LE TRAITEMENT 

A LES PRINCIPES DE BASE 

1 Coran, médecine prophétique et expérience 

La base essentielle du traitement est le Coran : le Coran annule la sorcellerie et le mauvais œil et brûle les djinns quand ils sont mécréants ou quand ils sont en tort.

Reste à savoir quels versets et comment les appliquer. Cela nous est donné en large mesure par la sunna du Prophète, bénédictions et salut sur lui : on tient la personne et on lit le Coran en se tournant vers elle : on lit dans de l’eau en plaçant les récipients d’eau ouverts devant soi, et on postillonne à la fin de la lecture ; le malade ensuite boit et se lave de cette eau un certain nombre de jours. Plusieurs sourates et versets sont recommandés, à lire un certain nombre de fois. Le « sidr » - jujubier oriental - est recommandé pour le traitement de la sorcellerie ; d’autres plantes comme la « habba sawda » et le « sana makki »- gomme ammoniaque - figurent dans la médecine prophétique ; les hadiths disent « La graine noire est une guérison de toute maladie » et « Utilisez le sana et le sanout, car elles contiennent un remède pour toute maladie sauf la mort. Nous allons aussi avoir recours à de légères saignées - « hijâma ». 

L’application et la combinaison de ces ingrédients de base découlent de l’expérience. Ce domaine n’est pas limité : il est toujours possible de découvrir des cas nouveaux auxquels il faudra trouver des solutions spécifiques ou bien on peut améliorer des solutions déjà existantes, tout comme les sorciers inventent des techniques nouvelles pour rendre leur mal performant. Je veux dire qu’il est quasiment impossible de faire le tour complet de la question, comme en médecine il est impossible d’avoir le dernier mot. Pour cela, il ne faut pas s’étonner que les praticiens de ce domaine aient tous des méthodes différentes, même si elles se rejoignent dans les principes. Vous reconnaissez un praticien conforme à l’islam par les éléments suivants : il ne vous dit pas l’avenir, il ne fait pas de sorcellerie, il utilise le Coran, il ne prononce pas des codes incompréhensibles et n’invoque pas un autre qu’Allah, il ne fait pas de talisman avec des codes de djinns, il vous recommande des douâas et des actes religieux comme la prière. Si vous doutez, faites la prière de consultation et demandez à Allah de vous orienter correctement. 

2 La participation du malade 

Plus quelqu’un a un caractère fort et une spiritualité forte, moins il sera affecté par la sorcellerie et les djinns, et plus facilement il se rétablira. A la limite quelqu’un puni par Allah à cause de ses péchés sera impossible à soigner. Recommandez donc aux patients de se repentir (de prier s’ils ne prient pas, de laisser les grands péchés s’ils les commettent) pour qu’Allah accepte leurs invocations et facilite leur guérison. Mais il ne faut pas que le but du repentir soit uniquement la guérison, il faut adorer Allah pour Sa satisfaction et pour la réussite éternelle, mais il arrive que les épreuves avec la sorcellerie et les djinns soient une cause de repentir. N’établissez pas un lien sûr : « si tu pries, tu seras guéri, sinon c’est impossible ». Ne faites pas de chantage, pratique contre soins. Encouragez la personne au repentir mais soignez-la quand même. Il se peut que le djinn ou la sorcellerie de la personne rendent très difficile la pratique. Je sais que des collègues en Egypte ou en Arabie Saoudite exigent le repentir avant de soigner les malades, mais les circonstances en France sont différentes. Sans brusquer les gens vous pouvez exiger les conditions qui vous permettent de travailler sereinement : les ablutions, tenue correcte pour les femmes… Ce qui est par contre très important est que la personne ne commette pas d’association : qu’elle n’aille pas chez les voyants ou les sorciers. En tout cas, le traitement que je vous décris marche avec les non pratiquants et même avec les non musulmans. Le seul cas où il est inefficace c’est une personne punie par Allah : les paroles d’Allah n’annuleront pas la volonté d’Allah. Il y a aussi celles qui rechutent sans cesse car elles persévèrent dans leurs péchés.  

Cependant la différence est nette avec une personne ayant une forte spiritualité. Il n’est pas rare qu’elle voie en rêve l’endroit où se trouve la sorcellerie ou la manière dont elle est faite, ou le Prophète, bénédictions et salut sur lui, lui lisant le Coran ou tout autre rêve aidant à la guérison et soulageant directement le malade. Il a arrive aussi qu’une partie du mal disparaisse sans voir aucun rêve. Nous conseillons donc aux malades - et à leurs familles - en plus du repentir, de fortifier leur spiritualité avec la lecture du Coran, l’évocation d’Allah, la prière et les douâas. Demandez-leur de compter sur Allah et pas sur vous. S’ils savent lire le Coran et qu’ils sont assez investis dans la religion, apprenez leur les basiques.  

Si une personne veut avoir des détails sur les personnes qui lui ont fait la sorcellerie, dites-lui de le demander à Allah avant de dormir. En effectuant la prière du besoin. S’il y a un bien à le savoir, Allah le lui montrera in cha Allah.  

Enfin, il ne faut pas négliger l’aspect physique du patient. La santé et la force physique comptent aussi pour surpasser ces affectations. Le djinn épuise les forces de la personne et l’affaiblit. N’hésitez pas à lui faire prendre des vitamines et sels minéraux pendant la période du traitement si elle a des faiblesses physiques ou un manque d’énergie. Si elle est émotionnellement affectée : peur, angoisse, énervement, apathie, crispation, faites-lui prendre quotidiennement des tisanes naturelles de décontraction (verveine ou tilleul par exemple). 

3 Le malade et le djinn 

Pour le djinn particulièrement, la participation du malade est très importante. Il doit le priver de tout ce qu’il aime : pêchés, nourriture haram, occupations contradictoires avec la religion : et l’attaquer constamment avec le rappel d’Allah : dhikr, Coran, prières. Il est difficile d’enlever le djinn à quelqu’un qui, dès qu’il sort des chez vous, se remet à faire tout ce que la religion désapprouve. Enseignez aussi aux malades comment réagir s’ils sont attaqués en rêve (revoir le chapitre précédent, paragraphe 2).

La lutte psychologique est très importante pour venir à bout des djinns. Un djinn chez une personne, quelles que soient les raisons de sa présence et les choses qu’il fait, transmet à la personne ses pensées et ses émotions. Cela se fait naturellement car ils partagent le même corps : le djinn pense dans la tête du malade et ce dernier peut croire que c’est lui qui pense cela ou il subit ces pensées sans trop les comprendre. De même, la personne ressent ce que ressent le djinn : il déteste ce qu’il déteste, aime ce qu’il aime, se fâche quand il se fâche, a peur quand il a peur, ne supporte pas ce qu’il ne supporte pas, etc. La personne peut même avoir des envies homosexuelles quand elle est habitée par un djinn de l’autre sexe qui a des envies en voyant quelqu’un. Les émotions du djinn se manifestent surtout dans le cas d’une personne mariée habitée par un djinn amoureux d’elle : elle risque fort de ne plus supporter son conjoint. Par ailleurs, un djinn non musulman ou non pratiquant chez une personne peut lui faire un rejet de la religion ou un attrait vers une autre religion. Cela mène certains à réduire ou laisser leur pratique car elle devient trop difficile. Quant aux pensées, elles peuvent devenir obsessionnelles. Le comble est quand deux personnes ayant chacun un djinn se rencontrent : toutes les réactions sont possibles, mais elles sont le plus souvent négatives car les djinns ressentent souvent leurs semblables comme une gêne, comme s’ils ne voulaient pas partager leur territoire. Cela peut arriver aux bagarres physiques entre djinns à travers des personnes possédées.  

La grande découverte est qu’il s’agit d’une lame à double tranchant : autant le djinn peut transmettre à la personne ses pensées et ses émotions, autant cette personne peut faire de même. Elle doit en premier lieu reconnaître les pensées et les émotions qui proviennent du djinn, en usant de logique et de bon sens. Dès qu’elle s’aperçoit que c’est le djinn qui l’influence, elle le contredit en pensant à ce qui est vrai ou s’efforçant de ressentir les émotions correctes. Par exemple, dans le cas du couple et du djinn amoureux, la femme se dit « Non, c’est mon mari, je l’aime, il est très bien avec moi, je ne veux pas le laisser pour personne au monde, je suis très heureuse avec lui, etc. » de façon à ne pas laisser le djinn placer un mot. Ceci affaiblit considérablement le djinn et fortifie la personne : elle s’est d’ailleurs débarrassée d’un des effets les plus gênants de la possession : les pensées et les émotions nuisibles.  

Ensuite, on contre-attaque : sans attendre que le djinn nous transmette des émotions ou des pensées, nous lui envoyons les nôtres. D’abord en lisant le Coran, nous nous efforçons d’y plonger avec nos pensées et nos émotions de façon à les lui imposer. En baignant au maximum dans l’ambiance de la religion nous l’y plongeons aussi. Ensuite, il est souvent très efficace que le malade prenne un temps pour prêcher le djinn. Un bon moment est avant de dormir, car le djinn est bien réveillé et on est dans le calme. La démarche à suivre est celle exposée au chapitre suivant. Commencez à parler d’Allah, et ressentez que vous devez avoir un amour, une reconnaissance, une confiance et une soumission illimitées à Allah. Pensez cela jusqu’à le lui faire admettre et jusqu’à ce qu’il le pense autant que vous. Puis parlez de l’islam, et pensez clairement qu’il n’y a aucune ambiguïté et aucun doute possible au fait que l’islam soit la vérité. Pensez ensuite que tout l’intérêt de tout homme et djinn est en suivant au maximum l’islam et que tout intérêt « contradictoire » avec l’islam n’est qu’illusion et n’est pas un réel intérêt. Pensez cela très fort de façon à éliminer tous les prétextes du djinn à ne pas suivre l’islam. Pensez ensuite très fort que le djinn commet une erreur en restant en vous. Pensez pour lui que pour réussir sa vie il doit vous quitter, et éliminez-lui tout désir de rester en vous. Pensez ensuite très fort qu’il doit partir à l’instant même. Prenez la décision pour lui et ne lui laissez aucune alternative.  

Cette méthode est très puissante et très efficace. Seulement elle dépend de vous ! Si vous doutez des affirmations précédentes, si vous ne les assumez pas, le cinéma que vous ferez sera dans effet sur le djinn. D’ailleurs, votre pleine adhésion à ces affirmations est plus importante pour vous que celle du djinn et que votre guérison même. Et si votre maladie a servi à adhérer à ces affirmations ou à fortifier votre adhésion, c’est un bienfait énorme.  

4 La méthode générale 

La sorcellerie est souvent accompagnée d’un djinn ; un djinn peut toujours cacher de la sorcellerie ; le mauvais œil peut être présent avec la sorcellerie ; le mauvais œil peut être présent avec la sorcellerie et le djinn. Pour cela, il vaut mieux systématiquement traiter les trois affectations ensemble. La plupart des versets listés ci-après sont communs aux trois affectations mais certains sont spécifiques à l’une ou l’autre. Comme il ne coûte rien de compléter, le traitement qui suit est donc valable pour les trois, et je préciserai par la suite in cha Allah les cas spécifiques. 

Le patient s’allonge sur le dos : il sera ainsi complètement décontracté et concentrera tout son attention à écouter le Coran et à prier Allah que tout le mal qu’il a, qu’on le connaisse ou pas, s’en aille. On le couvre entièrement d’un drap léger. Le rôle du drap est de faire un effet de serre : le Coran lu se concentre sur la personne ; de plus il vaut mieux que le malade évite de regarder la scène car les djinns voient à travers lui et peuvent essayer d’impressionner certains des présents ; enfin, si c’est une femme, cela couvrira toutes les formes de son corps. S’il n’est pas possible de le couvrir parce qu’il est un enfant ou qu’il a trop peur ou qu’il est asthmatique ou qu’il étouffe avec la lecture, on couvre juste le corps et on laisse la tête. Puis on place 12 bouteilles d’eau de 1,5 L ouvertes et remplies à côté de sa tête. On peut éventuellement en mettre plus, cela sera discuté plus bas. Puis le soignant lui tient les tempes avec le pouce et l’annulaire, par-dessus le drap. Exceptionnellement, si le mal est situé dans un endroit précis du corps, il peut tenir cet endroit au lieu des tempes ou même mettre un doigt dessus. Ensuite il lit la série complète dans la feuille jointe, les versets sont cités au paragraphe suivant, en mettant les bouteilles aussi près que possible de sa bouche et en se tournant plutôt vers les bouteilles. Quelles que soient les manifestations du patient, il faut poursuivre la lecture jusqu’au bout. Pendant la lecture, le patient ferme les yeux et se relâche complètement pour se concentrer sur la lecture quoi qu’il arrive. A la fin de la lecture, le lecteur souffle dans les bouteilles ouvertes. 

Une fois la lecture finie, le patient se relève et on bouche les bouteilles. Le mauvais œil nécessite 5 bouteilles. Pour enlever la sorcellerie il faut 9 bouteilles : c’est un traitement maximal qui enlève jusqu’à cinq sorcelleries. Aussi, vaut-il mieux donner 9 bouteilles dans tous les cas pour avoir le cœur net. Maintenant, après avoir rencontré certains cas plus difficiles, nous prescrivons tout de suite 12 bouteilles pour tout le monde pour éviter autant que possible que la personne revienne avec un restant de sorcellerie. Il y a autant de bouteilles que de jours, une bouteille à utiliser par jour. Il en boit un demi-litre en trois fois dans la journée (matin, midi et soir ; pendant le ramadan aux heures où on peut manger), pour que le Coran tourne constamment dans son corps, et se lave avec le litre restant au coucher du soleil, sinon tôt dans la soirée. Si la personne doit boire des tisanes (voir plus loin) il n’est plus nécessaire qu’elle boive de la bouteille de lavage. Les djinns vivent la nuit et dorment le jour, à l’opposé des humains. Il faut les frapper avec le lavage au moment où ils se réveillent pour les assommer pour la nuit, et on recommence le lendemain au moment où ils se réveillent, et ainsi de suite pendant la durée du traitement. La sorcellerie est de même nature que les djinns et on prend les douches à la même heure aussi. Mais quand la nuit devient trop courte, ils se lèvent avant le coucher du soleil. Pour cela, quand le coucher est très tard, il ne faut pas l’attendre et se laver dès 19-20H. On peut se laver avec l’eau froide, mais le plus efficace pour les djinns et la sorcellerie est l’eau chaude presque brûlante, à la limite du supportable, car le djinn est créé de feu et la chaleur le désintègre ; la sorcellerie est de même nature. Pour réchauffer l’eau, il ne faut pas la réchauffer normalement dans une casserole sur le feu, mais au bain-marie comme un biberon dans l’eau chaude ou au micro-ondes ou sur le radiateur. Puis le patient le verse entièrement sur sa tête, il jette la bouteille vide derrière lui (ceci pour le mauvais œil, mais bon à faire dans tous les cas), et essuie l’eau sur son corps avec ses mains. Il vaut mieux avoir les ablutions pour se laver, dire « bismillah », demander à Allah la guérison, et faire l’intention de se soigner et que le mal retourne sur celui qui l’a fait. Il doit récupérer l’eau et éviter qu’elle parte dans les égouts en se lavant dans une bassine ou en bouchant la baignoire et en pompant l’eau après ; il peut aussi se mettre sur une serviette pour qu’elle prenne l’eau et la mettre à sécher. Puis il jette l’eau dans la nature : dans une pelouse, sous un arbre, dans la terre ou dans les plantes. Il s’agit de respecter le Coran, et si on omet ce point cela ne joue pas sur le traitement. Mais on a constaté que l’eau ainsi déversée brûle les djinns, mécréants qui sont dans les égouts : c’est un mal gratuit qu’il faut éviter de faire, sans compter qu’ils peuvent éventuellement se venger, et cela prouve que l’eau contient effectivement du Coran. Il faut impérativement se laver tous les jours sans interruption jusqu’au bout du traitement. Les femmes interrompent le traitement pendant leurs règles pour respecter la pureté du Coran, sauf si elles sont dans une situation difficile et urgente, et qu’il est pénible pour elles de retarder le traitement.  

