AVERTISSEMENT AUX MARABOUTS

Louange à Allah et prière et paix sur son prophète. Ces derniers jours nous ont apporté plusieurs révélations au sujet des marabouts qui me poussent à les avertir sur la réalité de leurs pratiques ainsi que les musulmans. Une fois à Niamey, j’ai récité le Coran sur un patient et un djinn a parlé. Je lui ai demandé: «Tu as quelle religion? » Il dit: «je suis musulman». Je dis: «Mais comment toi un musulman tu travailles pour un sorcier? » Il dit: «Mais le sorcier pour qui je travaille, c’est un imam». Je dis: «La hawla wa la qowata illa billah! En tous cas puisque tu as compris que c’est un sorcier, tu ne dois plus travailler avec lui» Il dit: «Effectivement, le pacte que l’imam a fait avec le diable est de ne pas faire la prière de dhohr». Donc vous voyez comment le satanisme peut se cacher derrière l’habit de la religion? Et le pire est que tous ceux qui vont chez lui pour demander ses services grâce au pouvoir que le diable lui a donné, tous sortent de l’islam et entrent dans le pacte satanique. Cet exemple est juste introductif et je vais en citer quelques autres pour planter le décor incha Allah. Nous avons soigné une femme à Dakar, puis elle est revenue dire que le djinn est encore là. On lui a demandé si elle a enlevé tous les gris-gris car on dit toujours à nos patients d’enlever tous les gris-gris, bagues de protection, tout ce qui est accroché ou enterré chez eux, parce que c’est du chirk et ça ramène les djinns. Elle a dit : elle a tout enlevé sauf un, parce qu’une fois, elle était très malade, elle est partie voir un marabout, il lui a donné ce gri-gri et depuis elle a retrouvé la santé. On a amené le djinn qui était avec le gri-gri et je lui ai demandé : qu’est-ce que tu fais avec cette dame ? Il dit qu’on lui a fait un sacrifice, qui est du chirk, pour qu’il lui donne la santé, mais en échange, elle ne pourra pas travailler et elle ne pourra pas se marier. Donc non seulement c’est du chirk, mais aussi, même si ça te fait un bien, ça va te faire plus de mal par ailleurs. En ce qui concerne les gris-gris, certains savants autorisent les amulettes qui ne contiennent que le Coran ou les invocations prophétiques, mais d’autres les interdisent toutes car l’interdiction des amulettes dans le hadith est générale et absolue. Pour ma part, il fut un temps j’hésitais à les condamner car je ne savais pas ce qu’elles contenaient, mais toutes les amulettes que nous avons retirées aux patients contiennent systématiquement les carrés magiques, les chiffres et les noms bizarres, même si elles contiennent des sourates et des prières adressées a Allah, et tous les djinns liés à ces amulettes nous ont systématiquement dit que c’est du chirk et combien de fois avons–nous enlevé les djinns des patients et ils nous ont dit : mais vous voulez que nous devenions musulmans mais c’est eux qui doivent devenir musulmans d’abord, ce sont des mouchrikins ! Et ils viennent vous voir pour nous enlever, mais c’est eux même qui sont allés nous chercher avec leurs sacrifices. C’est pourquoi maintenant j’affirme comme a dit le prophète que toutes les amulettes, bagues de protection et autres objets de protection sont du chirk. Nous avons une fois visité un roi local en Afrique. Il m’a raconté que depuis son intrônisation, ses femmes sont malades, il a des enfants nés handicapés et les médecins opèrent et ne comprennent pas ces maladies. Nous avons ramené les djinns par la force d’Allah et ils ont dit : «Nous sommes les gardiens du palais! J’ai dit : vous êtes les gardiens du palais, et pourquoi ces gens sont malades ? Ils ont dit : Mais il faut bien qu’on soit payés !» Vous voyez ? Ce sont les djinns pour lesquels ses aïeux ont fait des sacrifices pour obtenir le pouvoir, écarter leurs concurrents et dominer les gens, qui se nourrissent de la santé de la famille royale ! Et ainsi quelle que soit la chose qu’on veut obtenir avec la sorcellerie ou l’alliance avec les djinns : argent, travail ménage, examen élections, etc., même si on l’obtient, il n’y aura pas de bénédiction dedans et on ne trouvera pas le bonheur avec. Le principe des sacrifices : les djinns qui servent les sorciers ou les humains qui souhaitent bénéficier de leurs services se nourrissent de sacrifices et c’est la valeur du