FRANCE - ANGLETERRE (JUIN 2012)

Louange à Allah et prière et paix sur son prophète,

Les derniers jours en France en région parisienne virent une grande affluence de patients à cause de la forte demande et la petite durée du séjour. Cela engendra plusieurs problèmes dont le premier est le dérangement du voisinage qui a mis en péril notre utilisation du local. Nous n’avons toujours pas de solution pour les campagnes à Paris et nous espérons des propositions. Le deuxième inconvénient est une impression de bousculade et de négligence dans le traitement. Qu’Allah nous préserve de chercher l’argent avant la guérison des patients ; par la grâce d’Allah la chose qui nous permet de faire ce que nous faisons est bien la guérison et la satisfaction de nos patients. Comparés à d’autres raqis, vous pouvez trouver qu’on prend moins de temps ou que nous lisons trop vite, ou que ce n’est pas moi directement qui fait la lecture ou le captage, qui d’ailleurs n’est pas comme les vidéos de you-tube, mais très rapide et fait en groupe. Alors, opération commerciale pour arnaquer les gens ? Qu’Allah nous en préserve. Je vais donc expliquer le principe de ma méthode in cha Allah, et nous nous efforcerons de mieux informer les patients pour les prochaines campagnes. Nous soignons les problèmes de djinn, sorcellerie et mauvais œil. Pour le mauvais œil, c’est le plus léger des trois problèmes et son traitement est inclus systématiquement. Pour le djinn, la plupart du temps il est lié à la sorcellerie et combattre le djinn sans enlever la sorcellerie est fatiguant pour le djinn, le patient et le raqi sans grand résultat ; l’essentiel est d’identifier la sorcellerie et de la retirer et le djinn part le plus souvent de lui-même. La sorcellerie se fait de quatre façons : soit elle est mangée, et on l’enlève avec la tisane de sana avec sidr qu’on donne aux patients à boire chez eux. Soit elle est déposée dans le corps, et pour cela nous faisons des ventouses à tous les endroits du corps susceptibles d’en avoir, de toute façon la ventouse est un remède de 40 maladies et ne fait pas de mal, mais bien souvent les douleurs, lourdeurs et disfonctionnements comportent une part de sorcellerie, djinn ou mauvais œil et les patients sont soulagés dès qu’on fait les ventouses. Les ventouses doivent être accompagnées de lecture pendant 20 minutes et ne doivent pas rester trop longtemps ; pour cela la lecture de roqya n’est pas plus longue que ça, mais l’efficacité de la lecture est grandement améliorée avec les ventouses. Elles agissent sur la sorcellerie et les djinns comme un aspirateur qui aspire un fantôme qu’on ne peut combattre avec des coups de poings ou de couteaux. La troisième façon de faire la sorcellerie est symbolique : on prend une chose portant la trace de la victime comme ses cheveux, sa photo, son habit, la trace de ses pas, son prénom avec celui de sa mère ou même le sang des règles ou autres sécrétions, on fait des rituels comme des nœuds, des sacrifices, ou plusieurs types d’ingrédients en récitant les incantations sataniques, puis on le dépose dans un cours d’eau, un puits, un cimetière, un arbre, un égout, etc. et tous ces effets vont toucher le patient. Quand ce type de sorcellerie a été faite au prophète (s) il fut malade et pria longuement jusqu’à ce que les anges lui indiquèrent la sorcellerie et il alla avec les compagnons la retirer du puits et il récita dessus et la sorcellerie se défit. Le problème pour nous est que nous n’avons pas les anges pour nous orienter et la plupart du temps l’endroit est inaccessible même si on pouvait le connaître. Aussi la méthode que j’utilise est de soigner chaque type de sorcellerie avec un verset du Coran : nous avons une liste de 45 versets pour soigner 45 types de sorcelleries et les façons de les diagnostiquer selon les symptômes, sans avoir recours à un djinn ou une méthode spéciale. Par la grâce d’Allah nous sommes arrivés à cette méthode simple et hautement efficace après des années d’expérience et des dizaines de milliers de patients traités. Au cours de la consultation, nous identifions les sorcelleries utilisées et c’est la liste que nous marquons sur la fiche. Bien sûr, si vous suivez le cours ou vous lisez le livre, vous pouvez reconstituer votre diagnostic vous-mêmes et tout le principe de ma méthode est qu’elle est compréhensible et il est possible de l’apprendre et de l’appliquer moyennant un minimum de formation. Je ne peux qu’encourager les patients ou leurs proches en ce sens : à partir du moment où vous savez lire le Coran et vous respectez les obligations fondamentales de l’islam vous pouvez vous traiter ou traiter vos proches, ou bien venir une fois pour un premier traitement puis continuer la même chose chez vous chaque fois que cela est nécessaire. Maintenant nous avons imprimé les 45 versets pour les sorcelleries symboliques avec les versets de base de la roqya pour que la personne parte avec le papier simplement et le dilue lui-même avec l’eau à la maison car auparavant nous préparions l’eau et chacun devait repartir avec 12 à 18 bouteilles, donc certains se disent à quoi bon faire un diagnostic détaillé si au final chacun aura les 45 versets à diluer ? D’abord cela permet d’améliorer le traitement car ce ne sont que des versets rajoutés au traitement et ça ne peut faire que du bien, notamment s’il y a quelques types de sorcellerie qui n’ont pas été décelés, deuxièmement, le fait de déceler les sorcelleries et de les noter les affaiblit car par nature les djinns et la sorcellerie sont des choses invisibles et le fait de les connaître et de les identifier les affaiblit et diminue leur effet. Enfin, quand la personne revient pour un suivi, il nous sert de savoir ce qui avait été diagnostiqué en premier pour savoir si la même chose continue ou diminue ou s’il y a un élément nouveau etc. Le 4ème type de sorcellerie est la sorcellerie par contact, le plus souvent piétinée ; elle provoque des douleurs et lourdeurs dans les jambes et souvent des problèmes de peau et des eczémas qu’on appelle psoriasis. Elle se traite avec les ventouses, le lavage, l’huile et l’encens.

