GUINEE BISSAU (FEVRIER 2016)

Louanges à Allah et prière et paix sur son Prophète.

Ce fut la première campagne dans ce pays lusophone (de langue portugaise) qui fait un triangle avec l’océan Atlantique à l’ouest, la Guinée Conakry au sud et le Sénégal au nord, deux pays où mes centres sont installés depuis 2010 et 2008 respectivement. C’est bien sûr la barrière de la langue qui a provoqué ce retard, mais aussi le fait que la Guinée Bissau est isolée islamiquement : elle ne participe pas aux mouvements régionaux comme les rencontres des étudiants, et on ne voit guère de Bissau-Guinéens venir pour une cause islamique.

Le pays contient un million et demi de population, y compris les étrangers. Il n’y a aucune montagne, juste une colline quelque part, et toute la terre est basse : on voit souvent les rizières inondées juste deux ou trois mètres plus bas que la route. Donc toute la terre est cultivable et fertile. Est-ce la raison de la paresse de la population ? Il semble que ce revenu minimal et facile leur suffit et inhibe leurs ambitions. Le pays ne contient aucun gisement, du moins rien n’est exploité. Le pays n’a eu aucune stabilité politique depuis l’indépendance, et, faute de mieux, l’armée et le pouvoir se sont enrichis en organisant le trafic de drogue entre l’Amérique du Sud et l’Europe ; c’est dire quel point atteint la corruption et la mauvaise gestion, et il y a quelques années, la CIA a arrêté l’amiral, chef d’état major des forces navales pour trafic de drogue. Il en résulte qu’il n’y a aucune usine dans le pays, l’électricité même est récente et fort capricieuse. La pauvreté est la généralité, les gens vivant avec des miettes et dans des conditions très primaires, mais il y a d’autres qui ont trouvé les moyen de posséder de grands 4x4, donc un écart de classes assez frappant. Au niveau des mœurs, nous avons tous été choqués par les tenues des femmes, très souvent en petites culottes ou minijupes très courtes, même en traversant un village une femme porte un seau d’eau sur la tête et remonte son pagne à mi-cuisses. Nous étions en période de carnaval où c’est la concurrence aux tenues débauchées dans l’espoir de décrocher un prix et un voyage en Europe. Il y avait des manifestations un peu partout dans la ville, et à côté de chez nous les frères sont partis capter et ont trouvé qu’un groupe de filles dansait sur un podium au milieu d’une foule immense habillées en peinture uniquement, qu’Allah nous préserve. Il y a un coin de prostituées arrêtées toute la nuit dans des grandes places en centre ville, mais les gens nous affirment qu’énormément de femmes pratiquent cette activité sans s’arrêter de la sorte dans la rue. Nous avons donc profité pour faire la tournée des prostituées et elles en furent réjouies et appelaient leurs copines à venir pour le captage ; malheureusement, malgré leur enthousiasme et nos relances, aucune n’est venue pour le traitement gratuit.

Au niveau de l’Islam, le groupe de daâwa est le plus actif, avec des sorties vers le Sénégal et des groupes qui viennent de plusieurs pays différents, ensuite les sunnites de Guinée Conakry qui ont plusieurs écoles et mosquées, puis il y a l’AMA qui sont très actifs, et un groupe égyptien sous la tutelle du cheikh Wahid Abdessalam Bali, dont j’ai rencontré le responsable et cet échange fut très intéressant. Ce responsable, un jeune qui approche la quarantaine, était diplômé pour tous les livres de hadith et de tafsir, il avait présidé à l’établissement d’une université islamique en Centre Afrique et le voici en Bissau pour le même projet. En plus des cours qu’il donne à l’université pour les arabisants uniquement, il passe tout son temps à donner des cours à des individus ou des groupes. Il m’a expliqué que le cheikh Wahid fait rarement la ruqya puisqu’il a assez d’élèves pour le faire, et qu’il passe la moitié de son temps dans les pays du Golfe pour récolter des fonds et l’autre moitié dans les pays africains pour installer des écoles, des mosquées, des orphelinats et des dispensaires. Je lui ai aussi montré toutes nos méthodes dont le captage et il a tout apprécié, et aussi échangé sur les tafsirs ce qui lui a beaucoup plu.