Exceptionnellement, si le traitement est pour un mauvais œil uniquement, le patient se lave et ne boit pas. Il a 5 bouteilles pour se laver pendant 5 jours. La lecture sur la personne affaiblit la sorcellerie et brûle le djinn, puis le lavage avec l’eau du Coran efface la sorcellerie, l’eau est plus importante que la lecture, et il est suffisant de donner à une personne les bouteilles prêtes sans lire sur elle. Par contre, pour le djinn, cela ne suffit pas, il faut absolument lui lire, et même utiliser d’autres techniques décrites plus bas in cha Allah. Le seul cas où il faut lire pour la sorcellerie est quand il y a un djinn avec la sorcellerie qui la protège ; il faut donc lire pour l’écarter et pour pouvoir attaquer la sorcellerie. Il en résulte qu’on peut se contenter de donner l’eau à la personne quand la sorcellerie est simple. Le soignant peut ainsi préparer en une fois de l’eau pour plusieurs personnes. Notre expérience montre qu’on peut préparer jusqu’à 72 bouteilles en une fois, en posant devant soi 12 packs d’eau, avec tous les bouchons enlevés, ou bien 9 bidons de 20 L. Au-delà de cette quantité, la lecture du Coran n’atteint pas les bouteilles. 

5 Les versets 

Les Croyants (23), versets 97 et 98, 7 fois. 

Fatiha (1) 11 fois. 

La vache (2), versets 1 à 3, 2 fois. 

La vache (2), verset 102 jusqu’à kafarû. 7 fois. 

La vache (2), verset 163. 3 fois

La vache (2), verset 255. 11 fois. 

La famille de Imrân (3), verset 26. 3 fois. 

 

Al-A’râf (7), verset 54 jusqu’à Hatitâ. 3 fois 

Al-A’râf (7), versets 117-122. 11 fois. 

Yûnus (10), versets 81-82. 11 fois. 

Tâ-Hâ (20), versets 68-70. 7 fois. 

Les Croyants (23), versets 115-116. 7 fois. 

Qui éparpillent (51), verset 56. 7 fois. 

Les rangés (37), versets 1-7. 7 fois. 

La consultation (42), versets 1-2. 11 fois. 

L’ornement (43), verset 1. 11 fois. 

Remarque :  Les lettres « Ha Mim » prennent la signification de « Hamim », un des noms de l’enfer ; elles doivent être lues lentement en prolongeant le Mim.  

La fumée (44), verset 48 à partir de « Subbû ». 11 fois 

L’Exode (59), verset 21. 2 fois. 

Les djinns (72), versets 1-8. 7 fois. 

Le monothéisme pur (112). 7 fois. 

L’aube Naissante (113). 7 fois. 

Les hommes (114). 7 fois. 

Lecture complète :

Pour ceux qui lisent le Coran sans aucune difficulté, recherchez les versets suivants et recopiez-les. Ce sont les versets du Coran contenant « lâ ilâha illâ huwa », et les lire tous produit une grande force. Ceux qui ne lisent pas facilement auront du mal à le faire. 

La famille de Imrân (3) versets 2, 6 et 18. 

Les femmes (4) verset 87 

Les bestiaux (6), versets 102 et 106 

Al-A’raf (7), verset 158 

Le repentir (9), versets 31 et 129 

Hûd (11), verset 14. 

Le Tonnerre (13), verset 30.

Tâ-Hâ (20), versets 8 et 98 

Les croyants (23), verset 116 

Les fourmis (27), verset 26 

Le Récit (28), verset 70 et 88 

Le Créateur (35) verset 3 

Les groupes (39), verset 6 

Le Pardonneur (40), verset 3, 62 et 65 

La fumée (44), verset 8 

L’exode (59), verset 22-24 

La Grande Perte (64), verset 13 

L’Enveloppé (73) verset 9 

Vous pouvez aussi ajouter les versets suivants pour les djinns :  Al-Ahqâf (46) , versets 29-32. 3 fois. 

Le tout Miséricordieux (55), versets 33-35. 11 fois. 

Qâf (50), verset 19. 11 fois.  

Enfin cette liste n’est pas exhaustive, vous pouvez rajouter les versets que vous voulez ainsi que des invocations prophétiques.

وَقُل رَّبِّ أَعُوذُ بِكَ مِنۡ هَمَزَٲتِ ٱلشَّيَـٰطِينِ وَأَعُوذُ بِكَ رَبِّ أَن يَحۡضُرُونِ 

ٱلۡحَمۡدُ لِلَّهِ رَبِّ ٱلۡعَـٰلَمِينَ ٱلرَّحۡمَـٰنِ ٱلرَّحِيمِ مَـٰلِكِ يَوۡمِ ٱلدِّينِ إِيَّاكَ نَعۡبُدُ وَإِيَّاكَ نَسۡتَعِينُٱهۡدِنَا ٱلصِّرَٲطَ ٱلۡمُسۡتَقِيمَ صِرَٲطَ ٱلَّذِينَ أَنۡعَمۡتَ عَلَيۡهِمۡ غَيۡرِ ٱلۡمَغۡضُوبِ عَلَيۡهِمۡ وَلَاٱلضَّآلِّينَ 

الٓمٓ ذَٲلِكَ ٱلۡڪِتَـٰبُ لَا رَيۡبَ‌ۛ فِيهِ‌ۛ هُدً۬ى لِّلۡمُتَّقِينَ ٱلَّذِينَ يُؤۡمِنُونَ بِٱلۡغَيۡبِ وَيُقِيمُونَ ٱلصَّلَوٰةَوَمِمَّا رَزَقۡنَـٰهُمۡ يُنفِقُونَ 

وَٱتَّبَعُواْ مَا تَتۡلُواْ ٱلشَّيَـٰطِينُ عَلَىٰ مُلۡكِ سُلَيۡمَـٰنَ‌ۖ وَمَا ڪَفَرَ سُلَيۡمَـٰنُ وَلَـٰكِنَّ ٱلشَّيَـٰطِينَكَفَرُواْ يُعَلِّمُونَ ٱلنَّاسَ ٱلسِّحۡرَ

وَإِلَـٰهُكُمۡ إِلَـٰهٌ۬ وَٲحِدٌ۬‌ۖ لَّآ إِلَـٰهَ إِلَّا هُوَ ٱلرَّحۡمَـٰنُ ٱلرَّحِيمُ

ٱللَّهُ لَآ إِلَـٰهَ إِلَّا هُوَ ٱلۡحَىُّ ٱلۡقَيُّومُ‌ۚ لَا تَأۡخُذُهُ ۥ سِنَةٌ۬ وَلَا نَوۡمٌ۬‌ۚ 

لَّهُ ۥ مَا فِى ٱلسَّمَـٰوَٲتِ وَمَا فِىٱلۡأَرۡضِ‌ۗ 

مَن ذَا ٱلَّذِى يَشۡفَعُ عِندَهُ ۥۤ إِلَّا بِإِذۡنِهِۦ‌ۚ 

يَعۡلَمُ مَا بَيۡنَ أَيۡدِيهِمۡ وَمَا خَلۡفَهُمۡ‌ۖ 

وَلَايُحِيطُونَ بِشَىۡءٍ۬ مِّنۡ عِلۡمِهِۦۤ إِلَّا بِمَا شَآءَ‌ۚ 

وَسِعَ كُرۡسِيُّهُ ٱلسَّمَـٰوَٲتِ وَٱلۡأَرۡضَ‌ۖ 

وَلَا يَـُٔودُهُۥ حِفۡظُهُمَا‌ۚ وَهُوَ ٱلۡعَلِىُّ ٱلۡعَظِيمُ 

قُلِ ٱللَّهُمَّ مَـٰلِكَ ٱلۡمُلۡكِ تُؤۡتِى ٱلۡمُلۡكَ مَن تَشَآءُ وَتَنزِعُ ٱلۡمُلۡكَ مِمَّن تَشَآءُ 

وَتُعِزُّ مَن تَشَآءُوَتُذِلُّ مَن تَشَآءُ‌ۖ بِيَدِكَ ٱلۡخَيۡرُ‌ۖ إِنَّكَ عَلَىٰ كُلِّ شَىۡءٍ۬ قَدِيرٌ۬ 

إِنَّ رَبَّكُمُ ٱللَّهُ ٱلَّذِى خَلَقَ ٱلسَّمَـٰوَٲتِ وَٱلۡأَرۡضَ فِى سِتَّةِ أَيَّامٍ۬ 

ثُمَّ ٱسۡتَوَىٰ عَلَى ٱلۡعَرۡشِيُغۡشِى ٱلَّيۡلَ ٱلنَّہَارَ يَطۡلُبُهُ ۥ حَثِيثً۬ 

وَأَوۡحَيۡنَآ إِلَىٰ مُوسَىٰٓ أَنۡ أَلۡقِ عَصَاكَ‌ۖ 

فَإِذَا هِىَ تَلۡقَفُ مَا يَأۡفِكُونَ

 فَوَقَعَ ٱلۡحَقُّ وَبَطَلَ مَاكَانُواْ يَعۡمَلُونَ

 فَغُلِبُواْ هُنَالِكَ وَٱنقَلَبُواْ صَـٰغِرِينَ 

وَأُلۡقِىَ ٱلسَّحَرَةُ سَـٰجِدِينَ قَالُوٓاْ ءَامَنَّابِرَبِّ ٱلۡعَـٰلَمِينَ رَبِّ مُوسَىٰ وَهَـٰرُونَ 

فَلَمَّآ أَلۡقَوۡاْ قَالَ مُوسَىٰ مَا جِئۡتُم بِهِ ٱلسِّحۡرُ‌ۖ 

إِنَّ ٱللَّهَ سَيُبۡطِلُهُ ۥۤ‌ۖ إِنَّ ٱللَّهَ لَا يُصۡلِحُ عَمَلَٱلۡمُفۡسِدِينَ 

وَيُحِقُّ ٱللَّهُ ٱلۡحَقَّ بِكَلِمَـٰتِهِۦ وَلَوۡ ڪَرِهَ ٱلۡمُجۡرِمُونَ 

قُلۡنَا لَا تَخَفۡ إِنَّكَ أَنتَ ٱلۡأَعۡلَىٰ وَأَلۡقِ مَا فِى يَمِينِكَ تَلۡقَفۡ مَا صَنَعُوٓاْ‌ۖ 

إِنَّمَا صَنَعُواْ كَيۡدُسَـٰحِرٍ۬‌ۖ وَلَا يُفۡلِحُ ٱلسَّاحِرُ حَيۡثُ أَتَىٰ 

فَأُلۡقِىَ ٱلسَّحَرَةُ سُجَّدً۬ا قَالُوٓاْ ءَامَنَّا بِرَبِّ هَـٰرُونَوَمُوسَىٰ 

أَفَحَسِبۡتُمۡ أَنَّمَا خَلَقۡنَـٰكُمۡ عَبَثً۬ا وَأَنَّكُمۡ إِلَيۡنَا لَا تُرۡجَعُونَ 

فَتَعَـٰلَى ٱللَّهُ ٱلۡمَلِكُ ٱلۡحَقُّ‌ۖ لَآ إِلَـٰهَ إِلَّاهُوَ رَبُّ ٱلۡعَرۡشِ ٱلۡڪَرِيمِ

وَمَا خَلَقۡتُ ٱلۡجِنَّ وَٱلۡإِنسَ إِلَّا لِيَعۡبُدُونِ 

وَٱلصَّـٰٓفَّـٰتِ صَفًّ۬ا فَٱلزَّٲجِرَٲتِ زَجۡرً۬ا فَٱلتَّـٰلِيَـٰتِ ذِكۡرًا 

إِنَّ إِلَـٰهَكُمۡ لَوَٲحِدٌ۬ رَّبُّ ٱلسَّمَـٰوَٲتِوَٱلۡأَرۡضِ وَمَا بَيۡنَہُمَا وَرَبُّ ٱلۡمَشَـٰرِقِ 

إِنَّا زَيَّنَّا ٱلسَّمَآءَ ٱلدُّنۡيَا بِزِينَةٍ ٱلۡكَوَاكِبِ وَحِفۡظً۬ا مِّنكُلِّ شَيۡطَـٰنٍ۬ مَّارِدٍ۬ 

حمٓ

صُبُّواْ فَوۡقَ رَأۡسِهِۦ مِنۡ عَذَابِ ٱلۡحَمِيمِ

لَوۡ أَنزَلۡنَا هَـٰذَا ٱلۡقُرۡءَانَ عَلَىٰ جَبَلٍ۬ لَّرَأَيۡتَهُ ۥ خَـٰشِعً۬ا مُّتَصَدِّعً۬ا مِّنۡ خَشۡيَةِ ٱللَّهِ‌ۚ 

وَتِلۡكَٱلۡأَمۡثَـٰلُ نَضۡرِبُہَا لِلنَّاسِ لَعَلَّهُمۡ يَتَفَكَّرُونَ

قُلۡ أُوحِىَ إِلَىَّ أَنَّهُ ٱسۡتَمَعَ نَفَرٌ۬ مِّنَ ٱلۡجِنِّ فَقَالُوٓاْ إِنَّا سَمِعۡنَا قُرۡءَانًا عَجَبً۬ا

 يَہۡدِىٓ إِلَى ٱلرُّشۡدِفَـَٔامَنَّا بِهِۦ‌ۖ وَلَن نُّشۡرِكَ بِرَبِّنَآ أَحَدً۬ا وَأَنَّهُ ۥ تَعَـٰلَىٰ جَدُّ رَبِّنَا مَا ٱتَّخَذَ صَـٰحِبَةً۬ وَلَا وَلَدً۬ا

وَأَنَّهُ ۥ كَانَ يَقُولُ سَفِيہُنَا عَلَى ٱللَّهِ شَطَطً۬ا

 وَأَنَّا ظَنَنَّآ أَن لَّن تَقُولَ ٱلۡإِنسُ وَٱلۡجِنُّ عَلَى ٱللَّهِكَذِبً۬ا وَأَنَّهُ ۥ كَانَ رِجَالٌ۬ مِّنَ ٱلۡإِنسِ يَعُوذُونَ بِرِجَالٍ۬ مِّنَ ٱلۡجِنِّ فَزَادُوهُمۡ رَهَقً۬ا

 وَأَنَّہُمۡظَنُّواْ كَمَا ظَنَنتُمۡ أَن لَّن يَبۡعَثَ ٱللَّهُ أَحَدً۬ا وَأَنَّا لَمَسۡنَا ٱلسَّمَآءَ فَوَجَدۡنَـٰهَا مُلِئَتۡ حَرَسً۬ا شَدِيدً۬اوَشُہُبً۬ا 

قُلۡ هُوَ ٱللَّهُ أَحَدٌ ٱللَّهُ ٱلصَّمَدُ لَمۡ يَلِدۡ وَلَمۡ يُولَدۡ وَلَمۡ يَكُن لَّهُ ۥ ڪُفُوًا أَحَدٌ

قُلۡ أَعُوذُ بِرَبِّ ٱلۡفَلَقِ مِن شَرِّ مَا خَلَقَ وَمِن شَرِّ غَاسِقٍ إِذَا وَقَبَ وَمِن شَرِّ ٱلنَّفَّـٰثَـٰتِ فِىٱلۡعُقَدِ وَمِن شَرِّ حَاسِدٍ إِذَا حَسَدَ 

قُلۡ أَعُوذُ بِرَبِّ ٱلنَّاسِ مَلِكِ ٱلنَّاسِ إِلَـٰهِ ٱلنَّاسِ مِن شَرِّ ٱلۡوَسۡوَاسِ ٱلۡخَنَّاسِ ٱلَّذِى يُوَسۡوِسُفِى صُدُورِ ٱلنَّاسِ مِنَ ٱلۡجِنَّةِ وَٱلنَّاسِ 

B LA SORCELLERIE PARTICULIERE 

1 La sorcellerie mangée 

Là, il n’y a pas à lire sur le patient, ni à se laver avec de l’eau ; le traitement est uniquement une tisane à boire en deux jours. On utilise le Sana Makki (de la Mecque) ou encore appelé Sana Haram (de la terre sainte), en français gomme ammoniaque, en Soninké : « Garagar », en Bambara : « Bali Bali », en d’autres pays francophones : feuilles de Séné ; c’est une plante qui donne la diarrhée. Or la sorcellerie mangée est en forme de quelques gouttelettes déposées dans la nourriture ou la boisson et indécelables au goût. Puis elle se rassemble dans l’estomac ou les intestins et reste collée à la paroi comme de la glu, quelle que soit la période. Il arrive quand même qu’elle s’use au bout d’une trentaine d’années. Le Sana Makki vide le ventre puis la tisane, du fait qu’elle contient du Coran, attaque la sorcellerie et l’arrache en provoquant des douleurs au ventre. Il y a un autre cas de sorcellerie mangée : au lieu de mettre des gouttelettes dans la nourriture, on met carrément un moreau de plante ou de viande trempée dans la sorcellerie. C’est pour cela que nous rajoutons du Sidr dans la tisane car le Sidr attaque cette plante et la consume. 