sacrifice qui détermine la valeur du service obtenu en retour. Par contre, les diables se nourrissent des actes sataniques et le degré de satanisme de ces actes détermine le degré du service rendu. Toutefois, les sacrifices pour autre qu’Allah font partie des actes sataniques et les chayatins aussi peuvent en recevoir. Donc, si les hommes sont dans une situation concurrentielle comme un marché par exemple, et chacun va faire des gris-gris et des sacrifices pour faire prospérer ses affaires, il s’établit un marché mystique parallèle où les djinns des uns et des autres partagent les clients et l’argent entre les commerçants, tout en s’octroyant leur propre part. Une hiérarchie s’établit instantanément entre les djinns où le plus fort domine, donc celui qui a reçu le plus de sacrifices. Il s’instaure donc outre la concurrence dans le commerce une concurrence dans le mysticisme dans laquelle le plus satanique se taillera la part du lion. Quand la sorcellerie atteint un niveau de saturation, c’est-à-dire que ce qui entre dans le marché ne suffit plus aux djinns recrutés pour rabattre les clients vers les commerçant, le marché prend feu et tout le monde revient à zéro. Dans cette course mystique, rares sont ceux qui vont s’abstenir de commettre du chirk, se contentant des prières, lectures coraniques et invocations prophétiques pour solliciter les bénédictions divines, il faut dire aussi que ce sont souvent des « religieux »- des marabouts – qui prescrivent les sacrifices et les gris-gris, alors comment les gens pourraient-ils savoir que ce sont des interdits ? La majorité de ces « musulmans » malgré leur ignorance et leur besoin de réussite, va s’abstenir de franchir un seuil. Il y eut une fois à la grande mosquée d’Abidjan, une cérémonie de témoignages de féticheurs convertis à l’Islam à la fin de laquelle les fétiches furent brûlés. Nous sommes alors allés à la radio et nous avons fait venir les djinns des fétiches. Je leur ai demandé : quelle est votre relation avec les fétiches ? Ils dirent : nous sommes les totems des fétiches ! Je dis : les totems des fétiches ? Mais ça veut dire quoi, les totems des fétiches ? Ils dirent : Mais c’est nous qui sommes derrière les fétiches, qui demandons les sacrifices aux gens, c’est nous qui leur faisons ce qu’ils veulent ! Je dis : mais les sacrifices, qu’est ce que ça vous apporte ? Ils dirent : mais c’est le sang, c’est de ça qu’on se nourrit, ça nous donne la force ! Je dis : mais quelle est votre relation avec Iblis ? Ils dirent : mais lui c’est notre maître, c’est pour lui qu’on fait tout ça, c’est à lui qu’on remet les âmes des gens. Je dis : et quel service pouvez-vous rendre aux gens ? Il me dit : si tu veux être riche, très riche, milliardaire, tu nous ramène ton petit bébé tout frais qui vient de naître et on va le piler, piler, piler et on va ajouter des ingrédients dedans pour faire du savon avec et tu vas te laver avec ça. Et nous on va te faire milliardaire et on sera là pour te protéger et te défendre. Tu veux qu’on te dise qui parmi ces richards et ces politiciens que tu vois est venu nous offrir son enfant ? Je dis : non, pas besoins, surtout pas à la radio. Puis ils se sont convertis par la grâce d’Allah. Donc parmi les commerçants du marché, certains n’hésiteront pas à franchir le cap des sacrifices humains et ce sont eux qui remporteront le gros lot, tandis que la majorité se contentera d’actes de sorcellerie maquillés par l’islam ou « pas trop graves » selon leur considération. Maintenant, l’exemple que j’ai donné pour le marché est transposable à n’import quel domaine : tout secteur d’activité économique, concours, affectation, nomination, mariage, et bien sûr par-dessus tout, la politique. Et c’est ainsi que les plus satanistes domineront et la corruption et mauvaise gestion n’épargneront aucun secteur. Ceux qui maintenant vont utiliser les moyens de l’état pour kidnapper et sacrifier les humains et financer les sorciers de tous bords et de tous horizons, effectivement il devient très difficile de les déloger… Voici donc le décor : marabouts ayant vendu leurs âmes au diable, pratiquant la sorcellerie sous couvert de religion et population allant désespérément de sacrifice en gri-gri pour essayer de résoudre leurs problèmes. Alors