En ce qui concerne les djinns, effectivement 20 minutes de lecture sont insuffisants pour les enlever, mais je vous ai expliqué que toute la méthode se concentre à enlever les sorcelleries qui sont la raison première de leur présence, et s’il n’y a plus de sorcellerie ils partent d’eux-mêmes le plus souvent car le traitement anti-sorcellerie les attaque aussi. Mais nous utilisons le captage pour enlever les djinns : vous avez les explications de cette méthode sur mon site. Ca consiste à amener vos djinns chez une autre personne, le capteur, un ex malade qui travaille maintenant avec nous, pour les convertir et les faire partir. La procédure est effectivement déroutante de simplicité : en quelques secondes, le djinn vient chez le capteur, parle et se convertit, comment est-ce possible ? Le capteur a des ouvertures sur le monde des djinns du fait d’avoir été touché par le passé. Avec le douâa et les versets, les djinns qui vous font du mal sont aspirés dans le capteur et peuvent parler immédiatement. Cela les confronte directement avec la puissance d’Allah qui les a amenés dans ce nouveau corps. Nous entamons directement avec des versets qui détruisent les sorcelleries et les amènent à se convertir. Le fait de se retrouver dans ce nouveau corps change complètement leur vision du monde, et tellement de djinns se sont convertis avant eux dans ce corps qu’ils trouvent l’enregistrement des processus de leurs conversions dans le mental du capteur et ainsi ils disent la chahada d’eux-mêmes. Nous faisons le captage systématiquement pour tous les patients, et le fait de le faire par groupe ne change rien à son efficacité. Nous demandons parfois combien il y a de sorcellerie avec chacun mais en fait c’est juste pour vous rassurer que les djinns de chaque personne sont venus. On ne peut jamais prendre les paroles des djinns comme certitude, pas forcément parce qu’ils mentent mais parce que leurs connaissances sont toujours partielles, par exemple il suffit qu’il y ait plusieurs sorcelleries pour qu’ils en voient certaines et pas d’autres, et quand on enlèvera celles qu’ils voient les autres leur apparaîtront, ou bien des djinns peuvent se cacher d’eux et ils ne les voient pas. Donc le diagnostic et le traitement ne sont jamais basés sur les paroles des djinns mais sur le diagnostic en fonction de vos symptômes. Quand les djinns donnent des informations, c’est comme une personne qui a fait un trou dans un mur et regarde dans une maison : si on fait un trou ailleurs, on verra autre chose. Donc la vision est partielle, mais toujours meilleure que sans trou du tout. Ce qui est sûr, c’est que nous ne demandons pas aux djinns qui a fait la sorcellerie, et même si cette information apparaît, elle n’est jamais certaine et elle n’est pas utilisable pour accuser la personne. La plupart du temps, ça ne vous servira pas à vous protéger et la meilleure chose à faire pour empêcher que la personne recommence est de demander à Allah de vous la ramener en rêve et de la tuer, comme cette sœur qui me raconte pendant que j’écris ce rapport qu’elle a frappé la personne qu’elle suspecte dans son rêve, puis elle a fait un grave accident de voiture et depuis elle la regarde avec peur ; voilà, le sorcier ou la personne qui demande la sorcellerie a compris qu’il a attaqué plus fort que lui et c’est lui maintenant qui a peur que tu le finisses. Maintenant, le captage a des limites : il arrive qu’on n’attrape pas tous les djinns de la personne car certains sont trop intimement liés à elle ; il arrive que pendant la période du traitement de nouveaux djinns entrent chez la personne car les accès sont encore présents tant qu’elle n’a pas fini tout son traitement, ou bien que la sorcellerie comporte un système automatique de renouvellement des