Mode d’emploi :  

D’abord il faut acheter les plantes. Vous les trouverez (en France) chez les herboristes arabes, souvent importées du Maroc. Pour vous aider et pour faire la pub à mes meilleurs fournisseurs, vous les avez à Paris au métro La Chapelle dans trois magasins : 26 place la chapelle, tél 0142056615, 4 et 5 rue de Tombouctou, tél 0142237516 et 0142234100. Moulez les feuilles sèches de Sana Makki et de Sidr jusqu’à en faire des feuilles brisées en petits morceaux, et non de la poudre. Mettez deux cuillérées à soupe pleines de sana et une cuillère à café de Sidr, rajoutez 1,5l d’eau de Coran (une bouteille), remuez avec une cuillère en lisant sept fois les versets 117-122 de sourate Al’raf, 81-82 de sourate Yunus et 68-70 de sourate Ta ‘Ha. Je vous donne les versets en phonétique pour ceux qui ne savent pas lire l’arabe :  

Wa awhayna ilâ mûsâ an alqi casaka fa’ida hiya talaqqafu mâ ya’fikûn. Fawaqa‘a al-haqqu wa batala mâ kânû ya‘malûn. Faghulibû hunâlika wanqalabû sâghirîn. Wa ulqiya as-saharatu sâjidîn. Qâlû âmannâ birabbi l-‘âlamîn. Rabbi mûsâ wa hârûn. 

Falammâ alqaw qâla mûsâ mâ ji’tum bihi s-sihr. Inna Allâha sayubtiluhu, inna Allâha lâ yuslihu ‘amala Al-mufsidîn. Wa yuhiqqu Allâhu l-haqqa bikalimâtihi wa law kariha Al-mujrimûn.  

Qulnâ lâ takhaf, innaka anta al-a’lâ. Wa alqi mâ fî yamînika talaqqaf mâ sana‘u. Innamâ sana‘u kaydu sâhirin wa lâ yuflihû s-sâhiru haytu atâ. Fa’ulqiya as-saharatu sujjadan qâlû âmannâ birabbi harûna wa mûsâ.  

Le mélange est remis dans la bouteille (à moins d’être consommé sur-le-champ) et la bouteille au frigidaire car le mélange ne se conserve pas longtemps (quelques jours au frais, longtemps au congélateur). Ensuite le patient boit la bouteille en deux matins à jeun ; le premier matin, il verse la moitié de la bouteille dans une casserole, il la fait bouillir pendant quinze minutes à feu doux, il la laisse refroidir un peu, puis il la boit sans rien ajouter et sans filtrer, les feuilles tombent d’elles-mêmes en bas de la casserole. Il vaut mieux ensuite ne pas manger pendant vingt minutes. Il refait la même chose le lendemain ou quelques jours après. La tisane va donner une diarrhée totale pour vider entièrement le ventre. Il y aura aussi des douleurs pour enlever la sorcellerie, proportionnels à la sorcellerie qui a été mangée. La diarrhée commence généralement 3 à 5 heures après la prise de sana makki, et varie d’intensité selon les gens. Il vaut mieux éviter ce traitement si on travaille et qu’il est difficile d’aller aux WC. Généralement l’effet de la tisane diminue jour après jour. Quand la sorcellerie produit un effet important sur le corps et qu’elle est accompagnée de djinns, le patient peut ressentir divers malaises dans tout le corps, car tout cela est en train d’être arraché. Il est exceptionnel que la sorcellerie parte en un seul jour ou qu’il en reste après deux prises de Sana Makki. Si le malade a mangé plusieurs fois de la sorcellerie, il lui faudra plus d’une bouteille de Sana Makki et de Sidr ; il semble que trois bouteilles prises en six jours auront raison de n’importe qu’elle quantité de sorcellerie mangée. Malheureusement, maintenant nous découvrons qu’on peut aller jusqu’à quelques semaines de sana makki… qu’Allah vous guérisse et bon courage. S’il n’y a plus de sorcellerie, la tisane aura pour seul effet la diarrhée. Tant qu’il y a des maux de ventre et des malaises divers, c’est qu’il y a encore de la sorcellerie. Notez toutefois qu’il peut y avoir de la sorcellerie déposée dans le ventre (voir ci -dessous) qui peut provoquer des maux de ventre et qui ne partira pas avec la tisane. La personne qui prépare la tisane peut préparer plusieurs bouteilles à la fois : il suffit de multiplier les quantités de plante par le nombre de bouteilles et d’utiliser un récipient suffisamment grand. En ce cas, il faut essayer en remplissant les bouteilles de répartir équitablement la plante. Par ailleurs, si vous avez les bouteilles de Coran prêtes avec la lecture comme décrit au paragraphe précédent, vous pouvez directement les mélanger avec la plante sans encore lire dessus. A ce moment-là, mélangez chaque matin une demi-bouteille avec la quantité correspondante de plante, faites bouillir et buvez. 

2 La sorcellerie déposée 

Il faut utiliser une légère saignée avec une ventouse - hijâma - pour l’enlever. Le fait de lire le Coran brûle la sorcellerie et la fait fondre, mais elle reste dans le corps. Il faut donc en même temps l’aspirer à l’extérieur avec une ventouse, et par la grâce d’Allah, la sorcellerie part rapidement.  

Mode d’emploi : préparer une lame de rasoir neuve, un petit pot en verre : ceux des yaourts ou des pots pour enfants sont idéals, du coton, de l’alcool pour désinfecter, du papier et un briquet. Dévoiler la partie du corps où la ventouse doit être posée. Il est évidemment préférable que les hommes soient traités par des hommes et les femmes par des femmes, mais quand cela n’est pas possible, nous utilisons les mêmes dérogations que la médecine. De toute façon, il faut se contenter de dévoiler la partie nécessaire le temps nécessaire. Désinfecter la surface concernée avec du coton imbibé d’alcool. Donner des petits coups de lame de façon à ouvrir la peau sans que cela ne soit visible à l’œil nu ; on verra de toutes petites ouvertures en étirant la peau avec son doigt ; il n’y a pas besoin d’en faire plus. On peut faire trois rangées de trois ou quatre coupures en formes de carré ou de rectangle, de façon que le carré ou le rectangle soit inclus dans la bouche du pot en verre qu’on utilisera. On peut prendre la mesure en traçant un cercle avec le pot. Surtout ne faites pas des coupures en cercle en repassant sur les endroits que vous avez déjà coupés. Puis on prend un morceau de papier d’environ 5cmx3cm, on le plie en deux pour obtenir 5cmx1,5cm, on allume un bout, on le redresse, flamme en bas, pour que la flamme monte le papier, on le place dans le pot et on plaque le pot sur les coupures qu’on a faites de façon qu’elles soient dans la bouche du pot. En plaquant le pot sur la peau, on lui donne un léger coup de vis pour que l’air ne pénètre pas par les bords du pot. On peut aussi au lieu du papier mettre un bout de coton avec de l’alcool à brûler ou du solvant. La feuille s’éteint alors tout de suite, et la chaleur dans le verre cause une dépression qui aspire la peau dans le verre : c’est la ventouse. Le patient ressent un pincement et de la chaleur et on peut voir sa peau pénétrer dans le pot ; cela dépendra de la partie du corps où la ventouse est posée. Avant de faire cela, le praticien s’entraînera à poser la ventouse sur son avant-bras sans faire de coupures, juste pour maîtriser le geste d’allumer le papier, le mettre dans le pot et plaquer. Ce geste requiert une rapidité, une confiance, et une juste appréciation de la flamme nécessaire pour que la ventouse tienne sans brûler le patient, donc ce petit entraînement s’impose. On recouvre le patient et on lit la série de versets en tenant les tempes du patient ou en posant sa main ou ses doigts autour de la ventouse. Une fois la lecture finie, pour enlever la ventouse, il faut appuyer avec son doigt dans un côté de façon à faire pénétrer de l’air dans le pot, puis on retire le pot et on essuie avec du coton imbibé d’alcool. Selon la personne, la partie du corps et la profondeur des coupures, il y aura des gouttelettes de sang sur la peau ou un petit fond dans le pot. Le but de la ventouse n’est pas de prélever du sang, comme la ventouse médicale. Seulement, le sang est un support de la sorcellerie, et il s’agit d’extraire la sorcellerie par voie sanguine. Mais s’il n’y a aucune trace de sang après avoir fait la ventouse, c’est qu’elle a été mal faite. En se lavant avec les bouteilles, le patient devra en verser sur sa tête et sur l’endroit où la ventouse a été faite en massant. Ceux qui n’ont jamais fait de ventouse et jamais vu ne doivent pas craindre de commencer car même si on fait des erreurs, il n’y a aucun risque, et en essayant, vous verrez que c’est fort simple. Vous pouvez expérimenter sur votre bras ou votre jambe pour voir ce que ça donne. Ne faites pas la ventouse à une personne hémophile, mais il n’y a pas de crainte pour les diabétiques. 

Si c’est un endroit du corps poilu, il faudra commencer par le raser sinon la ventouse ne tient pas. Rasez complètement la surface de la ventouse et tout autour. Les lieux les plus courants sont : 

1. les ovaires pour les femmes qui ne peuvent avoir d’enfant ; 

2. juste au-dessus du sexe pour l’homme qui ne peut avoir de rapports ; 

3. la tête pour un mal de tête accablant. Si la personne peut se raser la tête, on place la ventouse à l’arrière entre ses deux oreilles. Sinon, on la met sur la nuque ou sur la vertèbre à la base de la nuque ; On peut aussi mettre sur le front, mais ça fait très mal et ça laisse une marque très rouge pendant quelques jours. Cela est possible avec les noirs car la trace n’est pas si marquante. 

4. Sur le cœur pour des serrements de cœur ou des palpitations ; 

5. Les autres endroits n’ont pas de règles.On peut mettre là où le malade a mal. 

Quand la personne a mal dans un endroit spécifique du corps, cela peut être dû à de la sorcellerie déposée ou à un djinn qui est dans cette partie du corps ; dans les deux cas, une ventouse est efficace. Les djinns circulent dans le sang et sont très affaiblis par la ventouse. 

Avec la ventouse, le patient prend 12 bouteilles d’eau pour boire et se laver neuf jours. On lui donne aussi des tisanes de Sidr sans sana makki. Le Sidr seul nettoie le sang et les organes de la sorcellerie et attaque le djinn dans le sang. Il est donc préconisé dans toute atteinte du sang et des organes, et tout cas de djinn. Selon le degré d’atteinte, on donne une à trois bouteilles de Sidr. Elle se prépare et se consomme exactement de la même façon que les bouteilles de sana, avec une cuillerée à soupe de Sidr par bouteille de 1,5 l d’eau. 

Certains croient que la ventouse coupe le jeûne. Vous trouverez dans « fiqh as-sunna » des hadiths authentiques qui vous expliquent le contraire. J’en profite pour toucher un mot sur le ramadan. Certains pensent que les djinns sont attachés et ne comprennent pas pourquoi des personnes possédées continuent à l’être pendant le ramadan. C’est en fait les diables qui sont attachés et le commun des djinns est aussi libre que les humains. Or ce ne sont jamais les diables qui prennent possession des hommes mais les autres djinns, car le diable a pour seul effet de murmurer dans les pensées. Par ailleurs, d’autres croient qu’on ne soigne pas pendant le ramadan. Ce qui est sûr, c’est que ceux qui travaillent avec les diables sont au chômage technique pendant le ramadan. Ceux qui soignent avec le Coran n’ont aucun problème. Au contraire, il y a une ambiance de miséricorde divine et de bénédictions qui font que le traitement est plus facile pendant le ramadan. Par contre, soigner les gens est plus fatiguant pendant le ramadan, et l’organisation est plus compliquée à cause des heures de repas, de préparation et de prières nocturnes. Pour ces raisons, certains confrères préfèrent se consacrer à adorer Allah pendant le ramadan. Sinon, on est forcé de réduire l’activité.  

Si vous soignez une personne de l’autre sexe, respectez les règles de l’islam : il faut qu’une troisième personne soit présente. Toucher ou dévoiler une partie du corps ne doit pas dépasser la stricte nécessité. Si vous soignez une femme et que d’autres femmes sont présentes, essayer de leur enseigner la ventouse pour qu’elles le fassent à votre place. Au moins, demandez-leur d’enlever les ventouses à votre place. Par contre, si le soignant est célibataire, je vous conseille vivement d’éviter de soigner les femmes. Je sais que la nécessité vous y poussera, soyez alors très vigilant. Bien sûr, la roqya peut vous faire rencontrer la femme de votre vie, mais chaytan essayera de vous faire croire que toute femme gentille que vous rencontrerez est peut être elle. Par ailleurs, je recommande aux femmes qui se font soigner, dès que vous constatez une anomalie de ce genre chez votre soignant, réagissez et ne vous laissez pas faire. Ne consultez plus chez lui, et si c’est vraiment grave, avertissez les gens. Dieu merci, ne j’ai pas encore eu vent de graves abus commis par des soignants musulmans pratiquants (ce que font les charlatans et les sorciers est un tout autre domaine), mais un demande à voir une jeune fille non accompagnée, c’est en fait un polygame confirmé ; un autre propose à la patiente de se marier ce qui lui permettrait de faire ses papiers ; un autre assure à la malade qu’elle ne pourra pas se rétablir tant qu’elle vit seule et qu’elle doit se marier et lui propose l’heureux élu. Dès que vous voyez des choses de ce genre, laissez tomber.  

3 La sorcellerie piétinée 

Faites une ventouse au bas de la jambe, juste au-dessus de la cheville, là où il y a assez de viande pour qu’elle tienne car la ventouse tient très peu sur le pied lui-même. Tenez ensuite le pied et lisez. Il faut aussi placer devant soi une petite bouteille de Habba Sawda en lisant le Coran ; après chaque lavage à l’eau du Coran, le patient massera son corps avec l’huile de Habba Sawda, surtout les plaies et cicatrices s’il y en a. Le massage à l’huile de Habba Sawda au Coran est aussi prescrit pour toute affectation cutanée due à la sorcellerie, notamment pour les pertes de cheveux. Il y a une autre utilisation importante de l’huile de Habba Sawda : quand les rapports sexuels sont douloureux ou difficiles, le couple doit s’enduire les parties sexuelles de l’huile où le Coran a été récité avant les rapports (l’huile d’olive peut aussi être utilisée). Si les rapports sont pénibles pour la femme, elle doit s’efforcer de se concentrer sur son désir pour ne pas subir le rejet de son mari ; le mari, lui, doit être compréhensif, s’y prendre doucement et progressivement et donner le temps à sa femme pour qu’elle se sente désireuse et prête. Notamment, il doit chercher la position qui arrange le plus la femme - qu’elle soit au-dessus pour certaines. Encore une fois, vous pouvez préparer plusieurs bouteilles de Habba Sawda à la fois. Le patient prend aussi deux bouteilles de Sidr ou plus.  

Cette sorcellerie peut être dure à enlever car elle imprègne physiquement le corps, et d’autant plus difficile qu’elle est ancienne. Aussi, il faudra probablement renouveler le traitement et l’intensifier au besoin comme décrit ci-dessous. 