suivons bien, nous arrivons à l’objet de cet article. Quelqu’un est venu nous dire que son frère aurait reçu en rêve par l’entremise de djinns musulmans des noms d’Allah secrets, et quand il fait dhikr avec, il obtient de l’argent et s’enrichit. Nous avons fait venir ces djinns et ils étaient des mécréants qui l’ont fait tomber dans le culte des djinns par son ignorance et sa cupidité. Par exemple, on te dit qu’Allah a un nom secret « Coucou » et si tu répètes « Coucou, tu es mon Dieu » et autres formules tant de fois, tu auras la richesse. Et la personne s’en va vénérer « Coucou » sans savoir de quoi il s’agit… Le sujet de cet article est donc les marabouts qui font le chirk en pensant que c’est l’Islam. Quant à ceux qui ont volontairement vendu leurs âmes au diable et qui traînent consciemment les gens avec eux dans la mécréance, je leur dis : « Je demande à Allah de vous briser par sa puissance et de vous rabaisser au plus bas pour faire de vous un signe pour ses serviteurs ; et peut-être cela sera-t-il une cause de votre repentir ». Puis nous avons visité un parrain des activités islamiques, généreux donateur, soutien indéfectible et responsable aux multiples casquettes dans le domaine islamique. Quand nous avons mené les djinns chez lui, ils dirent : « lui aussi, il fait du chirk. Il dit : ah non, je ne fais pas de chirk ! Ils dirent : si, les bagues qu’il porte. Il dit : ah ! Ces bagues ? Non ce n’est rien. C’est juste quand je vais au village, les vieux me disent qu’avant de partir, je n’ai qu’à passer les voir, et ils me donnent des bagues me disant que c’est la protection. Mais ce n’est rien pour moi ». Bagues de protection ? Que peut-il bien y avoir dans ces bagues qui protègent ? C’est du chirk, des pactes avec les djinns, de la mécréance, et si jamais ça sert à quelque chose, la nuisance sera de loin supérieure. Puis j’ai reçu un jeune qui est venu me parler des formules secrètes qu’il a obtenues. De quoi s’agit-il ? De noms de djinns et d’anges qu’il faut ajouter à la fin de chaque verset. Il nous donne l’exemple : « Alhamdou lillahi rabbil ‘alamine, ya Djibril ». Je dis : mais pourquoi « ya Djibril » ? Il dit : c’est une intercession, il fera en sorte que ta prière sera exaucée. La hawla wa la qowata illa billah ! C’est le chirk, la mécréance ! Tu n’as qu’à être pieux et droit jusqu’à ce qu’Allah accepte ta prière. Nous avons bien sûr amené les djinns qui se cachaient derrière ce stratagème et après leur conversion, ils me dirent : il y a un nom d’Allah que les humains ne connaissent pas. Je dis : aha ! Lequel ? Ils dirent : ahad - unique, et c’est pour ça qu’ils cherchent le secours des autres. Qu’Allah ait pitié de nous ! Qu’avons-nous compris de la religion si nous n’avons pas compris qu’Allah est Unique ? A quoi sert-il d’être musulman si nous vouons un culte à un autre qu’Allah ? L’affaire est tellement grave… Est-ce que ce jeune à qui nous venons de démontrer la mécréance de sa pratique va laisser ça pour suivre le long et difficile chemin de la piété ou succombera-t-il à la tentation du pouvoir mystique et de la richesse matérielle en prenant le raccourci des pactes sataniques ? Qu’Allah le guide et qu’Allah sauve ces dizaines de milliers qui sont pris jusqu’au cou dans les filets du diable. Puis nous avons reçu un frère qui se plaint que l’argent disparait à la maison quand il le dépose. Après m’être assuré avec lui qu’aucun humain ne prend son argent, nous avons ramené les djinns qui faisaient cela. Ils nous ont expliqué que c’est tout un réseau de djinns qui prennent l’argent de personne un peu partout. Et qui bénéficie des prélèvements ? Un réseau de personnes situées elles aussi un peu partout. Mais comment fait-on pour souscrire et bénéficier de ces virements alléchants ? Il faut d’abord exécuter un rituel avec du caca dont ils ne m’ont pas donné les détails, puis faire des dhikrs : ya latifou combien de fois et autres dhikrs qui sont tous bons, des dhikrs de nom d’Allah authentiques et irréprochables. Je profite ici pour souligner deux vérités. D’abord il n’y a pas en Islam de « secrets » car le prophète (s) a dit : « Je n’ai pas laissé une chose qui peut vous rapprocher du Paradis et vous éloigner de l’enfer sans vous la communiquer ». Il y a certes des dons, même des