toutes les invocations vont juste atténuer son effet, mais vous pouvez les renforcer en lisant ayat korsi 3 fois après chaque prière ou 5 ou jusqu’à 7 fois. Mais les protections dépendent des œuvres et de la foi de la personne : les péchés annulent les invocations et avec le chirk aucune bonne action ne passe. Par ailleurs nous refusons de demander aux djinns qui a fait la sorcellerie puisque leur réponse n’est pas fiable et qu’elle n’est pas une preuve acceptable en islam, donc nous serons en train d’accuser quelqu’un sans preuve. La vraie solution est de l’attraper et le tuer en rêve, cela a déjà été détaillé, mais la nouveauté est dans la prière de malédiction : au lieu de faire 11 rakaat la première nuit de traitement, on dit au patient d’en faire 2 rakaat chaque soir jusqu’à ce que le sorcier soit neutralisé. Nous fûmes reçus dans une famille que je suis depuis 15 ans et la sorcellerie est sans cesse renouvelée car il y a une question d’héritage. Nous fîmes chez eux la prière de malédiction au lieu de nos tarawih habituels, pour eux et pour tous nos patients, et le résultat fut frappant car le lendemain trois personnes différentes m’ont écrit qu’il y a eu des effets importants chez leurs sorciers. Nous avons donc décidé de maintenir 2 rakaat de malédiction tous les soirs et le reste en tarawih. Quand nous faisons cela nous remarquons que les djinns des patients le lendemain viennent déjà KO. Et voilà, pour rendre notre roqya plus efficace nous devons consacrer des prières à nos patients tous les soirs.

Les mécontents

Oui, il y a des mécontents, essentiellement parce qu’ils s’attendent à autre chose. Plusieurs personnes en voyant les vidéos de captage sur internet pensent qu’il s’agit du patient chez qui on fait parler les djinns, or le capteur est quelqu’un de notre équipe qui était possédé auparavant, puis soigné puis entraîné à attraper et convertir les djinns. Faire parler les djinns chez le patient nécessite beaucoup d’effort et de pression sur le patient, et le plus souvent ils ne parleront jamais, et ça va compliquer la situation du patient puisqu’il est possible par la suite qu’ils se mettent à parler à tout moment ; donc nous ne faisons jamais cela, nous n’essayons jamais de faire parler un djinn chez un patient où un djinn n’a jamais parlé. Dans notre traitement la priorité est d’enlever la sorcellerie qui est presque toujours la cause de la venue du djinn, mais le traitement attaque aussi les djinns et nous avons le captage pour les enlever.

Une dame voulait qu’on lui lise jusqu’à lui faire vomir la sorcellerie car elle ne voulait pas prendre le sana ; or le sana est tellement plus simple à prendre et par ailleurs la sorcellerie mangée peut se fixer n’importe où depuis l’entrée (bouche et gorge) jusqu’à la sortie, donc on peut vomir ce qui est dans l’estomac avec la nourriture mais si c’est dans les intestins avec les excréments je n’ai jamais vu quelqu’un vomir ça ; que dire si c’est parti dans le sang ou les organes ? Le sana nettoie tout ça. Une famille était mécontente car on ne leur propose pas de solution pour les sorciers qui leur répètent ; si quelqu’un en a une je veux bien, mais toutes celles que j’ai vues étaient des leurres. Plusieurs gens sont déçus qu’on ne leur donne pas assez d’informations dans le captage donc je vais développer sur ce point in sha Allah. Je ne parle pas du fait que les djinns puissent mentir, mais même en toute sincérité leurs réponses sont très diverses. A la simple question de savoir combien de sorcelleries ont été faites au patient, les djinns vont donner des réponses différentes selon les capteurs. Nous comprenons combien de fois une personne est allée voir un sorcier pour travailler la personne, mais des djinns vont voir qu’on a pris les cheveux, fait des nœuds et mis au cimetière, donc 3 sorcelleries et d’autres vont voir un blocage pour le mariage et un pour le travail donc 2 sorcelleries alors que chacune est faite plusieurs fois ; donc pour cette question simple on peut avoir des réponses de 3 à 30 ; donc si on cherche les détails des sorcelleries on va dans le brouillard total. Nous avons vécu deux incidents édifiants au Maroc : la police s’est rendue chez un des frères du groupe et l’a convoqué. Nous avons capté et les djinns ont dit qu’un voisin du centre de ruqya n’a pas aimé et est allé avertir la police. Quand il s’est informé, c’était son ex qui demandait la pension de leur fille. Une autre personne est venue dire qu’on lui a volé sa voiture. On a capté et les djinns ont dit que le voleur est parti la vendre dans une autre ville à 300 km. Une heure après le voleur a appelé pour demander de l’argent pour restituer la voiture et il n’avait pas quitté la ville. Comment comprendre ces divagations des djinns ? C’est comme si on demande à un enfant de 6 ans pourquoi ses parents ont divorcé. Il dit : je ne sais pas. On dit : si, tu dois répondre et on insiste jusqu’à ce qu’il se mette à raconter n’importe quoi.