4 La sorcellerie symbolique 

La sorcellerie a très souvent recours aux symboles. On prend un objet du malade qui le symbolise : ses cheveux, sa photo, son écriture, un habit, la trace de ses pas, son écriture, même un mouchoir ou une serviette qu’il a utilisé ou encore les serviettes hygiéniques pour les femmes. Puis il va réciter ses incantations dessus en faisant diverses choses comme des nœuds, fermer un cadenas, piquer une poupée, mélanger des produits, etc. Ensuite il va souvent essayer de placer cela dans un endroit inaccessible et répugnant ou représentant quelque chose de négatif, comme au cimetière, dans un puits, dans une étendue d’eau, dans un égout etc. 

Dans le cas d’une sorcellerie symbolique, quand le malade se lave avec l’eau, l’effet qu’il avait s’enlève mais la sorcellerie reste là où elle a été faite, et lui envoie son effet à nouveau. Il faut donc la détruire là où elle est. Si on peut la retrouver et la brûler ou la tremper dans l’eau du Coran, c’est l’idéal, mais c’est impossible le plus souvent. En dehors de ce cas où on trouve physiquement la sorcellerie, le traitement va se faire en deux étapes. La première consiste à découvrir ce qui a été fait. Le seul fait de comprendre ce qui a été fait affaiblit la sorcellerie et permet à la personne de ne plus la subir sans comprendre ce qui lui arrive. Pour savoir ce qui est fait, je vous propose une liste de symboles le plus fréquemment utilisés en sorcellerie avec les signes qui y renvoient.  

Cadenas : rêve de poursuite, bagarre, blocage ou emprisonnement ; sensation d’être bloqué en rêve.Blocage dans la vie.

Fil avec 11 nœuds : rêve de serpent. 

Rivière : rêve de masse d’eau. 

Arbre : rêve de monter, descendre, chuter, être en hauteur, dans un avion. 

Trou, pont ou puits : rêver de trou, pont, puits, tomber en profondeur. Problèmes profonds, perte permanente d’argent. 

Cimetière : rêve de mort, tombe ou funérailles. Apathie, déprime faiblesse et pensées de mort. 

Chaussure, terre + pas : rêve de véhicules, voyage, montures. Maladies de pieds. 

Habit : rêve d’enfant ou bébé. Mal enveloppant la personne. 

Photo : déformation de la personnalité, laideur, assombrissement du visage, maladies de la face. 

Cheveux : soucis, problèmes successifs, maux de tête, problèmes mentaux. 

Lettre : rêve de personnes, problèmes d’étude. 

Charbon : tristesse, aspect assombri, mal perçu. 

Braise : rêve de feu, braise ou fumée.Brûlures. 

Etoile ou trombone : attachement, promesses non tenues, situation inextricable. 

Canari : blocage de la vie. 

Cola coupé : chance coupée. 

Cola ou poupée piqués : sensation de piqûres, douleurs multiples dans le corps. 

3 clous : colère, irritabilité. 

Sang des ventouses : maladie dans le sang (santé gâtée de façon anormale). 

Sang des règles : rêve de sang, problèmes sexuels et d’enfantement complexes. 

Cadavres d’animaux : maladies répugnantes, avilissement, personne repoussante. 

Poils de chien : rêve de chien, caractère mauvais. 

Poisson : rêve de poisson. 

3 os : maladie, douleur ou faiblesse des os. 

Excrément : rêve d’excréments, faire ses besoins, eaux impures ou WC. 

Ane : stupidité patente, incapacité à comprendre, entêtement. 

Slip : problème sexuel aigu, maris de nuit dominants, tenaces ou nombreux. 

Poils de pubis : idem. 

Termite : fourmillements dans le corps, centaines de djinns dans le corps. 

Piment : brûlures comme du piment, nervosité à fleur de peau. 

D’autres symptômes pourront être traités par la volonté d’Allah sans chercher quels symboles ont été utilisés pour les provoquer : 

Folie : perte de facultés mentales à degrés divers, rêves de fou. 

Sacrifice : rêve de viande, capture de l’âme (personnalité effacée), sorcellerie par des sacrifices. 

Statue : avec la sorcellerie de sacrifice ; rêve de masques. 

Revivification : personnalité morte, absence de conscience. Toute partie de l’homme morte, ne répondant plus. 

Peau : maladies de peau. 

Faiblesse mentale : difficulté à réfléchir, décider, perte de confiance. 

Ainsi que les symptômes suivants : Oubli, perdre l’argent, bruits ou bourdonnement, présences dans la maison, passions, maladie des yeux, stérilité et impuissance, froid, peur. 

Il y a une information intéressante pour reconnaître la sorcellerie. L’ordre dicté par la sorcellerie se matérialise dans la vie de la personne et s’infiltre dans son mental jusqu’à ce que la personne en réfléchissant et en recherchant arrive à s’en rendre compte. Par exemple, la personne pourra résumer sa situation par : « Je fais du sur place », ça veut dire que la sorcellerie est accrochée ; ou par « je suis comme mort » elle est donc dans une tombe ; ou par « je suis enchaîné », elle est donc faite avec des chaînes. Aussi, quand vous discutez avec le malade, vous pourrez assez souvent trouvez la phrase clé qui vous donne la sorcellerie. 

La deuxième étape consiste à retirer ces sorcelleries. Pour ce faire, vous allez prendre pour chaque symbole utilisé un verset du Coran adapté pour le détruire. Voici donc une liste de 45 versets (ou parties de versets) pour enlever les sorcelleries précitées. 

CADENAS Sourate 21 verset 30

أَوَلَمْ يَرَ الَّذِينَ كَفَرُوا أَنَّ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضَ كَانَتَا رَتْقاً فَفَتَقْنَاهُمَا وَجَعَلْنَا مِنَ الْمَاء كُلَّ شَيْءٍ حَيّ أَفَلَا يُؤْمِنُونَ ٍ 

Ceux qui ont mécru n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite nous les avons séparés (éclatés) et fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? 

FIL AVEC 11 NŒUDS Sourate 20 versets 26 à 28 

وَيَسِّرْ لِي أَمْرِي وَاحْلُلْ عُقْدَةً مِّن لِّسَانِي يَفْقَهُوا قَوْلِي 

Et facilite ma mission, et dénoue un nœud en ma langue, afin qu’ils comprennent mes paroles. 

RIVIERE Sourate 26 verset 63

فَأَوْحَيْنَا إِلَى مُوسَى أَنِ اضْرِب بِّعَصَاكَ الْبَحْر فَانفَلَقَ فَكَانَ كُلُّ فِرْقٍ كَالطَّوْدِ الْعَظِيمِ َ 

Alors nous révélâmes à Moïse : « Frappe la mer de ton bâton ». Elle se fendit alors, et chaque versant fut comme une énorme montagne. 

ARBRE Sourate 6 verset 59 jusqu’à ya`lamouha 

وَعِندَهُ مَفَاتِحُ الْغَيْبِ لاَ يَعْلَمُهَا إِلاَّ هُو وَيَعْلَمُ مَا فِي الْبَرِّ وَالْبَحْرِ وَمَا تَسْقُطُ مِن وَرَقَةٍ إِلاَّ يَعْلَمُهَا 

C’est Lui qui détient les clés de l’Inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme dans la mer. Et pas une feuille ne tombe qu’Il ne le sache. 

TROU, PONT OU PUITS Sourate 22 v 31 à partir de waman yochrik

وَمَن يُشْرِكْ بِاللَّه فَكَأَنَّمَا خَرَّ مِنَ السَّمَاء فَتَخْطَفُهُ الطَّيْرُ أَوْ تَهْوِي بِهِ الرِّيحُ فِي مَكَانٍ سَحِيقٍِ 

Car quiconque associe à Allah, c’est comme s’il tombait du haut du ciel et que les oiseaux le happaient, ou que le vent le précipitait dans un abîme très profond. 

CIMETIERE Sourate 6 verset 122 jusqu’à bikharijin minha

أَوَ مَن كَانَ مَيْتاً فَأَحْيَيْنَاهُ وَجَعَلْنَا لَهُ نُورا يَمْشِي بِهِ فِي النَّاسِ كَمَن مَّثَلُهُ فِي الظُّلُمَاتِ لَيْسَ بِخَارِجٍ مِّنْهَاً 

Est-ce que celui qui était mort et que nous avons ramené à la vie et à qui nous avons assigné une lumière grâce à laquelle il marche parmi les gens, est pareil à celui qui est dans les ténèbres sans pouvoir en sortir ? 

CHAUSSURE, TERRE + PAS Sourate 38 verset 42 deux fois

ارْكُضْ بِرِجْلِكَ هَذَا مُغْتَسَلٌ بَارِدٌ وَشَرَابٌ

Frappe la terre de ton pied : voici une eau fraîche pour te laver et voici de quoi boire.

HABIT Sourate 7 verset 26 jusqu’à khayr

يَا بَنِي آدَمَ قَدْ أَنزَلْنَا عَلَيْكُمْ لِبَاساً يُوَارِي سَوْءَاتِكُمْ وَرِيشاً وَلِبَاسُ التَّقْوَىَ ذَلِكَ خَيْرٌ

Ô enfants d’Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. – Mais le vêtement de la piété voilà qui est meilleur.

PHOTO Sourate 7 verset 11 jusqu’à fasajadou

وَلَقَدْ خَلَقْنَاكُمْ ثُمَّ صَوَّرْنَاكُمْ ثُمَّ قُلْنَا لِلْمَلآئِكَةِ اسْجُدُواْ لآدَمَ فَسَجَدُواْ

Nous vous avons créés, puis Nous vous avons donné une forme, ensuite nous avons dit aux anges : « Prosternez-vous devant Adam. »

CHEVEUX Sourate 19 verset 4 à partir de inni wahana

إِنِّي وَهَنَ الْعَظْمُ مِنِّي وَاشْتَعَلَ الرَّأْسُ شَيْباً وَلَمْ أَكُن بِدُعَائِكَ رَبِّ شَقِيّاً

Mes os se sont affaiblis et ma tête s’est enflammée de cheveux blancs. Je n’ai jamais été malheureux en te priant, Ô mon Seigneur.

LETTRE Sourate 2 verset 102 à partir de fayatacallamouna jusqu’à bi’idhni llah

فَيَتَعَلَّمُونَ مِنْهُمَا مَا يُفَرِّقُونَ بِهِ بَيْنَ الْمَرْءِ وَزَوْجِهِ وَمَا هُم بِضَآرِّينَ بِهِ مِنْ أَحَدٍ إِلاَّ بِإِذْنِ اللّهِ

Ils apprennent auprès d’eux ce qui sème la désunion entre l’homme et son épouse. Or ils ne sont capables de nuire à personne qu’avec la permission d’Allah.

CHARBON Sourate 3 verset 106 jusqu’à imanikom

يَوْمَ تَبْيَضُّ وُجُوهٌ وَتَسْوَدُّ وُجُوهٌ فَأَمَّا الَّذِينَ اسْوَدَّتْ وُجُوهُهُمْ أَكْفَرْتُم بَعْدَ إِيمَانِكُمْ

Au jour où certains visages s’éclaireront, et que d’autres s’assombriront. Ceux dont les visages se sont assombris : « avez-vous mécru après avoir eu la foi ? »

BRAISE Sourate 5 verset 64 depuis kollama awqadou

كُلَّمَا أَوْقَدُواْ نَاراً لِّلْحَرْبِ أَطْفَأَهَا اللّهُ وَيَسْعَوْنَ فِي الأَرْضِ فَسَاداً وَاللّهُ لاَ يُحِبُّ الْمُفْسِدِينَ

Toutes les fois qu’ils allument un feu pour la guerre, Allah l’éteint. Et ils s’efforcent de semer le désordre sur terre, alors qu’Allah n’aime pas les semeurs de désordre.

ETOILE OU TROMBONE Sourate 5 verset 89 jusqu’à alayman

لاَ يُؤَاخِذُكُمُ اللّهُ بِاللَّغْوِ فِي أَيْمَانِكُمْ وَلَـكِن يُؤَاخِذُكُم بِمَا عَقَّدتُّمُ الأَيْمَانَ

Allah ne vous sanctionne pas pour la frivolité dans vos serments, mais il vous sanctionne pour les serments que vous avez l’intention d’exécuter (litt. Bien attachés).

CANARI Sourate 25 verset 23

وَقَدِمْنَا إِلَى مَا عَمِلُوا مِنْ عَمَلٍ فَجَعَلْنَاهُ هَبَاء مَّنثُوراً

Nous avons considéré l’œuvre qu’ils ont accomplie et nous l’avons réduite en poussière éparpillée.

COLA COUPE Sourate 6 verset 95 jusqu’à alhayy

إِنَّ اللّهَ فَالِقُ الْحَبِّ وَالنَّوَى يُخْرِجُ الْحَيَّ مِنَ الْمَيِّتِ وَمُخْرِجُ الْمَيِّتِ مِنَ الْحَيِّ

C’est Allah qui fait fendre la graine et le noyau. Du mort Il fait sortir le vivant, et du vivant, Il fait sortir le mort.

COLA OU POUPEE PIQUES Sourate 33 versets 10 et 11

إِذْ جَاؤُوكُم مِّن فَوْقِكُمْ وَمِنْ أَسْفَلَ مِنكُمْ وَإِذْ زَاغَتْ الْأَبْصَار وَبَلَغَتِ الْقُلُوبُ الْحَنَاجِرَ وَتَظُنُّونَ بِاللَّهِ ُ الظُّنُونَا هُنَالِكَ ابْتُلِيَ الْمُؤْمِنُونَ وَزُلْزِلُوا زِلْزَالاً شَدِيداً

Quand ils vous vinrent d’en haut et d’en bas, et que les regards étaient troublés, et les cœurs remontaient aux gorges, et vous faisiez sur Allah toutes sortes de suppositions… Les croyants furent alors éprouvés et secoués d’une dure secousse.

3 CLOUS, COLERE Sourate 42 verset 37 à partir de wa’idha trois fois

وَإِذَا مَا غَضِبُوا هُمْ يَغْفِرُونَ

Et qui pardonnent après s’être mis en colère.

SANG DES VENTOUSES Sourate 5 verset 3 jusqu’à lighayri llah bihi

حُرِّمَتْ عَلَيْكُمُ الْمَيْتَةُ وَالْدَّمُ وَلَحْمُ الْخِنْزِيرِ وَمَا أُهِلَّ لِغَيْرِ اللّهِ بِهِ

Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’Allah.

SANG DES REGLES Sourate 2 verset 222 à partir de fa’idha tatahharna

فَإِذَا تَطَهَّرْنَ فَأْتُوهُنَّ مِنْ حَيْثُ أَمَرَكُمُ اللّهُ إِنَّ اللّهَ يُحِبُّ التَّوَّابِينَ وَيُحِبُّ الْمُتَطَهِّرِينَ

Quand elles se sont purifiées alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d’Allah car Allah aime ceux qui se repentent et Il aime ceux qui se purifient.

CADAVRES D’ANIMAUX Sourate 5 verset 3 jusqu’à fisq

حُرِّمَتْ عَلَيْكُمُ الْمَيْتَةُ وَالْدَّمُ وَلَحْمُ الْخِنْزِيرِ وَمَا أُهِلَّ لِغَيْرِ اللّهِ بِهِ وَالْمُنْخَنِقَةُ وَالْمَوْقُوذَةُ وَالْمُتَرَدِّيَةُ وَالنَّطِيحَةُ وَمَا أَكَلَ السَّبُعُ إِلاَّ مَا ذَكَّيْتُمْ وَمَا ذُبِحَ عَلَى النُّصُبِ وَأَن تَسْتَقْسِمُواْ بِالأَزْلاَمِ ذَلِكُمْ فِسْقٌ

Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’Allah, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce a dévorée sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte – qu’on a immolée sur les pierres dressées, ainsi que de procéder au partage par tirage au sort au moyen de flèches. Car cela est perversité.

POILS DE CHIEN Sourate 5 verset 4 de wa ma `allamtom jusqu’à `allamakoum Allah

وَمَا عَلَّمْتُم مِّنَ الْجَوَارِحِ مُكَلِّبِينَ تُعَلِّمُونَهُنَّ مِمَّا عَلَّمَكُمُ اللّهُ

Ainsi que ce que capturent les carnassiers que vous avez dressés, en leur apprenant ce qu’Allah vous a appris.