Par contre, en langue portugaise, il n’y a pas grand-chose. Les 9 pays lusophones au monde sont le Portugal, Brésil, Mozambique, Guinée Bissau, Guinée équatoriale, Angola, Cap Vert et d’autres petites îles. Il en résulte qu’il n’y a pas une communauté musulmane lusophone assez importante pour traduire et écrire comme ce que nous connaissons en français ou en anglais, sans parler du turc ou de l’ourdou et je ne connais pas de conférenciers internationaux en portugais. Donc j’en appelle aux frères au Portugal et au Mozambique pour soutenir l’Islam en Guinée Bissau avec des livres et programmes scolaires et autres jumelages car on ne peut se contenter de l’islam enseigné en arabe et il faut une solution plus large pour la communauté musulmane.

Le résultat de la campagne fut un démarrage très lent car le groupe qui s’était engagé à nous recevoir et nous soutenir nous a royalement abandonnés sans explication : à cause de mauvaises expériences passées ou par crainte du terrorisme, Allah seul sait. J’avais décidé de ne pas partir à l’aventure dans un pays sans soutien, où on va se retrouver à chercher une maison, puis des contacts, puis des autorisations, puis des émissions etc. car cela prend beaucoup de temps pour peu de résultat et avec mon âge qui avance et tous les pays qui demandent des campagnes, je dois choisir ce qui est le plus productif, mais Allah a ses raisons et nous Lui faisons confiance et nous croyons que la campagne de 23 jours – mais d’autres m’ont devancé et continuent encore après moi – sera bénéfique à ce pays. La bonne nouvelle fut la découverte de quatre personnes pratiquant déjà la ruqya par notre méthode : trois venant du Sénégal et un arabisant ayant appris avec mon livre. Nous avons finalement réussi à décrocher un passage à la télé ce qui amena un peu de monde. Malgré nos prêches quotidiens dans les mosquées et l’enthousiasme des auditeurs et les takbirs en voyant le captage, peu de personnes venaient pour le traitement que nous avons baissé à 15.000 F CFA soit 22€. Heureusement que dans deux autres villes, Bafata et Gabou, les résultats étaient meilleurs, car là, les sunnites et les Tabligh étaient tous avec nous pour la formation et la communication ; donc cela fait en tout 5 centres que nous laissons en Guinée Bissau. Par contre, dans tous les endroits, l’équipe a été choquée de tous les gris-gris que portent les gens ; on se croirait vraiment à l’âge d’ignorance comme si la science de l’Islam n’était jamais arrivée.

Par la grâce d’Allah, nous avons profité du vide en patients et élèves pour travailler sur le groupe et j’ai pris de nouvelles dispositions. D’abord chacun doit avoir un cahier et un stylo et tout noter à chaque cours, pour ensuite apprendre consciencieusement jusqu’à être capable de reproduire le cours. Depuis longtemps je suis lassé de répéter les cours maintes fois sans que personne ne soit capable de les refaire. C’est pour cela que je reste indispensable car personne n’est capable de faire ces prêches, et on ne peut presque pas envisager de campagnes sans moi. J’ai aussi sélectionné un frère pour rédiger complètement ces cours pour les diffuser plus facilement et que chacun se mette à les travailler. Comme les frères commencèrent à apprendre les cours de tafsir, je leur demande maintenant à chacun de donner des cours de tafsir dans sa mosquée tous les jours après soubh ; cela sera in cha Allah un excellent entraînement. L’autre décision est d’installer les tarawih tous les soirs pour renforcer notre spiritualité et éliminer ces soirées de causeries inutiles qui tuent le travail islamique. Ces deux dispositions ont relevé le niveau et renforcé les liens dans tout le groupe.