miracles, qu’Allah accorde à qui Il veut, mais la façon d’y accéder n’est pas secrète : la piété et la droiture, le dévouement pour la cause d’Allah et tout ce que le prophète (s) a fait et enseigné et que ses compagnons ont pratiqué et transmis. Il y a certes des conseils personnels que le prophète a donné à certains, en occurrence les califes, des secrets qu’il a confiés à d’autres comme à Houdhayfa les noms des hypocrites et à sa fille Fatima qu’elle sera la première de sa famille à le rejoindre dans la mort, mais des secrets pour atteindre la piété et l’exaucement des prières, cela n’existe pas en Islam. La deuxième vérité est que les djinns musulmans ne considèrent pas la donya. Il arrive, et c’est très rare, que les djinns musulmans viennent spontanément aider un musulman, par exemple pour combattre les djinns mécréants qui l’agressent, ou pour le réveiller pour la prière, mais il n’est pas possible qu’ils l’aident pour obtenir de l’argent ou autre avantage de ce bas monde car de leur point de vie spirituel, ils ne voient pas de bien dans ça. Donc si des djinns vous aident ou vous proposent des formules ou des rituels pour obtenir de l’argent ou des avantages de ce bas monde, soyez sûrs que ce sont des mécréants quelles que soient les apparences pieuses qu’ils prennent et les bons conseils et les belles prières qu’ils prônent. Puis nous avons reçu ce grand imam, aussi grand et respectable que tant d’imams qui ont atteint le sommet de la hiérarchie et issu d’une grande lignée comptant plus de dix grands imams. Il a manifesté sa volonté d’apprendre la roqya et n’a pas caché son désir d’être mon représentant officiel dans sa ville. Il m’a dit qu’il a des formules très puissantes pour soigner les gens, chasser les djinns des femmes et autres situations. Qu’il détient cela de ses aïeux qui se le transmettent de génération en génération. Qu’il y avait une fille possédée et tant d’ustaz n’ont pas réussi à la libérer mais avec cette invocation elle fut guérie. Qu’elle contient des parole du langage des djinns car des djinns l’ont attesté et d’autres mots qu’il ne comprend pas. Je lui ai dit que chez nous ont soigne avec le Coran. Que la roqya se partage en trois catégories. Quand le prophète (s) arriva à Médine, des sahabas sont venus le voir et ont dit qu’ils soignaient, pratiquaient la roqya avant l’Islam. Est-ce qu’ils peuvent continuer ? Il dit : « Récitez-moi vos incantations. Il n’y a pas de mal à soigner pas les incantations tant qu’il n’y a pas de chirk ». Rapporté par Muslim. A partir de ce Hadith, les roqya se partagent en trois catégories : les roqya chirk, qui sont Haram bien sûr ; les roqya « jahiliyya », anté-islamique – qui sont l’équivalent de l’indigénat des guérisseurs traditionnels et qui ne comportent pas de chirk. Ces traitements n’ont aucun lien avec l’Islam puisqu’ils existaient avant l’Islam mais ne sont pas interdits car ils ne contiennent rien qui soit incompatible avec l’Islam. La troisième catégorie est la roqya par le Coran, et c’est la nouveauté que l’Islam a apportée dans ce domaine. La deuxième catégorie, les traitements anté-islamiques, tout en étant autorisés, sont considérés « makrouh » - déconseillés par les savants et il vaut mieux remplacer tout ça par le Coran. Ainsi s’explique le Hadith de 70.000 qui entrent au Paradis sans compte ni châtiment que le prophète a décrits : « Ce sont ceux qui ne pratiquent pas la roqya, ne demandent pas qu’on la leur fasse, ne croient pas au mauvais augure et qui ont pleine confiance en Allah ». La roqya dont il est question dans ce Hadith n’est pas la première catégorie, le chirk, car ce n’est pas un mérite de laisser le chirk qui fera gagner des hauts degrés au paradis mais une condition de la validité de la fois ; ce n’est pas non plus la troisième catégorie, la roqya coranique, que le prophète déconseille puisqu’Allah dit « Nous descendons un Coran qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants » (Israa 82). Donc c’est une bonne œuvre et une façon d’appliquer et de vivre le Coran que de soigner avec le Coran et il n’est pas possible qu’Allah récompense pour la laisser. Il s’agit donc de la deuxième catégorie, les roqya anté-islamiques, pratiques païennes exemptes de chirk, qui sont autorisées mais il est meilleur