POISSON Sourate 37 versets 142 à 144

فَالْتَقَمَهُ الْحُوتُ وَهُوَ مُلِيمٌ فَلَوْلَا أَنَّهُ كَانَ مِنْ الْمُسَبِّحِينَ لَلَبِثَ فِي بَطْنِهِ إِلَى يَوْمِ يُبْعَثُونَ

Le poisson l’avala alors qu’il était blâmable. S’il n’avait pas été parmi ceux qui glorifient Allah, il serait demeuré dans son ventre jusqu’au jour où l’on sera ressuscité.

3 OS Sourate 36 versets 78 et 79

وَضَرَبَ لَنَا مَثَلاً وَنَسِيَ خَلْقَهُ قَالَ مَنْ يُحْيِي الْعِظَامَ وَهِيَ رَمِيمٌ قُلْ يُحْيِيهَا الَّذِي أَنشَأَهَا أَوَّلَ مَرَّةٍ وَهُوَ بِكُلِّ خَلْقٍ عَلِيمٌ

Il cite pour Nous un exemple tandis qu’il oublie sa propre création ; il dit : « qui va redonner vie à des ossements une fois réduits en poussière ? » Dis : « Celui qui les a créés une première fois, leur redonnera la vie. Il Se connaît parfaitement à toute création ».

EXCREMENT Sourate 74 versets 3 à 5

وَرَبَّكَ فَكَبِّرْ وَثِيَابَكَ فَطَهِّرْ وَالرُّجْزَ فَاهْجُرْ

Et de ton Seigneur, célèbre la grandeur. Et tes vêtements, purifie-les. Et de tout péché (impureté) écarte-toi.

PEAU Sourate 16 verset 80 à partir de wa min

وَمِنْ أَصْوَافِهَا وَأَوْبَارِهَا وَأَشْعَارِهَا أَثَاثاً وَمَتَاعاً إِلَى حِينٍ

De leur laine, de leur poil et de leur crin (Il vous a procuré) des effets et des objets dont vous jouissez pour un certain délai.

ANE Sourate 62 verset 5 jusqu’à asfara

مَثَلُ الَّذِينَ حُمِّلُوا التَّوْرَاةَ ثُمَّ لَمْ يَحْمِلُوهَا كَمَثَلِ الْحِمَارِ يَحْمِلُ أَسْفَاراً

Ceux qui ont été chargés de la Thora mais qui ne l'ont pas appliquée sont pareils à l'âne qui porte des livres. Quel mauvais exemple que celui de ceux qui traitent de mensonges les versets d'Allah et Allah ne guide pas les gens injustes.

SLIP Sourate 7 verset 22 de badat à janna

بَدَتْ لَهُمَا سَوْءَاتُهُمَا وَطَفِقَا يَخْصِفَانِ عَلَيْهِمَا مِن وَرَقِ الْجَنَّةِ

Leurs nudités leur devinrent visibles; et ils commencèrent tous deux à y attacher des feuilles du Paradis.

POILS DE PUBIS Sourate 86 versets 5 et 6

 فَلْيَنظُرِ الْإِنسَانُ مِمَّ خُلِقَ خُلِقَ مِن مَّاء دَافِقٍ

Que l'homme considère donc de quoi il a été créé. Il a été créé d'une giclée d'eau.

PIMENT Sourate 56 versets 52 à 54

لَآكِلُونَ مِن شَجَرٍ مِّن زَقُّومٍ فَمَالِؤُونَ مِنْهَا الْبُطُونَ  فَشَارِبُونَ عَلَيْهِ مِنَ الْحَمِيمِ

Vous mangerez certainement d'un arbre de Zaqqoum. Vous vous en remplirez le ventre, puis vous boirez par-dessus cela de l'eau bouillante.

FOLIE Sourate 2 verset 275 jusqu’à almass

الَّذِينَ يَأْكُلُونَ الرِّبَا لاَ يَقُومُونَ إِلاَّ كَمَا يَقُومُ الَّذِي يَتَخَبَّطُهُ الشَّيْطَانُ مِنَ الْمَسِّ

Ceux qui mangent de l’intérêt usuraire ne se tiennent que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé.

SACRIFICE Sourate 6 versets 162 et 163

قُلْ إِنَّ صَلاَتِي وَنُسُكِي وَمَحْيَايَ وَمَمَاتِي لِلّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ لاَ شَرِيكَ لَهُ وَبِذَلِكَ أُمِرْتُ وَأَنَاْ أَوَّلُ الْمُسْلِمِينَ

Dis : « En vérité, ma salat, mes actes de dévotion (dont sacrifice), ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers. A lui nul associé ! Et voilà ce qu’il m’a été ordonné et je suis le premier à me soumettre ».

OUBLI Sourate 12 verset 42 à partir de fa’ansahou et Sourate 18 verset 24 de wadhkor

فَأَنسَاهُ الشَّيْطَانُ ذِكْرَ رَبِّهِ فَلَبِثَ فِي السِّجْنِ بِضْعَ سِنِينَ  وَاذْكُر رَّبَّكَ إِذَا نَسِيتَ وَقُلْ عَسَى أَن يَهْدِيَنِ رَبِّي لِأَقْرَبَ مِنْ هَذَا رَشَداً

Mais le diable fit qu’il oublia de rappeler à son maître. Joseph resta donc en prison quelques années. Et invoque ton Seigneur quand tu oublies et dis : « Je souhaite que mon Seigneur me guide et me mène plus près de ce qui est correct ».

REVIVIFICATION Sourate 30 versets 17-19

فَسُبْحَانَ اللَّهِ حِينَ تُمْسُونَ وَحِينَ تُصْبِحُونَ وَلَهُ الْحَمْدُ فِي السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ وَعَشِيّاً وَحِينَ تُظْهِرُونَ  يُخْرِجُ الْحَيَّ مِنَ الْمَيِّتِ وَيُخْرِجُ الْمَيِّتَ مِنَ الْحَيِّ وَيُحْيِي الْأَرْضَ بَعْدَ مَوْتِهَا وَكَذَلِكَ تُخْرَجُونَ

Glorifiez Allah donc, soir et matin ! A Lui toute louange dans les cieux et la terre, dans l'après-midi et au milieu de la journée. Du mort, Il fait sortir le vivant, et du vivant, Il fait sortir le mort. Et Il redonne la vie à la terre après sa mort. Et c'est ainsi que l'on vous fera sortir (à la résurrection).

PERDRE L’ARGENT Sourate 18 verset 42 à partir de fa’asbaha

فَأَصْبَحَ يُقَلِّبُ كَفَّيْهِ عَلَى مَا أَنفَقَ فِيهَا وَهِيَ خَاوِيَةٌ عَلَى عُرُوشِهَا وَيَقُولُ يَا لَيْتَنِي لَمْ أُشْرِكْ بِرَبِّي أَحَداً

Et il se mit alors à se tordre les deux mains à cause de ce qu’il y avait dépensé, cependant que ses treilles étaient complètement ravagées. Et il disait : « Que je souhaite n’avoir associé personne à mon Seigneur ! »

STATUE Sourate 21 verset 98

إِنَّكُمْ وَمَا تَعْبُدُونَ مِن دُونِ اللَّهِ حَصَبُ جَهَنَّمَ أَنتُمْ لَهَا وَارِدُونَ

Vous serez, vous et ce que vous adoriez en dehors d'Allah, le combustible de l'Enfer, vous vous y rendrez tous.

BRUITS OU BOURDONNEMENT Sourate 20 verset 108 à partir de wakhacha`ati trois fois

وَخَشَعَت الْأَصْوَاتُ لِلرَّحْمَنِ فَلَا تَسْمَعُ إِلَّا هَمْساً

Et les voix baisseront devant le Tout Miséricordieux. Tu n’entendras alors qu’un chuchotement.

PRESENCES DANS LA MAISON Sourate 27 verset 52 jusqu’à dhalamou trois fois

فَتِلْكَ بُيُوتُهُمْ خَاوِيَةً بِمَا ظَلَمُوا

Voilà donc leurs maisons désertes à cause de leurs méfaits.

PASSIONS Sourate 34 verset 54

وَحِيلَ بَيْنَهُمْ وَبَيْنَ مَا يَشْتَهُونَ كَمَا فُعِلَ بِأَشْيَاعِهِم مِّن قَبْلُ إِنَّهُمْ كَانُوا فِي شَكٍّ مُّرِيبٍ

On les empêchera d’atteindre ce qu’ils désirent, comme cela fut fait auparavant avec leurs semblables, car ils se trouvaient dans un doute profond.

FAIBLESSE MENTALE Sourate 38 verset 20

وَشَدَدْنَا مُلْكَهُ وَآتَيْنَاهُ الْحِكْمَةَ وَفَصْلَ الْخِطَابِ

Et nous renforçâmes son royaume et lui donnâmes la sagesse et la faculté de bien juger.

MALADIE DES YEUX 

Sourate 50 verset 22 à partir de fakachafna trois fois

فَكَشَفْنَا عَنكَ غِطَاءكَ فَبَصَرُكَ الْيَوْمَ حَدِيدٌ

Et bien, Nous ôtons ton voile, ta vue est perçante aujourd’hui.

STERELITE ET IMPUISSANCE Sourate 51 versets 47 à 49

وَالسَّمَاء بَنَيْنَاهَا بِأَيْدٍ وَإِنَّا لَمُوسِعُونَ وَالْأَرْضَ فَرَشْنَاهَا فَنِعْمَ الْمَاهِدُون وَمِن كُلِّ شَيْءٍ خَلَقْنَا زَوْجَيْنِ لَعَلَّكُمْ َ تَذَكَّرُونَ

Le ciel, nous l’avons construit par Notre puissance : et nous l’étendons dans l’immensité. Et la terre, Nous l’avons étendue. Et de quelle excellente façon Nous l’avons nivelée ! Et de toute chose nous avons créé deux éléments de couple. Peut-être vous rappellerez-vous ?

FROID Sourate 76 verset 13 à partir de la yarawna deux fois

لَا يَرَوْنَ فِيهَا شَمْساً وَلَا زَمْهَرِيراً

N’y voyant ni soleil, ni froid glacial.

TERMITE Sourate 34 verset 14 jusqu’à minsatah

فَلَمَّا قَضَيْنَا عَلَيْهِ الْمَوْتَ مَا دَلَّهُمْ عَلَى مَوْتِهِ إِلَّا دَابَّةُ الْأَرْضِ تَأْكُلُ مِنسَأَتَهُ

Puis, quand Nous décidâmes sa mort, il n'y eut pour les avertir de sa mort que “la bête de terre”, qui rongea sa canne. 

PEUR Sourate 106 Verset 4

وَآمَنَهُم مِّنْ خَوْفٍ

Et rassurés de la crainte!

TUER DJINNS ET SORCIERS sourate 55 versets 33-35

يَا مَعْشَرَ الْجِنِّ وَالْإِنسِ إِنِ اسْتَطَعْتُمْ أَن تَنفُذُوا مِنْ أَقْطَارِ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ فَانفُذُوا لَا تَنفُذُونَ إِلَّا بِسُلْطَانٍ فَبِأَيِّ آلَاء رَبِّكُمَا تُكَذِّبَانِ يُرْسَلُ عَلَيْكُمَا شُوَاظٌ مِّن نَّارٍ وَنُحَاسٌ فَلَا تَنتَصِرَانِ

ô peuple de djinns et d'hommes ! Si vous pouvez sortir du domaine des cieux et de la terre, alors faites-le. Mais vous ne pourrez en sortir qu'à l'aide d'un pouvoir. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? Il sera lancé contre vous un jet de feu et de fumée [ou de cuivre fondu], et vous ne serez pas secourus.

Pour ce dernier verset, on l’ajoute dans le traitement pour demander à Allah de tuer les djinns du patient ainsi que les personnes qui lui font de la sorcellerie.

Ensuite, vous écrivez ces versets avec une encre délébile (l’encre des ardoises coraniques ou bien de l’eau de rose ou de fleur d’oranger avec du colorant alimentaire ou safran) sur une feuille de préférence transparente. Il vous faut une plume traditionnelle en roseau, ou moderne à encre ; au pire vous pouvez utiliser un cure-dent. Vous allez diluer cette feuille dans l’eau de son traitement : si c’est un bidon de 20l, trempez simplement la feuille dans le bidon et laissez le temps du traitement ; si ce sont des bouteilles de 1.5 l, il faudra vider toutes les bouteilles dans une grande bassine et laisser au moins une heure avec la feuille jusqu’à ce que la majorité de l’encre soit diluée. Dans ce cas, vous pouvez aussi écrire sur une tablette ou une assiette car ce sera plus simple à diluer. Pour ceux qui ont du mal à écrire, vous pouvez décalquer les versets en plaçant la feuille transparente au-dessus de la feuille avec les versets. Pour la dilution des versets, on les écrit sans points et sans voyelles, car ainsi était l’écriture du temps du Prophète, prière et paix sur lui, et les points et voyelles ont été ajoutés par la suite. Une fois les versets dilués dans l’eau, le lavage se fait exactement de la même façon que pour la sorcellerie dans le cas général.

5 Sorcellerie en série

Si on refait la sorcellerie au malade, plutôt que de se soigner perpétuellement en attendant que le sorcier se lasse, le malade doit régir ; pour cela, il se barricade avec les invocations proposées au paragraphe suivant §D.2. Il les fait aussi sérieusement que possible et n’oublie pas l’intention du retour à l’envoyeur qui est notre seul recours contre les sorciers. S’il voit en rêve le sorcier ou un mal voulant l’atteindre, il lit immédiatement le verset du Trône pour se protéger (explication au chapitre II §2). Il faut aussi avoir recours massivement à l’invocation du l’opprimé. D’après les hadiths, le douâa le plus exaucé est celui de quelqu’un qui a subi une injustice. Il n’a pas de formule spécifique, simplement le malade demande à Allah de se venger de celui qui le lui a fait, de le punir comme il le mérite, et de l’empêcher de recommencer à lui ou à un autre. Pour ceux qui hésitent à prier contre les autres, dites la chose autrement « Ô Allah, si tu as prévu de le guider, guide-le tout de suite. Si tu l’as destiné pour l’Enfer, alors prends-le tout de suite ». Il est essentiel quand on nous veut du mal de ne pas simplement subir mais de passer à l’action, même de façon minime. Nous avons pu constater que la personne qui se laisse subir les autres et qui n’est pas disposée à avoir une influence sur eux est plus fragile à la sorcellerie, aux djinns et au mauvais œil. D’ailleurs elle est plus fragile à tout dans la vie. Alors fortifiez-vous, ne vous laissez pas faire, priez de toutes vos forces, levez-vous la nuit et suppliez Allah de se venger pour vous, de détruire les alliés du mal et de vous mettre à l’abri de leurs méfaits ainsi que vos proches et vos biens. Certains de nos patients ont ainsi vu leurs sorciers mourir en l’espace de quelques semaines. N’est-ce pas mieux ainsi ? Par ailleurs, plus vous réagissez fort contre ceux qui vous nuisent, plus cela dissuadera les suivants. Même si j’ai cité ceci pour les sorcelleries en série, c’est valable pour tous les cas ; ceux qui vendent leur âme au diable et veulent vous détruire ainsi que votre famille, n’ayez aucune rancœur à demander à Allah de les détruire le plus tôt possible et de façon définitive. 

Quand il y a une sorcellerie en série, il y a toujours un endroit où se trouve la sorcellerie mère. Alors, aussitôt qu’on s’en aperçoit, plutôt que de les enlever une par une, on attaque directement la source. Souvent, c’est déposé dans le corps, alors il faut chercher s’il y a un endroit du corps où il y a un point douloureux.