A côté du travail sur les humains de sensibilisation, de traitement et de formation, il y eut un grand travail sur les djinns qui sont pour nous plus accessibles que les humains, et nous avons fait notre possible pour nettoyer au maximum le pays. En plus du captage systématique avec les patients, pour leurs sorciers et dans les mosquées et radios où nous prêchons, nous avons poursuivi une stratégie établie en Guinée Conakry qui est d’arpenter les marchés et de faire un captage tous les 50 m ; les gens se réunissent pour voir, puis nous leur expliquons et distribuons les prospectus. Bien sûr c’est une opération de communication mais aussi de nettoyage pour ces marchés et ces gens. Je vais aussi vous citer les moments les plus remarquables dans les captages.

1) Arbres

Ce sont les fromagers : grands arbres impressionnants avec des racines sortant de terre, un était tellement grand ma cha Allah que les racines étaient utilisés comme bancs, et qui ne donnent pas de fruits, qui sont choisis comme lieux d’adoration et de sacrifices, car l’animisme est bien présent en Guinée Bissau ; l’Islam représente 57% de la population, le christianisme est représenté par une multitude d’églises, mais l’animisme est bien dans les mœurs. Donc nous allons vers ses arbres pour capter. Nous avons fait cela au grand marché, en plein milieu du marché, juste à côté de la mosquée sunnite, et les gardiens de l’arbre ont refusé, un criait même : vous êtes venus pour enlever nos djinns ! Donc nous nous sommes éloignés de quelques mètres et nous avons fait le captage. Le djinn refusait et il y eut une belle bagarre tandis qu’une foule nous entourait. Il accepta finalement l’Islam ainsi que tous ses collègues. C’est quand nous commençâmes à partir qu’un des responsables vint et se mit à crier que s’il était là il nous aurait frappés avec sa machette pour nous empêcher de faire cela, mais en l’occurrence il n’eut que les cris pour lancer sur nous. Après le captage de ce premier arbre, nous eûmes quelques vagues de djinns en colère qui vinrent se venger, puis plus rien. Nous allâmes visiter un autre arbre, bien enfoui dans un quartier, mais là nous quittâmes le quartier pour faire le captage dans la voiture car les frères de daâwa étaient déjà venus prêcher contre l’arbre et les gens du quartier voulurent les frapper, donc nous préférâmes éviter les tensions. Je découvris ensuite lors d’une marche matinale un autre arbre adoré dans notre quartier ; il était le plus impressionnant de tous, avec des racines comme des bancs, l’arbre était tellement grand que deux autres arbres poussant à côté s’étaient confondus à lui. Il y avait aussi une petite cabane ou étaient accrochés des crânes de bœufs et qui contenait divers éléments de culte. De nombreuses bouteilles de bière utilisées pour les cérémonies trainaient aux abords de l’arbre. Toutefois le captage fut très simple car l’ensemble du culte des arbres était déjà bien diminué.