de les remplacer par le Coran. J’ai donc expliqué à l’Imam que les invocations qu’il utilise entrent dans la première ou la deuxième catégorie puisqu’on ne sait pas si les paroles incompréhensibles sont du chirk ou pas, mais nous n’avons pas le droit de les utiliser en ignorant le contenu. Il dit : effectivement, l’Imam Malik a interdit cela en disant : « wa ma yodrika la’allahou koufr- et qu’en sais-tu, peut-être que c’est de la mécréance ? » J’ai dit : en tout cas, nous pouvons amener les djinns qui sont derrière ces invocations et nous saurons c’est quoi in cha Allah. Il voulait absolument savoir. Nous avons donc amené les djinns. C’étaient des chayatins féroces. Ils ont échappé plusieurs fois au capteur. Certains parmi eux sont morts. Pour finir, ils se sont convertis. Ils ont alors expliqué qu’ils viennent de Tombouctou, que la ville est peuplée des lieutenants d’Iblis, que chaque pilier de la ville est construit sur un crâne humain. Voilà donc la grande révélation : la ville de foi et de science, mère de l’Islam et des sciences islamiques pour une large partie de l’Afrique noire, est aussi la mère du maraboutage. Des fondateurs de la ville, de ses mosquées et de ses écoles ont pactisé avec le diable, des pactes solides et renforcés, pour obtenir d’eux un pouvoir mystique, peut-être pour dominer leurs adversaires féticheurs, ou impressionner les musulmans et les dominer, en tous cas ce sont ces pactes sataniques qui font l’efficacité de ces prière aux noms bizarres, des Khawatim et kolodjan, carrés et formules magique. Il suffit de les prononcer ou les écrire et les pactes sataniques à Tombouctou sont activés et le détachement des diables arrive pour exaucer le vœu de celui qui leur a adressé ses prières. Comme ce sont des milliers de marabouts qui chacun fait des centaines de gris-gris, c’est toute une armée de chayatins qui sont mobilisés pour faire fonctionner les formules sataniques enseignées aux marabouts depuis la source des sciences religieuses ; c’est dire la force des pactes des fondateurs : un crâne humain sous chaque pilier de la ville. L’Imam a été édifié. Son étonnement était indescriptible. Il me dit naïvement : donc si on emploie ces formules, on commet un péché ? Je lui dis : c’est du koufr – la mécréance ! Ya cheikh ! Est-ce que vous vous imaginez qu’après tout ça, l’Imam est parti en disant : mais est ce que je pourrai laisser ça alors qu’on le fait depuis mes aïeux ? Par la grâce d’Allah il est revenu après deux jours nous remercier car il allait beaucoup mieux – nous l’avions traité car il souffrait depuis des années. Il avait enlevé ses bagues et m’a dit qu’il a laissé les invocations des djinns. C’est cette situation qui m’a poussé à écrire cet article. Pour avertir et réveiller tous ces marabouts qui ne savent pas les fondements sataniques de leurs méthodes et qui pensent jouir d’une grâce divine. Qu’Allah les réveille et les guide et les sauve car malgré leur bonne intention et leur amour pour la religion, leur ignorance de la gravité de leurs actes n’est pas une excuse, et les gens qui les suivent ne sont pas excusés non plus. Puis il y a eu un autre évènement encore. Un autre imam, très croyant, très pratiquant, très respecté qui avait appris la roqya avec nous, après un temps avait arrêté et était tombé gravement malade, a échappé à la mort. Il me racontait sa maladie et sa souffrance, bien sûr d’origine mystique, et me demandait les nouvelles des membres du groupe qu’il avait rencontrés il y a deux ans. Par la grâce d’Allah, ils avaient tous évolué dans le mariage, les enfants, le travail et étaient en parfaite santé. Je rassure toujours les gens qui demandent si la roqya est dangereuse en montrant que je me porte bien par la grâce d’Allah ainsi que ma famille et aussi l’ensemble de mes élèves, ce qui n’exclut pas les épreuves dans la vie, mais ces épreuves sont beaucoup moins graves que la souffrance de nos patients, sauf ceux de mes élèves qui ont dévié, tentés par les femmes ou l’argent ou le pouvoir mystique, ils subissent alors l’éducation d’Allah qui consiste en une punition qu’il n’oubliera jamais de sa vie et suite à laquelle soit il revient à la droiture, soit il quitte la roqya pour reprendre une vie de musulman moyen ou superficiel. Donc les