On a des patients qui refusent de faire les ventouses ; c’est très dommage car c’est un élément fondamental du traitement. Soit ils ont eu une mauvaise expérience des ventouses, or chez nous c’est très léger contrairement à la ventouse médicale, donc sans douleur ni trace sauf celle du front ou de la tête car elles sont directement sur l’os. Soit ils pensent que c’est sans rapport avec leur problème, or les blocages dans la vie sont dus à la sorcellerie et la sorcellerie peut être déposée dans le corps et la ventouse est ce qui est plus efficace pour la retirer.

Par contre s’il y a des manifestations chez le patient on va capter encore et encore pour finir tous les djinns qu’on trouve, et il peut revenir autant qu’il le faut.

Les terroristes

Nous avons eu des patients parentés ou connaissant des terroristes et cela a conforté ce que nous pensions. D’abord ce ne sont pas des pratiquants et ils n’ont jamais fréquenté les mosquées, ce sont plutôt des criminels qui s’adonnent aux péchés. Alhamdou lillah que ce n’est pas dans les mosquées que se développent ces philosophies de haine et d’anarchie, mais bien dans les bas fonds spirituels et moraux de la société. Deuxièmement ils sont lourdement atteints de sorcellerie et de djinns, un est même fils de sorcière. Donc il y a une base de sorcellerie et de criminalité puis il y a des djinns spécialement envoyés pour pousser les musulmans à s’entretuer et à tuer les autres pour salir l’Islam et semer le désordre et préparer l’arrivée de l’Antéchrist ; mais la cause première vient des musulmans puisque tous les gens que nous soignons dans leur extrême majorité, ce sont d’autres musulmans qui leur ont fait la sorcellerie.

La rupture avec les mosquées

Un frère espérait obtenir les grandes salles vacantes de la mosquée pour la campagne ; ils l’ont laissé espérer sans réponse jusqu’au moment de la campagne et il dut trouver une maison en urgence. Nous priâmes le vendredi dans cette mosquée et l’imam qui parlait de la patience fit une parenthèse sur la ruqya disant : la grande majorité de ceux qui se plaignent de djinns et de sorcellerie n’ont que des problèmes psychologiques ; ceux qui sont vraiment atteints par des djinns la plupart du temps c’est à cause de leurs péchés et de leur manque de foi ; moi personnellement, je ne crois pas qu’un djinn puisse entrer dans un corps humain ; ceux qui font la ruqya en grande majorité ne sont que des arnaqueurs qui cherchent l’argent. Vous entendez, tous nos frères et sœurs qui souffrent, la réponse d’un nombre grandissant d’imams à vos problèmes.

Un endroit a organisé la ruqya dans une mosquée : ce n’est qu’à la prière de icha que les fidèles se réunirent et nous fûmes chassés ; c’est toujours comme ça dans les mosquées, il y en a toujours un ou un groupe qui a de bonnes raisons de ne pas nous accepter et qui va se battre pour nous chasser.

Donc notre campagne se fait dans les maisons et ne vous inquiétez pas pour la police et autres autorités, la solution est très simple : les avertir à l’avance. Une sœur après nous avoir accueillis fut convoquée à son commissariat – qu’elle avait averti auparavant - et le policier connaissait très bien la ruqya et a apprécié notre méthode ; la seule chose dont il s’inquiétait était si on utilisait les méthodes brutales qui ont conduit à des décès lors de certaines ruqya. Nous attendons vos propositions d’hébergement de la campagne en Italie, Espagne et Algérie.

L’argent

Des jeunes hommes sont venus d’une autre ville pour leur frère qui a perdu la tête après s’être marié. Après le captage, ils ont discuté, discuté puis m’ont demandé si je pouvais demander au djinn le prénom de sa sœur. J’ai dit : « Vous avez raison, c’est nous qui sommes fous de soigner votre frère fou pour 50 €. Si on vous faisait payer 2000 € vous ne poseriez pas ce genre de questions, comme si nous étions des clowns en train de faire un spectacle. Non, on ne peut pas poser ce genre de questions car nous utilisons le captage pour combattre les sorciers et les diables et pas pour des jeux stupides ». Hé oui, beaucoup de raqis vont raisonner comme de bons businessmen : combien es-tu prêt à payer pour que je règle ce problème ? et rares sont ceux qui forment les autres.

Mais nous avons la baraka dans nos petits tarifs : cette campagne en Europe après une longue période maigre nous a permis de relancer le projet de centre en Guinée car la campagne reste le plus grand contributeur mais nous relançons nos patients et admirateurs qui sentent l’importance et l’impact d’un centre de roqya dans l’environnement. Je rappelle aussi à mes raqis la contribution de 20% si vos revenus de ruqya dépassent ceux d’un enseignant du primaire. J’ai aussi pu relancer l’impression de mes livres au Burkina, librairie Alfirdaws à côté de l’AEEMB, Tel 00226 71 31 32 35, ainsi qu’un nouveau : le croyant fort, et tous les centres de ruqya doivent faire l’effort de s’en équiper.