djinns, ou bien que les personnes s’aperçoivent qu’elle s’est traitée et lui refont la sorcellerie, ou qu’on lui refait la sorcellerie tout simplement, ou qu’il y ait des djinns dans la maison ou le travail ou chez des membres de la famille et qui se trouvent attirés par ce corps vidé de djinns. Pour cela dans le captage, nous demandons systématiquement de ramener les djinns de la maison du patient, de sa famille, de son travail et de tous les sorciers qui les ont envoyés ; ils viennent effectivement ; mais l’efficacité n’est pas aussi bonne que pour les personnes présentes, mais ça réduit les risques. Si le patient a un problème bien spécifique dans son corps ou sa vie, nous allons essayer d’insister dessus dans le captage pour retirer au maximum les djinns liés à ce problème. Si le patient est en crise ou a des manifestations physiques, nous allons in cha Allah continuer le captage jusqu’à ne plus rien trouver chez lui. Une chose qui nous aide dans le captage est la liste des gens qui ont un lien avec le patient : toute personne malade ou possiblement atteinte dans sa famille, ainsi que toute personne susceptible de lui nuire par la sorcellerie, aussi n’hésitez pas avant de venir ou sur place d’écrire des listes aussi longues que possible de vos proches que vous souhaitez aider par le captage ou des personnes que vous suspectez ; si vous avez consulté par le passé des voyants ou des sorciers ou des personnes douteuses, qu’Allah vous pardonne, marquez-les aussi. Qu’est-ce qui va se passer ? On va faire le captage pour eux, donc enlever les djinns qu’il y a avec eux pour les convertir ; s’ils sont victimes, ils seront soulagés in cha Allah d’une partie du problème, et si ce sont des coupables leur pouvoir va s’amoindrir en enlevant leurs djinns. Nous envoyons systématiquement les djinns combattre les sorciers pour qui ils travaillaient ainsi que les gens qui demandaient la sorcellerie, mais nous n’avons pas de garantie sur le résultat. Des fois le résultat est spectaculaire comme ce frère qui me dit qu’après le captage le sorcier s’est pendu et des fois nous ne voyons rien et les sorciers continuent à faire leur travail comme s’il ne s’est rien passé. Bon, je pense avoir fait le tour pour vous expliquer les mécanismes de ma méthode et pourquoi cela se passe si rapidement et ressemble à une usine à la chaîne, et pourquoi aussi ce n’est pas un travail qui est lié à ma personne mais à la procédure elle-même. Beaucoup s’attendaient à ce que je les soigne, c’est-à-dire que je leur lise moi-même le Coran, et cela n’est pas possible et ce n’est pas mon but de soigner moi-même tout le monde, mais mon but est de développer des solutions qui peuvent s’appliquer partout et par un maximum de gens et qui marchent par la grâce d’Allah, donc le plus souvent je me réserve le diagnostic qui est le fil directeur du traitement qu’on va vous administrer, parfois je procède au captage, mais le reste : ventouses, lecture et explications, ce sont mes élèves qui le font et ma responsabilité est de m’assurer que c’est fait correctement. Plusieurs aussi s’étonnent de la rapidité de la lecture. Il y a la raison qu’en roqya nous sommes dans une situation de combat et il faut lire avec force et rapidité. Par ailleurs, les ventouses ne doivent pas être maintenues trop longtemps sur la personne. Mais la lecture ne doit pas être si rapide que les lettres sont mélangées ou mal prononcées, et pour cela je demande à mes élèves et mes centres partout de vérifier la lecture et de se faire écouter par d’autres pour s’assurer que chaque lettre est prononcée de façon compréhensible autrement ce ne sont plus les paroles d’Allah que nous lisons ; essayez aussi d’améliorer la prononciation de chaque lettre, qu’Allah nous enseigne et nous aide.