2) Carnaval

Je vous ai dit quelle catastrophe comportementale était le carnaval. De plus, les voitures étaient interdites de circulation de 13h à 23h donc nous ne pouvions plus aller prêcher dans les mosquées. Donc nous nous sommes consolés en sortant les nuits et en faisant le tour de tous les sites de la fête pour capter les djinns. La dernière nuit du carnaval, on captait au centre et on a attrapé beaucoup d’âmes de sorciers qu’on tuait selon la méthode mise au point en Guinée Conakry : on demande à Allah d’envoyer la bête monstrueuse avec le verset « daabba » de sourate Les Fourmis, puis on demande à Allah de ramener les âmes des sorciers avec « innama amrouhou » de sourate Yasin et la bête les dévore. Ceci s’applique aux sorciers qui ont quitté leurs corps pour se transformer et aller dévorer les âmes des gens, mais chez d’autres capteurs, ça s’applique à tous les sorciers ; ça s’applique aussi aux djinns, mais c’est plus pour leur faire peur quand ils sont têtus. Mais ce soir-là il s’est passé un phénomène étrange : on finissait de tuer les âmes des sorciers, puis on amenait les djinns qui leur permettaient de se transformer avec « Fitrata Allah », puis on amenait encore des âmes de sorciers, puis encore les transformateurs, etc. et ça ne finissait pas. Mais j’étais très patient car j’avais la conviction que ça allait déboucher sur quelque chose de spécial et je continuais. Jusqu’à ce qu’un djinn vint parler et dit qu’il est envoyé par les sorciers car la bête est en train de les dévorer et qu’ils ne peuvent pas me parler. Ils me demandent d’arrêter car sur 2000, ils ne sont plus que 130, tous les autres ont été tués. D’autres aussi, leurs djinns sont convertis alors qu’ils sont transformés en animaux et ils ne peuvent plus revenir à l’état d’humain et sont donc obligés de finir leurs vies en animaux. Il expliqua que le carnaval à l’origine était une fête de sorciers avant de se transformer en fête populaire, et les sorciers en profitent pour sortir repérer les personnes qu’ils vont sacrifier. Je me suis réjoui de ces bonnes nouvelles et je lui ai rappelé tout le mal que les sorciers font et que j’allais par la volonté d’Allah continuer à les exterminer jusqu’au dernier, mais lui allait avoir le privilège de devenir musulman. Quand on les a tous finis, j’ai demandé si toute cette sorcellerie était la raison qui rendait ce peuple paresseux et que seuls les étrangers travaillaient, ils ont dit qu’effectivement ils ont attaché toute la population et seuls les étrangers étaient actifs. Donc nous espérons que notre passage amènera un changement palpable dans ce pays. Ce captage extraordinaire fut en registré et in cha Allah sera sur youtube.

Le jour de notre départ pour le Sénégal, il se passa une chose extraordinaire. A une heure du matin, à Cotonou, un hibou se posa sur le toit du chef de quartier du deuxième arrondissement de la ville. Puis le hibou tomba et se mit à se transformer en vieille femme. Les habitants du quartier s’attroupèrent et restèrent avec elle jusqu’à l’emmener au commissariat le matin. Un frère du Bénin du groupe nous envoya cette information vers 10h du matin. Nous fîmes le captage et les djinns dirent : elle a subitement perdu ses pouvoirs, nous ne savons pas pourquoi, et en plus les sorcières s’étaient fait la sorcellerie entre elles. Nous avons ensuite fait venir ses djinns et ils dirent : des djinns musulmans sont venus les convertir et leur ont suggéré de se convertir quand elle sera en pleine transformation pour la démasquer et l’humilier publiquement. J’ai bien insisté pour demander si ce n’étaient pas des humains comme nous qui les avaient convertis et ils ont confirmé que c’étaient bien des djinns. Puis nous avons fait venir ces djinns qui les ont convertis et c’étaient nos djinns du carnaval de Bissau : ils s’étaient constitués en groupes et sont partis dans divers endroits pour faire la daâwa aux djinns. Allahou akbar !

3) Bataille d’Abderrahamane

La ville de Gabou est la première en venant de Guinée Conakry. C’est par là que l’Islam est venu : les peuls du Fouta de Guinée sont venus islamiser les tribus animistes qui s’y trouvaient. L’histoire telle que les peuls la racontent, et les griots aiment en rajouter, est qu’il y avait un roi animiste sanguinaire qui détestait les musulmans et en tuait à chaque occasion. Il arrivait qu’il les brûle vifs puis remettait leurs cerveaux à ses épouses qui en faisaient des pommades. Les peuls allèrent donc se plaindre de la situation aux sages du Fouta qui décidèrent de lever une armée contre lui. L’armée après beaucoup de pertes et d’héroïsme finit par triompher et tout ce peuple se convertit à l’Islam. Le méchant roi par contre, personne ne sut ce qu’il devint ni où il est enterré. Mais la chose qui est sûre est que la terre où eut lieu la bataille est restée noire et plus rien n’y pousse. Elle se situe à une trentaine de kilomètres de Gabou.