souffrances de cet Imam et son abandon de la roqya ne peuvent s’expliquer que par une déviation qu’il a commise. Effectivement nous avons effectué le captage et les djinns ont dit que dans sa bague de protection se trouvait un djinn qui informait la sorcière de tous ses faits et gestes ! Inna lillahi wa inna ilayhi raji’oune ! Mon frère ! Mais qu’est-ce que tu cherches dans une protection ? Une protection contre les ennemis ? Une protection contre le mauvais œil ? Un pouvoir pour impressionner les gens quand tu te lèves pour prêcher ? Laissez tout ça ! Il n’y a que la voie de la piété jusqu’à ce qu’Allah t’accepte, l’engagement et les sacrifices pour la religion jusqu’à ce qu’Allah t’aide car « Allah aidera certainement ceux qui soutiennent sa religion », aider et guider ces serviteurs car « Allah accorde sa miséricorde à ses serviteurs miséricordieux ». Prenez la vie vers Allah seul et laisser toutes ces protections imaginaires, ces formules stupides et tout ce qui n’est pas dans les sources de l’Islam et la voie du prophète. Ensuite nous sommes allés visiter le grand imam. Je vous demande de ne pas chercher le grand imam de quelle ville. Il fut très ravi de notre travail dans la roqya et nous adressa ses chaleureux remerciements. Mais voilà qu’au dessus de sa porte qui donne sur la cour il est écrit en arabe : « Haybout anta llatif alkabir ». J’ai essayé en vain de comprendre le mot « Haybout » en arabe ou un mot voisin qu’on aurait mal écrit. Finalement, j’ai demandé ce que signifie « Haybout ». L’imam répondit avec une certaine gêne et en présentant la chose comme dérisoire : « c’est un nom de djinn ». Je dis : « Donc, Haybout, c’est toi Allatif Alkabir, c’est bien ça ce que ça veut dire ? » Il dit : « oui ». Je dis : « Mais on ne peut pas dire ça, il faut écrire : Allahoumma anta llatif alkabir ; Ô Allah, c’est Toi le Doux et le Grand ». Il dit : « Ah, d’accord, on va changer ça ». De retour au centre, nous n’avons pas manqué de chercher « Haybout ». Dès qu’on prononçait son nom, des armées de djinns mécréants affluaient. J’ai dit : « Je n’ai pas besoin de discuter avec vous, c’est Haybout que je cherche ». C’est un djinn mécréant extrêmement puissant qui ne se déplace pas, et pour cause, il faut voir le nombre de gens qui l’adorent et affichent cette adoration. Finalement, il est venu, et bien entendu il ne souhaitait pas se convertir. Avec la persévérance de la lecture de la parole d’Allah qui est la plus haute, il dit : « Je m’avoue vaincu » et se convertit. Et que donne Haybout en échange de ce culte ? Le pouvoir ! Ah, pour devenir grand imam il y a peut-être besoin d’un coup de pouce car la compétition est rude. Celui qui fera la meilleure offrande à Satan sera sélectionné. Et voyez la condition remarquablement intelligente du culte de « Haybout » ? Il faut afficher sa chahada en version « Haybout » au-dessus de sa porte qui donne sur sa cour en caractères noirs et très clairs pour que tout visiteur qui sait lire l’arabe puisse le lire distinctement, aussi net que si on écrivait : « Voici le temple de Haybout ». Pouvez-vous compter le nombre d’imams, de savants, d’ustaz et d’élèves coraniques qui ont défilé dans sa cour depuis son intronisation ? Et connaissez-vous le nombre total de ceux qui lui ont signifié que cette phrase était de la mécréance ? – avant que je ne passe. Le chiffre est très facile à retenir : zéro. C’est ainsi que le pacte satanique de Haybout fait pénétrer le mal dans le cœur de tous ceux qui le voient et ne disent rien, se pliant ainsi à sa volonté, n’osant pas lever le petit doigt et reconnaissant leur petitesse devant la suprématie de Haybout. Une dernière information : si vous êtes tentés de demander un service à Haybout en échange d’un culte, sachez qu’il est aujourd’hui un terrible guerrier d’Allah et ne manquera pas de vous attaquer de toute la puissance qu’Allah lui a donnée car Allah dit : « Combattez les alliés du diable » et tous les mouchrikins – associateurs – sont les alliés du diable. Qu’Allah nous accepte et nous guide et envoie sur les musulmans un vent de guidée et de repentir, une pluie de miséricorde et de pardon, un soleil de lumière divine et de vérité et un jour nouveau où Sa parole sera la plus haute, Sa justice règnera et Sa religion s’élèvera.