Il y a quelques nouveautés dans les traitements :

1) Nous avons appris à faire les ventouses sur les cheveux, donc sur la tête sans raser les cheveux. Ca se fait uniquement avec les ventouses plastiques à pompe. Il faut du sirop de glucose, disponible en grandes surfaces ou sinon je pense qu’on peut préparer soi-même comme la formule du sucre et citron pour épiler. Le sirop de glucose est très collant, vous en mettez sur le cuir chevelu où vous voulez placer la ventouse, puis aussi sur la ventouse tout autour, puis vous coupez (incisez) et vous placez la ventouse. Essayez de placer la ventouse d’abord sans couper et quand vous voyez que ça tient retirez incisez et posez à nouveau. Alhamdou lillah, ça va aider nos sœurs pour qui il est difficile de raser sur la tête et certains frères aussi.

2) Quand nous donnons la feuille de versets au patient pour diluer, nous lui demandons en plus de lire les sourates essentielles de la roqya dans l’eau : Fatiha, Ayat Korsi, les trois Qoul et les trois versets de Moussa alayhi salam (7/117-122, 10/81-82, 20/68-70), 11 fois chacun. Cela renforce le traitement qu’il va faire et en plus fait participer le patient et le responsabilise devant sa maladie. En même temps, on peut demander au patient de lire plus de versets sur l’eau, notamment s’il a un problème très spécifique on lui donne à lire le verset du symbole en question 100 fois sur l’eau et cela augmentera considérablement ses chances de guérison in cha Allah ainsi que le responsabiliser davantage. Par ailleurs, si le patient pratique lui-même des dhikr ou lectures ou prières chez lui, nous lui conseillons de placer l’eau et les produits devant lui quand il fait ses invocations de manière à récupérer leurs bénéfices dans son traitement. Bien entendu, au moment de toutes ces lectures il peut profiter pour ajouter les produits de ménage, de cuisine, de lessive et les produits corporels pour lire dessus, ainsi le Coran agira par toutes ces voies in cha Allah.

3) Il est très utile pour un patient d’apprendre le Coran. Plusieurs patients me demandent quel dhikr faire pour les aider à guérir. Dans le processus mental et spirituel de guérison, le dhikr qu’il faut pour chasser les djinns est celui qui absorbe le plus l’attention de la personne. Dans tout dhikr, vous pouvez et vous devez faire l’effort de vous concentrer pour être pleinement dedans. Mais certaines situations vous aident d’office à vous concentrer, par exemple quand vous lisez les versets dans l’eau de votre traitement, nous l’avons cité, ou quand vous faites des douâas de malédiction pour les sorciers. L’apprentissage du Coran oblige aussi à se concentrer pleinement. Donc apprenez la sourate que vous voulez, puis priez pour réviser ce que vous avez appris. Passez ainsi un maximum de temps entre apprentissage et prière. Et même si les djinns vous déconcentrent et vous empêchent d’apprendre, affrontez-les et forcez-vous à apprendre. Si vous avez vraiment du mal à retenir, recopiez les sourates ou les passages que vous voulez apprendre. Si vous ne savez pas lire l’arabe, je vous conseille d’apprendre d’abord à lire l’arabe selon la méthode sur mon site, et ne pas essayer d’apprendre le Coran en phonétique ou à l’oral.

4) Le combat mental du patient a toujours été important, l'article est en pièce jointe.