6 Traitement d’une maison, magasin, véhicule ou autre objet. 

Il y a un traitement unique pour la sorcellerie, djinn et mauvais œil. Aspergez la maison avec l’eau sur laquelle le Coran a été lu. Transvasez l’eau dans un vaporisateur ou placez le vaporisateur dans la bouteille d’eau ; vous pouvez aussi le faire à la main. Aspergez toute la maison : les murs, le plafond, le sol, sous les meubles, dans les tiroirs, armoires et placards, dans le four, frigidaire et machine à laver ; à l’extérieur des fenêtres (de l’intérieur) et à l’extérieur de la porte. Il est très important de faire tous les coins et de ne pas oublier l’extérieur des fenêtres et des portes. Insistez particulièrement sur la porte d’entrée et le lit du couple dans un cas de sorcellerie car ce sont les endroits les plus touchés. Dans un cas de djinns, insistez sur les moindres recoins et trous ; surtout s’il s’agit d’un pavillon, il faut intégralement asperger la cave et le grenier, tous les orifices comme la cheminée et les conduits d’aérations puis les boucher ou placer une fermeture symbolique en disant « bismillah ». Pour les toilettes, fermez la cuvette et aspergez le reste. S’il y a un jardin, il n’est pas nécessaire de l’asperger ; aspergez seulement la porte extérieur et l’allée jusqu’à la maison. Pour un magasin, aspergez bien les lieux de stockage des marchandises et tous les appareils intervenant dans la fabrication ainsi que tout ce qui touche à l’administration. Aspergez à n’importe quelle heure, le tout en une seule fois, et en disant bismillah à chaque fois pour que les djinns s’écartent et évitent de se brûler. Vous pouvez aussi mettre une cassette de Coran pour que les mauvais djinns s’en aillent pendant que vous aspergez : c’est préférable pour éviter tout risque de vengeance des djinns. Ils ne pourront plus revenir une fois que vous aurez aspergé. 

Le Coran ne brûle les djinns que quand ils sont en situation irrégulière : donc s’il y a des djinns croyants et adorateurs d’Allah, et que vous consentez à ce qu’ils restent chez vous sans vous déranger, le Coran ne les chassera pas : les mauvais partiront et les bons resteront. 

Pour la sorcellerie, elle peut être faite sur la maison de loin et vous ne trouverez aucun objet suspect, ou déposée devant la porte ou déposée à l’intérieur de la maison, éventuellement par un djinn. Si vous trouvez des objets suspects, il fait les brûlez. Protégez-vous d’abord avec des invocations avant de le toucher car il y a des risques. Surtout n’y mettez pas un coup de pied. Le mieux serait de commencer par verser dessus de l’eau avec du Coran.

7 Cas durs et impossibles

Les cas impossibles sont ceux où le malade a subi des altérations irréversibles, physiques ou mentales. Quand une personne est devenue handicapée physiquement ou attardée mentalement à cause de sorcellerie subie très tôt dans l’enfance ou même dans le ventre de sa mère ou encore c’est la mère qui avait de la sorcellerie pour avoir des enfants handicapés, même si on enlève la sorcellerie, l’effet que le malade a subi est irréversible. On peut quand même espérer une légère amélioration et un soulagement du malade, et une limitation de la dégradation de son état s’il est en constante dégradation. Donc, ne donnez pas de faux espoirs à la famille et expliquez bien la limite de vos possibilités. 

Quand l’enfant a un djinn qui le domine depuis son plus jeune âge, le problème est qu’il n’a jamais eu de personnalité et n’a jamais eu possession de son corps. On peut éventuellement enlever la sorcellerie, ce qui soulagera partiellement la personne, mais on ne pourra pas (selon l’état actuel de nos connaissances) enlever le djinn, car s’il sort, que sera maître du corps ? C’est en fait un corps sans autre maître que le djinn. Ces paroles ont prêté à confusion : on parle de quelqu’un totalement possédé depuis son plus jeune âge, qui n’a pas suivi une scolarité, qui ne se comporte pas comme un enfant normal mais qui a une vie plutôt animale. Donc l’être humain qui est en lui ne s’est jamais exprimé.

L’autre cas sans solution est la personne qui ne veut pas se soigner soit parce qu’elle n’y croit pas ou que le sorcier l’a rendue dépendante de lui ou qu’elle s’est enfuie ou autre. Les traitements décrits ci-dessus ne peuvent être administrés sans la participation du malade - à moins d’un enfant ou un impotent dont la famille s’occupe. Il n’est pas exclu qu’on puisse un jour soigner ces gens sans leur présence et sans leur consentement, mais actuellement je ne connais aucun de mes collègues qui le fasse. 

Il reste les prières et l’imploration d’Allah. Dans ce livre, nous donnons des traitements qui marchent uniformément avec tous les gens par la volonté d’Allah. Nous ne parlons pas de miracles et nous ne pouvons compter sur des miracles pour soigner les gens. Mais nous avons eu des patients dans des situations a priori impossibles qui ont supplié Allah et ont été aidés par des anges. Alors, quand il n’y a plus de moyens, ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah. 

Mais il faut aussi accepter l’épreuve d’Allah et la situation difficile. Pour celui qui ne veut pas se soigner, on peut toujours lui faire boire discrètement l’eau contenant le Coran ; cela pourra atténuer l’effet de la sorcellerie de façon qu’il prenne un peu conscience et accepte de se soigner. Il est aussi bon de lire le Coran dans la marmite en préparant le repas de la famille ; cela fera du bien aux malades et ne nuira pas aux autres (on peut faire cela autant qu’on veut et dans toutes les sortes de nourriture qu’on veut). Il faudra lire 7 fois la Fatiha, 7 fois le verset du Trône (2/255), 7 fois les trois dernière sourates (transcrites plus loin), et 7 fois les versets contre la sorcellerie : 117-122 de sourate Al-A’raf, 81-82 de sourate Yûnus et 68-70 de sourate Tâhâ, transcris plus haut en phonétique. Je rappelle que la lecture du Coran traduit en français n’a aucun effet contre les djinns et la sorcellerie, il faut absolument le lire en arabe. Je vous donne le verset du Trône en phonétique pour ceux qui ne le connaissent pas :

Allahu lâ ilaha illa huwa alhayyu alqayyoûm la ta’khuzuhu sinatûn wala nawmun lahu ma fi-ssamawati wamâ fil-ardi man za-lladhî yashfacu cindahu illa bi-iznihi yaclamu mâ bayna aydîhim wamâ khalfahum walâ yuhîtûna bichay’in min cilmihi illâ bimâ shâ’a wasica kursiyyuhu-ssamâwâti wâl-arda walâ ya’ûduhu hifdhuhumâ wahuwa alc aliyyu alc adhîm

Ceux qui ne connaissent pas ces versets peuvent toujours lire les sourates et les versets qu’ils connaissent et des invocations pour la guérison. 

8 Traitement intensif

Les traitements que nous proposons dans ce livre sont des traitements maximaux, prévus pour les cas les plus difficiles et les personnes les plus fragiles. Il reste possible d’intensifier le traitement si la personne est très affectée ou s’il est urgent d’avoir une amélioration rapide. Le traitement intensif consiste à prendre deux douches par jour au lieu d’une, éventuellement à lire plusieurs fois le Coran au malade et en lire plus, à renouveler les ventouses et à masser le corps ou les endroits douloureux avec l’huile de Habba Sawda tout en récitant le Coran.

C LE DJINN

1 Méthode générale

La lecture du Coran brûle le djinn. Brûler ne signifie pas pour les djinns la même chose que nous car ils sont créés de feu ; quand ils brûlent, ils se consument et diminuent de volume ; ils perdent des forces et souffrent beaucoup. Pour arriver à le tuer, il faut le consumer entièrement. Donc on ne peut pas savoir quand est-ce qu’on l’aura fini. Il peut faiblir jusqu’à perdre tout effet mais rester présent. Il peut récupérer ses forces si la personne ne fait pas beaucoup de dhikr et ne suit pas correctement sa religion. Le djinn résiste jusqu’à ce que la souffrance soit plus grande que son désir de rester. Cela dépend de sa force, de la raison de sa présence et de l’emprise qu’il a sur la personne. Il peut aussi rester jusqu’à mourir. 

La lecture et le lavage à l’eau peuvent suffire pour enlever le djinn : on lit en tenant la personne, elle se lave pendant 12 jours, si le djinn n’est pas parti ou par mesure de sûreté si on ne le ressent plus, on lit encore et la personne se lave encore. Si la personne ressent le djinn dans une partie de son corps, on lit en tenant cette partie, en tapotant et en massant dans le sens de la tête aux pieds. Normalement, la sensation doit se déplacer vers le bas en suivant la voie des nerfs ; de la tête à la nuque, le long de la colonne vertébrale jusqu’aux reins, puis le contour de la hanche et le long de la jambe vue de profil jusqu’à la cheville et la plante des pieds jusqu’au gros orteil. Suivez donc la sensation que ressent le malade en massant et en tapotant tout le long du corps. 

Il y a malheureusement plusieurs cas où la lecture et le lavage seuls sont insuffisants. D’abord quand le djinn est situé dans un endroit précis du corps (souvent la tête quand on ressent des maux de tête ou des pensées obsessionnelles ou dans la poitrine quand on ressent des serrements et des étouffements) : il faut commencer par faire une ventouse à cet endroit. Cela détache le djinn de l’endroit où il est, et il peut alors glisser plus facilement vers les pieds jusqu’à sortir. Il peut aussi sortir par d’autres endroits, notamment la bouche quand il est près de la bouche : la personne a alors la sensation de vomir. Les autres cas où la lecture ne suffit pas sont : 

2 La sorcellerie

Quand il est attaché à une sorcellerie ou bloqué par elle, il faut commencer par enlever la sorcellerie. Jusqu’à présent, le diagnostic ne peut être établi que par les symptômes cités au premier chapitre. D’autres moyens de diagnostic sont possibles. Les renseignements des djinns seront étudiés au chapitre suivant. Il y a aussi les rêves qui annoncent l’arrivée de la sorcellerie. Enfin, il ne faut pas négliger la prière du besoin, car avec Allah, on ne se déclare jamais vaincu. Si on ne sait pas s’en sortir, on fait et refait la prière du besoin jusqu’à ce qu’Allah donne une solution. 

En tout cas, c’est une erreur d’attaquer le djinn sans avoir enlevé la sorcellerie : le djinn ne peut sortir, il souffre mais ne meurt pas, il s’excite et bouge dans tous les sens, le malade souffre, le djinn prend de l’expansion dans le corps à force de se débattre : il peut bouger physiquement la personne ou parler par sa bouche. Il y a le risque qu’après le traitement, il n’arrête plus de parler par sa bouche et de le faire bouger ; donc la personne devient possédée ; ou bien il prendra possession de la personne quand il voudra ou chaque fois que la personne entendra le Coran ou dans certaines circonstances alors qu’avant la roqya il n’y avait pas cela. Il ne faut pas prendre ce risque. Quand la personne a de la sorcellerie déposée, il est indispensable de lui lire le Coran. Si la sorcellerie est faite à distance, il suffit de lui donner l’eau pour se laver. Quand elle a de la sorcellerie mangée, il faut uniquement lui donner la tisane et l’eau pour se laver et laisser la sorcellerie déposée à plus tard, pour ne pas rentrer en conflit avec les djinns liés à la sorcellerie mangée. Si vous lisez le Coran à une personne qui a un djinn et de la sorcellerie, ne cherchez pas à attaquer le djinn jusqu’à ce qu’il se manifeste, prenez l’intention d’enlever la sorcellerie et d’attaquer le djinn juste pour qu’il parte dès qu’il en aura la possibilité. C’est l’erreur la plus fréquente des non professionnels de s’attaquer aux djinns avant d’avoir retiré la sorcellerie : cela épuise le soignant, le malade et le djinn avec peu de résultat et avec le risque que le djinn en se débattant prenne plus d’emprise dans le corps de la personne. 

3 Intégré au système nerveux

Quand il est collé au cerveau de la personne, si bien que les deux personnalités sont presque confondues ou que l’emprise sur les pensées de la personne est trop forte ou qu’il prend complètement possession de la personne : il faut alors le décoller du cerveau avant de lire le Coran. On prend un ustensile pointu, un épluche patate par exemple, on tient la tête de la personne, on lit une fois la Fatiha, le verset du trône et les trois dernières sourates, puis on chauffe la pointe de la lame avec un briquet, et on pique par petits coups de la nuque jusqu’au milieu du front et d’une tempe à l’autre en passant par le haut de la tête (une seule fois de l’arrière à l’avant et de droite à gauche). La personne doit ressentir des petites brûlures ; si cela ne brûle plus, il faut réchauffer la lame et continuer. Cette méthode est très efficace pour décoller le djinn car il ressent la brûlure plus que la personne et il sera plus atteint par la lecture par la suite. Il est aussi très efficace de faire une ventouse pour détacher et affaiblir le djinn. Quand il est dans la tête, la ventouse se met à la nuque, sur la vertèbre qui est à la base de la nuque. On peut aussi en mettre deux derrière les oreilles, dans les derniers morceaux de viande avant l’os du crâne ; c’est très efficace mais cela demande de raser la tête au patient. Si le djinn est dans un autre endroit du corps, il est aussi très efficace de placer la ventouse à l’endroit précis, et de tenir cet endroit pendant la lecture. Il arrive aussi que le djinn ait deux points d’attache et s’enfuit à chaque fois de l’un vers l’autre ; il faut alors mettre une ventouse sur chacun. 

4 Problème psychologique

Le djinn est coincé par un désordre psychologique : la personne a un problème psychologique qui lui fait un « champ magnétique » dans son mental et le djinn s’y trouve prisonnier. Il faut alors résoudre le problème psychologique, mais on peut toujours affaiblir le djinn avec la lecture, le lavage, la ventouse et la cautérisation -le fait de piquer- de façon que son effet baisse considérablement. Il est aussi possible de forcer jusqu’au bout en essayant de tuer le djinn avec la méthode du paragraphe suivant, mais ce n’est pas facile et risque d’être pénible pour le patient. 

Je ne peux exposer dans ce livre comment résoudre les problèmes psychologiques car cela est une science à part entière, mais je vais essayer de donner une explication rapide. Disons que le cerveau enregistre les expériences humaines : images, sons, odeurs, impressions, etc. sous une forme chimique, électrique et magnétique. Tout est enregistré puisqu’il nous arrive de nous souvenir de choses que nous pensions avoir oubliées ; elles étaient donc là, quelque part, et tout à coup, le cerveau a pu reproduire les images et retrouver de nombreux détails. Tout cela dans un système de rangement très complexe, puisqu’un indice peut te renvoyer vers une situation et la relier avec une autre etc. Ensuite, pour « raisonner », le cerveau fait appel à ses connaissances, analyse, et donne la réponse optimale. Quand la personne a subit un choc ; douleur physique ou émotionnelle, l’incident enregistré contient la douleur sous forme de quelque chose d’intense, disons une charge électrique ou électromagnétique. Il en résulte un genre de court-circuit, un « bug », semblable à un nœud dans un réseau. Le comportement de la personne en est affecté : cet incident devient synonyme de douleur, et la personne cherche à le fuir et l’éviter. Chaque détail de l’incident devient synonyme de douleur et la personne les confronte difficilement. On dirait que la charge liée à la douleur affecte l’isolation électrique du réseau, et au lieu d’établir des relations logiques de cause à effet, le cerveau confond toutes les données liées à l’incident et renvoie à la même conclusion : danger, peur, fuite ou autre comportement existant dans l’incident. Or ce monde mental dont je parle est le même monde que celui des djinns ; je ne dis pas qu’on peut mesurer les djinns en charge électrique ou en force magnétique mais les djinns par exemple qui murmurent aux humains ou qui mangent avec eux ont une existence réelle et un effet réel sur nous ; c’est dans ce monde parallèle collé à nous. C’est ainsi que le fait d’avoir une « charge » dans ses « réseaux électro-chimio-magnétiques mentaux » peut retenir un djinn par un mécanisme de dépression. En fait nous avons même trouvé que le fait d’avoir ces « charges », qu’on appelle couramment « problèmes psychologiques » ou « faiblesses de caractères » est ce qui permet au djinn et à la sorcellerie d’avoir une emprise sur la personne et d’agir sur elle[1]. C’est pour cela que plus une personne est « forte psychologiquement », ce qui veut dire qu’elle est maîtresse d’elle-même, qu’elle maîtrise son environnement et qu’elle surmonte sereinement les difficultés de la vie, et moins elle sera touchée et affectée par la sorcellerie et le djinn, et vice versa. En vérité, il existe une solution simple et naturelle pour faire disparaître ces charges : il faut retrouver l’incident qui a choqué la personne, puis le raconter du début à la fin en s’efforçant de le revivre et de ressentir tout ce qui se passe. 

Il est connu que raconter ses problèmes soulage, et cela a été développé d’une manière un peu plus technique et plus efficace. Vous dites à la personne de fermer les yeux et vous lui demandez : « Est-ce que tu vois un incident qui t’a fait souffrir dans ta vie ? » Si vous savez déjà quel événement dans sa vie a causé la perturbation en question, vous n’avez qu’à y aller directement ; autrement, laissez-le exprimer naturellement l’événement qui vient en premier. Quand il dit : « Oui », demande-lui de raconter ce qui s’est passé. Quand il arrive à un moment douloureux, fais-lui répéter la partie douloureuse. Différentes émotions vont ainsi s’exprimer et éventuellement différentes sensations physiques. Laissez-le tout vider. Il va probablement prendre conscience de certaines choses puis voir l’incident autrement ; tout ça c’est bon. L’essentiel est qu’il décrive un événement réel et une souffrance qu’il a subie. Ne le laissez pas faire des suppositions, des analyses de l’événement ou des comparaisons du style : « Ce n’est rien, d’autres ont souffert beaucoup plus que moi ». Ce que nous cherchons est la façon qu’il l’a vécu et la souffrance qu’il a subie.

Un exemple simple : j’ai reçu une femme qui avait été très choquée car elle a vu sa mère mourir devant elle. La mère avait un trou dans la gorge pour respirer et sa fille lui changeait à chaque fois le pansement. Une fois elle a enlevé le pansement et l’artère s’est déchirée. Je lui ai fait fermer les yeux et raconter la scène, jusqu’à ce qu’elle a dit : « Et tout le sang est sorti ! » je lui ai fait répéter cette phrase uniquement, jusqu’à ce qu’elle a éclaté en sanglots. Je l’ai laissée se calmer, puis je lui ai fait reprendre : « Et tout le sang est sorti ! » jusqu’à ce qu’elle ne sentait plus rien et qu’elle se sentait bien. Le tout n’a pas dépassé 15 minutes.

Il arrive que les choses soient plus compliquées, comme par exemple quelqu’un qui a souffert d’une enfance difficile. A ce moment-là, on lui dit : « Regarde tout ce qui t’a fait souffrir dans ton enfance et répète seulement : j’ai trop souffert ». Il se concentrera alors à observer tous les incidents douloureux et les scènes les plus dures. Après un certain moment, quand on voit que cette phrase n’a plus beaucoup d’effet, on demande quel incident particulièrement a été très difficile. On lui fait raconter l’événement et à chaque difficulté on lui fait répéter la phrase exprimant la difficulté jusqu’à l’évacuer. Puis on prend un autre et un autre, jusqu’à ce que plus rien ne vient. On lui fait alors répéter : « Rien d’autre ne m’a fait souffrir » en lui demandant de regarder à nouveau tout ce qu’il a vécu s’il y a autre chose de douloureux, jusqu’à ce qu’on soit sûr qu’il ne reste plus rien.

La thérapie ne peut se faire seul, il y a besoin d’une seconde personne pour lui raconter à voix haute ; ce partenaire doit écouter sans aucun commentaire mais simplement l’aider à bien raconter en posant éventuellement des questions - toujours au temps présent, comme si elle le vit maintenant- sur l’incident et en le faisant répéter. Le nœud est alors défait et on peut de nouveau analyser de façon fluide et agir rationnellement au lieu de subir les réactions dues à des chocs passés. Il arrive qu’un incident provoque toujours des sensations négatives alors qu’on a beaucoup répété et on ne voit plus l’état de la personne bouger : c’est qu’il y a des chocs antérieurs contenant la même sorte de douleur et il faut remonter la chaîne des incidents. Quand un incident conserve sa charge et son effet après plusieurs passages, il faut demander s’il y a un incident antérieur similaire et éventuellement le faire raconter. 

Je recommande cette technique quand une personne a subi un choc ou des problèmes ayant laissé des séquelles psychologiques évidentes. Mais elle est parfaitement générale pour toute expérience douloureuse, physique ou morale, engendrant ou non des troubles psychologiques connus. Un bon entraînement est avec les enfants : on le leur propose comme un jeu et la simplicité de leurs cas – en général – fait que ça marche rapidement et bien.

Ces cas de djinns coincés par des problèmes psychologiques sont rares, disons plutôt qu’il est rare que cela devienne l’obstacle majeur au traitement, car dans la plupart des cas, les problèmes psychologiques existent et ralentissent le traitement, mais on fait avec. Quand le choc psychologique est flagrant, si bien que ses effets sur la personne l’empêchent de se rétablir, il est important de le détecter pour ne pas faire fausse route dans le traitement, et il est important à ce moment-là de le soigner comme précisé ci-dessus. Il arrive même que le patient souffre essentiellement de troubles psychologiques et que les djinns aggravent légèrement les choses. Pour cela, certains patients ne deviennent pas « entièrement normaux » après le départ du ou des djinns ; soit qu’ils avaient des problèmes psychologiques avant l’arrivée des djinns, soit que les problèmes prolongés avec les djinns ont marqué la personne ou même ont déformé sa personnalité (quand cela couvre une longue période de l’enfance ou de l’adolescence). Il faut alors avoir recours à de la médecine mentale, mais les dégâts sont parfois irréparables. 

5 Djinn résistant

Quand il est très attaché à la personne et résiste jusqu’au bout de ses forces pour ne pas partir : c’est souvent le cas de l’amour, et il faut alors employer la technique ultime : frapper sur les pieds de la personne. Cette méthode est, jusqu’à présent, efficace à 100% tant que le djinn n’est pas lié à la sorcellerie ou coincé avec des problèmes psychologiques. Cependant, il faut bien comprendre les avantages et les inconvénients.

- Le premier inconvénient est que le patient sent tous les coups, plus fort que la normale. Le seul cas où il ne sent rien, est quand il est complètement envoûté dès le départ ou quand le djinn prend possession de lui en cours de route, et à partir de ce moment-là. Sinon, la personne ressent les coups, et le djinn qui est en elle aussi ; sauf que le djinn en souffre plus, et il transmet ses émotions à son hôte. A un moment, le djinn se décolle de l’endroit où il est - souvent la tête - et migre vers les pieds, puis vers un pied, puis sort des orteils. Quand il quitte la tête, il se peut que la personne se sente allégée et soulagée et dise qu’il est parti ; mais il a seulement quitté la tête. Quand il arrive dans le pied, le djinn sent que les coups le font exploser ; le patient aussi. Juste avant de sortir, il sent qu’il va mourir à cause des coups ; le patient aussi. Il est rare que le malade tienne le coup jusqu’au bout ; il faudra le plus souvent le tenir, et il arrive même qu’il exige qu’on arrête et se fâche contre les gens qui le soignent et le tiennent. Quand le malade est fragile, il peut garder des séquelles de ce traitement ; par exemple il ne voudra plus se faire soigner. Plus la personne est fragile plus il faudra frapper doucement et ce sera suffisamment efficace. 

- Le deuxième inconvénient est qu’on peut se tromper sur le diagnostic : le djinn est attaché à la sorcellerie et ne partira pas, quoi qu’on frappe. Quand on a beaucoup frappé, que le djinn manifeste des signes évidents d’épuisement et de désespoir, qu’il ne sort pas, et qu’il exprime son désir et son incapacité à sortir, il faut s’interroger sur la présence de sorcellerie.

- L’avantage est qu’on réussit là où on l’on coinçait : on prend le dessus sur le djinn et on l’oblige à partir. Ou bien, si le djinn est lié à la sorcellerie, il peut l’avouer quand il a trop souffert pour s’en sortir, ce qui permet d’enlever la sorcellerie et de débloquer la situation. 

Il faut s’assurer qu’aucun des présents ne se trouve dans la trajectoire du djinn à sa sortie, car il risque fort de rentrer directement en lui, surtout s’il présente une brèche. 

Et je vous en supplie ne frappez pas le visage, et évitez toute autre partie du corps que la plante des pieds. 

6 Des points faibles

a) Le feu

Nous avons découvert que le feu est un point faible des djinns. Nous savons qu’ils sont créés de feu, et nous avons découvert qu’ils fondent au feu et ne le supportent pas. En approchant une bougie allumée de la plante des pieds du patient de façon à ce qui ressente la chaleur sans se faire brûler, le djinn souffre énormément de la chaleur. On peut éventuellement rapprocher la bougie d’une autre partie du corps si le djinn s’y trouve, mais comme on essaye toujours de le faire sortir par les pieds, il faudra remettre la bougie près des pieds quand le djinn se détache de cet endroit. En fait même la sorcellerie est vulnérable à la chaleur, et les bougies aident à la pomper du corps. Aussi, pour mettre toutes les chances de notre côté, nous conseillons chaque fois qu’on lit sur un malade de placer deux bougies allumées près de ses pieds. J’espère que dans les prochaines éditions de ce livre on pourra proposer des méthodes plus évoluées, Allah est tout Puissant et tout Miséricordieux.

J’inclus à ce sujet le témoignage d’un de mes élèves :

« À mon humble avis, compte tenu des enseignements que j'ai tirés de ma pratique de la roqya, l'application de méthodes consistant à torturer le djinn par l'administration de coups ou de violences de quelque nature que ce soit est de loin moins efficace que la pose de 2 bougies allumées devant chaque pied.

Si on allume 4 bougies (2 devant chacun des pieds du patient), le patient sent, après quelques minutes de lecture du Coran une chaleur insupportable, comme si on lui avait posé une braise de charbon à la plante des pieds, ce qui confirme la souffrance que ressent le djinn.

En début de chaque traitement, je veille toujours à ce que le patient remarque de lui-même l'intensité quasiment nulle de la chaleur émanant des bougies placées au bout de ses pieds.

Quand les djinns sont bien touchés par la chaleur, il arrive qu'ils hurlent en faisant lever les pieds du patient.

Un certain nombre de mes patients partis en Afrique se faire soigner m'ont( dit avoir eu encore plus de problèmes physiques résultant de la roqya en revenant en France qu'en allant au pays du fait de la « correction » que leur soignant a donné au djinn.

Compte tenu de ce que j'ai appris et de l'expérience dont Allah swt m'a fait bénéficier, je voudrais demander à la communauté des soignants de s'abstenir de frapper les malades, surtout qu'ils s'apercevront eux-mêmes de l'inefficacité de cette méthode, en faisant un suivi de l'évolution de la santé du malade. Ce dernier, d'ailleurs, fuira très souvent le djinn aussi bien que le soignant.

b) Le sel 

Un autre point faible des djinns est le sel. Pour aider à le sortir, vous pouvez saupoudrez le malade de sel une fois que vous l’avez couvert d’un drap, ou garder du sel dans votre main et le masser avec. Mais le mieux est l’eau de la mer. Nous avons trouvé que les gens habitant au bord de la mer et se baignant régulièrement n’ont pas de djinns, même quand ils ont de la sorcellerie. Faire les douches avec l’eau de mer est bien plus efficace que l’eau normale (l’eau de zamzam est aussi très efficace). Et si vous pouvez, entrez avec le malade dans la mer et lisez-y le Coran en l’immergeant entièrement chaque fois pendant trente secondes. Le djinn sort tellement plus facilement !

c) La fumée

Un troisième point faible des djinns est la fumée. Ecrivez des versets ou des invocations sur une feuille de papier, roulez la feuille et pliez-la jusqu’à garder une largeur de 2 centimètres, allumez le bout puis éteignez-le en souffrant dessus pour que la fumée se dégage, puis introduisez la feuille en la tenant sous le drap pour que le malade sente la fumée. Cela aidera aussi à sortir le djinn.

d) Djinns musulmans en renforts

Une autre méthode est de demander à Allah d’envoyer des djinns musulmans vous aider. Plus les djinns sont pieux, plus ils ressemblent aux anges. Ainsi Iblis est un djinn, dont le niveau spirituel avait permis d'être parmi les anges. Ce à quoi nous voulons en venir est que les djinns musulmans sont attirés par le dhikr comme les anges. Pour qu'Allah vous envoie des djinns musulmans vous aider, vous allumez des bougies, éteignez la lumière électrique et vous faites du dhikr ou lisez le Coran dans l'intention de demander l'aide d'Allah. Les djinns sont attirés par le dhikr, mais encore plus s'il y a des bougies sur lesquelles vous lisez, et encore plus si vous demander le secours d'Allah. En moins de cinq minutes,des djinns musulmans attirés par la lumière et l'invocation devront arriver. Si vous avez à votre côté une autre personne par qui un djinn a déjà parlé, ils se manifesteront directement à travers elle et vous discutez avec eux.

Par contre, si vous n'avez aucune personne par laquelle un djinn puisse parler, et surtout si c'est un problème personnel, vous invoquez seulement Allah pour résoudre votre problème et dès qu'ils viendront, ils sauront incha Allah le problème et régleront l'affaire si c'est dans leurs moyens, par exemple combattre un djinn mécréant, ou aller enlever la sorcellerie, ou te montrer en rêve ce qu'il faut faire.

Le feu est une matière première pour les djinns et ils peuvent en puiser de la force. Mais si le Coran est récité sur le feu ou le combustible (bois, bougie ou autre), seuls les djinns musulmans peuvent en profiter. Ils peuvent fabriquer des sabres avec le feu, ce qui leur donne une arme absolue contre les djinns mécréants. Un combat de djinns est un peu comme un combat de moutons : même s'ils peuvent se faire du mal et se blesser avec les cornes, ils ne peuvent pas vraiment tuer l'autre mais seulement le faire fuir. Il faudrait qu'ils soient vraiment nombreux ou exceptionnellement forts pour tuer l'autre, ou bien armés. Un djinn avec un sabre, c'est comme un loup au milieu de moutons : ils vont faire tout ce qu'il ordonne ou il tue comme il veut. Donc si vous avez des djinns mécréants qui vous nuisent et que vous n'arrivez pas à vous en débarasser, il faut faire un feu suffisant (feu de bois ou cheminée), après avoir lu dans le bois, puis expliquer aux djinns musulmans qui viennent qu'ils n'ont qu'à fabriquer des sabres et combattre les mécréants. Sachez toutefois que ces sabres ne durent que trois ou quatre jours et qu'il faut les renouveler par la suite.

e) Tuer en rêve

Par ailleurs, on peut tuer en rêve nos djinns, le sorcier et nos ennemis (consultants du sorcier). Nous lisons 11 fois le verset du Trône avant de dormir, ainsi que : « Aynamâ takoûnoû ya'ti bikoumoul lâhou djamîcâ, innal-laha calâ koulli chay'in qadîr » (2/148) , 11 fois également, ou plus ce sera d’autant plus efficace. En voici la signification : « Où que vous soyez, Allah vous ramènera tous, Allah est capable de toute chose ». Nous prenons la décision de lire le Coran sur toute chose qu'on voit dans le rêve. Dès que nous lisons, la chose va fuir. Il faut donc l'attraper d’abord et lui lire le Coran jusqu'à le tuer. On pourrait aussi le tuer avec une arme physique ; dans tous les cas, c'est en rêve donc on n'a pas de péchés. Donc dormez avec la rage et la détermination de tuer vos ennemis, hommes ou djinns et demandez à Allah de vous aider. Une fille vit en rêve sa grand-mère venir la poignarder. La grand-mère avait l'habitude de lui faire de la sorcellerie. La fille dans le rêve lui arracha le couteau et la poignarda. Le matin, la grand-mère se mit à vomir du sang pendant trois jours puis elle morte.

Nous disions qu'il faut attraper le djinn. Oui, s'il est à côté de nous, on le saisit avec les mains et on lui dit. Par contre, s'il est loin, on le fixe avec notre regard dans l'intention de l'attraper, et il ne pourra pas bouger, nous lisons. Pas besoin de lui courir après, on peut juste réciter : « aynamâ takûnû.. » et il viendra dans nos mains in cha Allah. 