5) Quand le djinn se manifeste chez le patient, c’est une occasion de bien avancer sur le cas du patient surtout si ça ne se termine pas avec le captage et que ça se répète souvent chez le patient. On frappe le cou du patient légèrement en continuant la lecture et on essaye de temps en temps de discuter avec le djinn. S’il parle, on lui demande directement pourquoi il est là. S’il répond on s’efforce de régler son problème avec des versets et de lui proposer l’Islam. Dès qu’un djinn a accepté l’Islam, on lui demande d’appeler les autres et on engage un processus de captage sur le patient. Donc il ne faut pas laisser le patient partir dans cet état ni se contenter de la manière forte alors qu’il est possible de discuter avec les djinns.

6) Un frère très cultivé en Roqya m’a rapporté un verset pour renvoyer la sorcellerie sur ceux qui l’ont fait, même si ce verset était utilisé au début pour inverser le mauvais œil : « farji’ il-basara hal tara min foutour, thoumma rji’ il-basara karratayni yanqalib ilayka l-basarou khasi’an wahouwa hasir » (Royauté 3-4). Lisez 100 fois dans l’eau du traitement.

7) Nous avons trouvé un verset qui aide pour la sorcellerie mangée : « yousharou bihi ma fi boutounihim waljouloud » (Pèlerinage 20) « Cela rôtit ce qui est dans leurs ventres ainsi que les peaux ». Au moment de boire le sana après l’avoir bouilli récitez dessus 30 fois.

8) Ajoutez dans le captage après avoir amené tous les djinns que vous pouvez « inna fatahna laka fathan moubina » (l’Ouverture 1) et Allah vous donnera de nouvelles ouvertures in cha Allah.

9) Quand le djinn bouge trop chez la personne, lisez « wa lahou ma sakana fillayli wannahari wahouwa ssami’ al’alim » (Bestiaux 13) pour qu’il se tranquillise. Nous avons trouvé des djinns tellement rapides que les autres ne les voient pas et avec ce verset ils se stabilisent et on peut les attraper.

Par la grâce d’Allah, les deux semaines à Londres ont été très bénéfiques. Le centre ouvert depuis deux mois était en train de mourir faute de patients et d’élèves car le bouche à oreille avait atteint ses limites et les frères qui se relayent de la France et de Belgique restaient presque seuls à le gérer. Nous avons commencé par rencontrer l’imam principal de la grande mosquée de Londres Est, un mufti bangalais qui chapeautait un groupe de 9 raqis dans leurs réunions mensuelles et validait les méthodes de roqya. Ce sont d’ailleurs deux de ces raqis qui se sont intéressés à nos méthodes et investis pour nous aider et se former. Le mufti fut très content de nos méthodes et nous ouvrit sa mosquée. De là les demandes allèrent se multipliant et je pus donner deux sessions de formation de 3 heures et 4 heures au fameux Ibrahim collège pour les niveaux I et II devant plus de 80 hommes et 20 femmes et par la grâce d’Allah je me suis trouvé à la fin à faire 4 interventions par jour.

Ce passage en Angleterre est une importante ouverture pour plusieurs raisons. D’abord il n’y a pas eu de problème de taawiz (gri-gri en indo-pakistanais) et je fus très heureux et soulagé de rencontrer une population et des savants indo-pakistanais qui ont déjà rejeté les taawiz. Ensuite le débat autour du captage a eu lieu dans un esprit de curiosité et d’éclaircissement, j’en loue beaucoup Allah car c’est l’approche passionnelle qui rend stérile la discussion. Ensuite, nos services et nos tarifs ont balayé toute concurrence possible et voilà que ce qui était tabou et inaccessible devenu simple et banalisé. Puis un des acquis les plus importants est ce groupe de raqis décidés à s’initier à nos méthodes et à gérer le centre par la grâce d’Allah. Enfin c’est une ouverture par la grâce d’Allah vers le monde anglophone, et les demandes ne tardèrent pas à se manifester pour le Bangladesh, le Pakistan, l’Inde et l’Afrique du Sud, qu’Allah facilite toutes ces campagnes.

Nous voici repartis en Tunisie jusqu’à fin août in cha Allah où vous pouvez suivre certaines de mes interventions sur la radio Zitouna qui est sur la parabole, puis 15 jours à la Réunion avant le pèlerinage in cha Allah, l’Italie, l’Angleterre, l’Allemagne, le Maroc et l’Afrique du Sud, aucune date n’est encore fixée. Qu’Allah nous aide et nous accepte au service de l’Islam et des musulmans.