Finalement, si le djinn nous écrase c'est-à-dire qu'on sent un poids, on ne peut pas bouger, on est paralysé, il faut rester calme, n pas paniquer et ne pas se débattre. On attrape le djinn en serrant les poings avec l’intention de le tenir. Puis on lit Ayat Al-Korsi dans sa tête jusqu’à ce que la langue se libère. On continue alors à réciter tout en serrant fort les poings pour qu’il ne puisse s’enfuir jusqu’à ce qu’il soit mort.

7 Résultats au traitement

La disparition du mal doit entraîner la disparition des symptômes, excepté les effets physiques dus à la sorcellerie qui partent progressivement ou nécessitent un traitement médical (plaies, chute de cheveux, perte de poids, etc.).

Si certains symptômes ont disparu et pas d’autres, cela signifie que certaines affections sont parties et pas d’autres. S’il y a plusieurs sorcelleries, il est normal qu’elles ne partent pas toutes en une seule fois ; il se peut aussi que certaines seulement aient été traitées. Quant aux djinns, il faut généralement que la sorcellerie soit finie pour qu’ils partent. Donc quand certains symptômes seulement sont partis ou ont diminué, on peut conclure qu’ils étaient bien dus à la sorcellerie ou au djinn, et qu’il faut poursuivre le traitement pour enlever le reste.  Si certains symptômes persistent malgré des traitements répétés, il faut chercher d’autres pistes, notamment de la sorcellerie d’une autre sorte. 

S’il n’y a aucun résultat au traitement, il y a plusieurs explications possibles : le diagnostic était incorrect (on attaque le djinn alors qu’il est lié à de la sorcellerie ou on n’identifie pas correctement la sorcellerie) ; la lecture n’est pas assez forte pour être efficace ; la personne est tellement atteinte que malgré les traitements on ne voit pas encore le bout du tunnel ; ce n’est pas un problème de djinn et de sorcellerie ; il se peut aussi que la personne n’ait pas appliqué le traitement correctement ou qu’elle voulait un autre résultat qui ne dépend pas de la roqya, comme se marier ou avoir un travail ou des papiers. S’il n’y a aucun changement, répétez encore une fois le traitement en essayant les pistes que vous n’avez pas exploitées et demandez à la personne de faire chaque soir la prière du besoin et de demander à Allah de lui montrer son problème et la solution jusqu’à ce qu’on ait un résultat qui puisse faire avancer les choses. Qu’elle retienne les rêves qu’elle fera car dans un cas de sorcellerie, les rêves sont presque toujours significatifs et reflètent le mal que la personne a. Si après un deuxième traitement il n’y a toujours pas d’amélioration, envoyez la personne chez un confrère plus doué pour son problème.

8 Récapitulation

Je reprends ce que vous faites quand vous avez quelqu’un à soigner. D’abord vous lui demandez quels sont ses problèmes et pourquoi il se doute que c’est de la sorcellerie. Il faut avoir en tête que la sorcellerie a des effets principaux (blocage dans le travail, dans les études, dans les affaires, disputes dans le couple même pour des banalités...) : ceux-là permettent d'affirmer la présence de sorcellerie; et des effets secondaires (cauchemars et problèmes de santé) : ils indiquent le type de sorcellerie et déterminent donc le traitement à suivre.

Si ses problèmes sont explicables facilement, creusez la question pour vous rendre compte s’il y a un effet anormal ou pas. Si la personne vous parle des problèmes de quelqu’un d’autre, comme son mari qui veut prendre une autre femme ou sa fille qui l’a quittée, expliquez-lui que si cette personne a de la sorcellerie, vous ne pouvez la soigner que si elle accepte de se soigner. Si elle vous parle des problèmes de sa maison ou de son magasin, vérifiez qu’ils affectent tous les occupants, le problème peut être lié au local et pas à la personne. Si elle vous demande de faire quelque chose pour lui faire obtenir une chose, dites-lui que cela n’est pas possible, c’est de la sorcellerie, et qu’il faut seulement enlever la sorcellerie s’il y en a et laisser les choses suivre leur cours normal. On peut lui proposer des sourates et des invocations pour qu’Allah lui facilite ce dont elle a besoin, comme sourate Yasin tous les jours pour faciliter les besoins et sourate Waqiâa tous les soirs pour éviter la pauvreté ; l’istighfar aussi éloigne les malheurs et ouvre les portes.

Si la personne vous a raconté ses problèmes et que vous constatez effectivement un effet anormal, typique de la sorcellerie, djinn ou mauvais œil, alors posez des questions complémentaires. D’abord sa situation maritale. Si elle n’est pas mariée alors qu’elle est en âge de l’être, demandez les raisons et ce qui se passe. Si elle est mariée, demandez si ça se passe bien. S’il y a le moindre indice de difficulté, demandez si les rapports sexuels se passent bien. Est-ce que les relations avec les autres sont bonnes ? Comment va sa santé ? S’il y a des problèmes quelle en est l’origine, quel est le diagnostic médical ? Demandez s’il y a des difficultés digestives et des douleurs aux ovaires et perturbations dans les règles, des maux de tête, de dos, lourdeurs aux bras et aux jambes. Ensuite, est ce que la personne dort bien, est-ce qu’elle se lève reposée ou fatiguée, est-ce qu’elle fait de cauchemars. Ecoutez les rêves de la personne. Si elle raconte des beaux rêves, cela n’est pas intéressant pour la soigner, ils signifient simplement que la personne a une bonne spiritualité et qu’Allah l’encourage à persévérer dans sa voie. Voyez si dans les rêves vous ne trouvez pas des choses en relation avec les problèmes de la personne. Tout problème qu’elle vous communique, demandez à quand il remonte. 

En même temps que vous obtenez les éléments, établissez le diagnostic. S’il y a des effets anormaux, typiques de sorcellerie, recherchez comment elle est faite. S’il y a des difficultés digestives, c’est mangé - ce qui n’exclut pas les autres-. Donnez toute de suite les tisanes de sana pour huit jours. Si la personne a de grosses difficultés digestives, donnez six bouteilles de sana pour douze jours. Si elle n’a aucune difficulté digestive mais beaucoup de problèmes, donnez quand même une bouteille de sana. S’il y a des douleurs dans le corps avec des dérèglements dans le fonctionnement, faites des ventouses là où ça ne va pas et rajoutez deux bouteilles de sidr s’il n’y a pas de sana. S’il y a uniquement des douleurs au corps, regardez si ce sont des symptômes de djinn ou de sorcellerie. Si ça peut relever des djinns et sorcellerie, faites-lui les ventouses et lisez-lui le Coran. S’il y a des boutons ou eczémas, des pertes de cheveux ou d’autres affectations cutanées, ou bien des maux de tête persistants et très gênants, donnez de l’huile de Habba Sawda pour se masser après les douches. Si en plus il y en a dans les jambes, ou une faiblesse dans les jambes ou des douleurs, faites les ventouses aux mollets et lisez-lui. 

Il reste à chercher les sorcelleries avec les symboles. Voyez donc par les rêves, les problèmes de la personne ainsi que ses états mentaux, quels sont les symboles correspondants.  

En tout cas, dès la première séance, donnez le traitement pour toute chose dont vous soupçonnez la présence. Mieux vaut donner plus que pas assez, car en plus, il arrive que les symptômes soient liés et traiter l’un sans l’autre est inefficace. Quand la personne revient, soyez attentif à son évolution. Reste-t-il de la sorcellerie ? Est la question clé. Pour cela voyez si les problèmes pour lesquels elle est venue sont arrangés. S’il semble en rester, cherchez bien comment elle peut être. Dites à chaque fois au malade de faire la prière du besoin dès qu’il a fini son traitement pour savoir ce qu’elle a et comment s’en sortir. Au chapitre suivant paragraphe 8, vous trouverez une méthode pour essayer de percer le mystère. 

Quand le (ou les) djinn se retrouve seul, c’est le moment de mettre plein gaz. Il est très rare de trouver une personne qui a uniquement un djinn ; même s’il n’est pas venu par la sorcellerie, souvent il y a une sorcellerie qui lui a facilité l’accès. Quand il n’y a plus que lui - du moins semble-t-il - voyez d’abord s’il est localisé dans un endroit du corps, auquel cas vous ferez la ventouse, les bougies, douze bouteilles d’eau et deux bouteilles de sidr. Ca devra le délocaliser. En même temps, expliquez à la personne tout ce qu’elle doit savoir pour combattre elle-même son djinn. Alors lisez à la personne en tenant les tempes et la tête, massez la tête du front à la nuque jusqu’à ce qu’elle sente sa tête dégagée, puis massez de la nuque aux reins, des reins aux hanches, puis aux pieds et à l’orteil en suivant les sensations du malade. S’il vient par la bouche, tapez alors sur la poitrine et le col de la personne pour la pousser à vomir. Vous pouvez lire à plusieurs et masser la personne à plusieurs, ça aide. Ayez autant de rage que vous pouvez en avoir, le Coran le brûlera plus. Si le djinn semble être sorti, donnez encore douze bouteilles d’eau et 2 de sidr. S’il revient par la suite, il y a certainement de la sorcellerie, cherchez-la. 

D LA PREVENTION

1 Les précautions

Pour se protéger, il faut faire attention à ce que l’on mange, surtout quand la nourriture n’est pas collective et qu’on insiste anormalement pour qu’on la prenne ; se méfier de quelqu’un qui veut prendre nos vêtements, notre photo ou notre écriture ou qui nous fait des cadeaux anormaux ; rester discret sur tous les biens qu’Allah nous a donnés pour ne pas s’attirer de jalousie. Si on connaît un sorcier, il faut être extrêmement courtois avec lui et éviter de le provoquer en aucune façon ; le Prophète, bénédictions et salut sur lui, a dit : « Les pires gens sont ceux qu’on respecte pour éviter leur mal ». Si celui qui vous fait la sorcellerie est dans votre entourage, vous devez absolument rompre tout contact avec lui, même s’il faut briser un couple, des liens familiaux ou une relation professionnelle ou déménager. Pour les djinns, il faut dire « bismillah » presque partout : en entrant et en sortant, en se déshabillant, en mangeant, en entrant aux toilettes, en passant près d’égouts ou d’eau, en jetant des choses, etc. Mais je ne vous cache pas que cela arrive parfois quand on s’y attend le moins : on a même eu quelqu’un qui a écrasé un djinn en voiture ! Peut être qu’il n’avait pas fait l’invocation en prenant la voiture… Efforcez-vous d’évoquer Allah au moment de la colère, de la peur et de la tristesse, car ce sont des moments de faiblesse durant lesquels les djinns peuvent nous agresser.

Pour éviter le mauvais œil, il faut citer le nom d’Allah chaque fois qu’on apprécie une chose, ma cha Allah, tabaraka Allah…, et le dire pour les gens quand ils ne le disent pas. Pour se protéger, il faut lire une fois les trois dernières sourates dans ses mains et s’essuyer le corps avant de sortir de chez soi. Faites-le pour vos enfants ; les bébés ont souvent le mauvais œil. Il faut bien sûr ne pas étaler ses réussites, sa beauté ou ses enfants devant les gens, surtout les gens susceptibles de jalousie et de malveillance. 

Faites très attention aux mariages : il y a des gens qui n’ont rien d’autre à faire que de gâcher les mariages qui réunissent beaucoup de monde. Essayer autant que possible que le mariage soit une affaire de famille proche et d’amis intimes. 

Pour empêcher les mauvais djinns d’habiter chez vous, il faut régulièrement dire « bismillah » en entrant et en mangeant, même les enfants. Il ne faut pas rester en état d’impureté majeure dans la maison. Il ne faut pas exposer d’images ou d’objet d’êtres vivants, hommes ou animaux, dont on voit le regard. Ce sont les yeux et le regard qui déterminent si une image ou un objet est habitable par les djinns ; à ce moment-là, il constitue pour eux une porte d’entrée. Je ne veux pas discuter de l’aspect juridique de la question, que je laisse aux savants. Toute image ou objet, même sur un vase ou un papier peint, avec des yeux ouverts et visibles et à travers lesquels ont peut ressentir une vie, sont des habitations possibles pour les djinns et des portes d’entrée dans la maison. Il n’y a pas de différence entre les images dessinées et photographiées. Il suffit de couvrir le regard pour que les djinns n’aient plus accès à l’objet ou l’image : avec du tippex, en arrachant les yeux aux nounours ou de toute autre façon. Les images rangées ou un livre utilisé occasionnellement, tout ce qui n’est pas exposé en permanence, ne peut pas constituer des habitats pour les djinns. Par ailleurs la nourriture laissée découverte la nuit est une nourriture pour les djinns et les attire dans la maison. Enfin, les endroits peu entretenus et peu fréquentés : cave, grenier, lieux désaffectés… sont des lieux privilégiés des djinns, car ils n’aiment pas être dérangés par les activités humaines. 

2 Les invocations

Il y a aussi des invocations pour se protéger de la sorcellerie, des djinns et du mauvais œil. Il s’agit d’acquérir une force spirituelle qui fait rempart contre les attaques. Il faut faire l’intention dans toutes les invocations ou lecture du Coran, en plus des intentions qu’on fait déjà, de se protéger contre toute agression de sorcellerie, de djinn ou de mauvais œil, de protéger sa famille et ses biens, et que celui qui nous ferait un mal, cela reparte contre lui. 

Je vous propose d’abord de lire trois fois après les prières du matin et du coucher les trois dernières sourates, car le Prophète, bénédictions et salut sur lui, a dit : « Cela suffira contre toutes choses ». Je les donne en phonétique pour ceux qui ne les connaissent pas.

Qul huwa allâhu ahad. allâhu s-samadu. lam yalid wa lam yûlad. wa lam yakun lahu kufu’an ahad 

Qul a cûdhu birabbi l-falaq. min sharri mâ khalaq. wa min sharri ghâsiqin idhâ waqab. wa min sharri n-naffâthâti fil- cuqad. wa min sharri hâsidin idhâ hasad.

Qul a cûdhu birabbi n-nas. maliki nnâs. ilâhi n-nâs. min sharri l-waswâsi l-khannâs. alladhî yuwaswisu fî sudûri n-nâs. min aljinnati wa n-nâs.

Aussi de dire trois fois après les prières du matin et du soir : « Bismillah lladhî lâ yadurru maca ismihi shay’un fil-ardi wa lâ fis-samâ’i wa houwa samîc ul-calîm ».

« Au nom d’Allah, avec son nom rien dans le ciel ni dans la terre ne peut nuire, et c’est Lui l’Audient et le Voyant », car le Prophète, bénédictions et salut sur lui, a dit « rien ne lui nuira ». 

Si vous voulez plus de force encore ou que vous vous sentez exposés, je vous propose de lire 7 fois le verset du Trône après chaque prière obligatoire ; c’est une protection suffisante contre la plupart des sorcelleries et des djinns - sans oublier les mesures de précautions déjà citées. Je le conseille même vivement à tous ceux qui sortent d’un traitement contre la sorcellerie en série ou à répétition. Je le conseille aussi à tous ceux qui passent une période à haut risque : voyage au pays, mariage ou autre. Ceux qui soignent les autres ont intérêt à respecter un dhikr puissant et régulier, en plus de l’intention de se protéger et se soigner chaque fois qu’ils lisent pour d’autres. Ceux qui soignent occasionnellement les autres peuvent réciter 7 fois le verset du Trône après chaque prière au moins trois jours après avoir soigné une personne. 

[1]Ceci peut expliquer pourquoi en notre époque, les gens se plaignent des affections de djinns et de sorcellerie plus qu’auparavant. La société actuelle produit des gens psychologiquement plus faible que nos ancêtres confrontés à une vie plus rude. Nous remarquons que des patients âgés ont mené correctement toute leur vie : mariage, enfants, travail, santé… malgré de nombreuses sorcelleries, tandis que leurs enfants perdent les pédales au premier coup dur. La sorcellerie et les djinns agissent sur les points faibles de la personne et lui font perdre le contrôle. Si la personne n’en prend pas conscience elle peut attribuer les effets de la sorcellerie à elle-même et même assumer un nouveau comportement. Aussi, pour tous actes ou pensée irrationnels il faut chercher au fond de soi la cause première. Le seul fait de la trouver affaiblit l’effet du sort ou du djinn et on contrôle mieux sa situation.