Vous avez tout compris, nous sommes allés à ce lieu pour capter les djinns, avoir leur version de la bataille légendaire car les peuls la considèrent comme leur « Badr » et c’est une fierté qu’ils ne cessent de raconter à leurs enfants et que les griots gonflent avec des détails abracadabrants, donc le frère Kane qui la subissait depuis son enfance voulait absolument en avoir le cœur net. Il y avait aussi le secret de la terre où plus rien ne pousse et nous sommes partis. Effectivement la terre était étrangement noire et il y avait encore des tranchées que le roi féticheur avait ordonné de creuser avant la bataille pour y entasser les corps des musulmans car trop de corps qui pourrissent seraient nuisibles. Quand nous nous sommes installés pour le captage et j’ai commencé à présenter le sujet devant la caméra, le capteur fut tout de suite possédé par un djinn en colère qui s’écria : tu veux savoir quoi ? Tu viens faire quoi ici ? Il s’ensuivit une bataille assez longue avec plusieurs djinns successifs que je vous laisserai découvrir sur u-tube, mais pour l’essentiel les djinns informèrent que ce sont effectivement eux qui empêchaient la terre de produire car tous les gens étant devenus musulmans se sont détournés d’eux et ont cessé de les adorer et de leur faire des sacrifices, alors eux aussi se vengent en empêchant les humains de profiter de la terre. Ils ont dit que les peuls étaient venus avec des prières, des lectures de Coran et des dhikr et que c’est cela qui les a battu, en plus des djinns musulmans étaient avec eux dans le combat. Nous avons bien demandé s’ils n’avaient pas des gris-gris et des anti-balles et les djinns nous ont rassurés qu’ils étaient venus avec la piété seulement. C’était un point important parce qu’il aurait été décevant que cette victoire qui fait la fierté des peuls soit basée sur la sorcellerie, comme les marabouts qui ont trouvé que la façon de vaincre les féticheurs était d’être plus sataniste qu’eux avec les gris-gris et dhikrs sataniques. Puis ils ont dit que le roi à la fin a voulu se convertir et les djinns ont fait tomber la foudre sur lui et ainsi personne n’a su ce qui lui est arrivé ni ce que son corps est devenu. Cette explication était plausible et comme ces djinns étaient si forts et colériques puisqu’ils ont été adorés pendant des générations et brutalement tout le monde est devenu musulman, je ne m’étonne pas du tout qu’ils aient pu éliminer le roi qui voulait devenir musulman. Enfin ils ont dit que la bataille eut lieu en 1866, soit il y a exactement 150 ans ; c’était quand même curieux car généralement les djinns n’ont pas la même notion du temps que nous, mais ça correspondait car pendant le captage le chef du village est venu et s’est présenté comme étant l’arrière petit-fils du roi.

4) Le commissariat

Ce fut magnifique. Nous avions à Gabou de bonnes relations avec plusieurs policiers et nous sommes passés les visiter au commissariat et leur proposer le captage. La première partie du captage fut pour les policiers et fut assez mouvementée. Mais quand nous avons commencé pour les accidents mortels et les criminels, car il y avait tout un tableau d’affichage avec les photos des accidentés morts, un djinn terrible est venu dire que c’est lui prend les âmes des gens en sacrifice et c’est devenu le grand désordre dans le bureau des policiers dont certains nous suppliaient d’arrêter alors que le chef nous demandait de continuer tout calme et souriant. C’est effectivement un partenariat que j’espère depuis longtemps : que les policiers nous exposent les criminels qu’ils recherchent et les affaires qu’ils n’arrivent pas à élucider pour qu’on capte, car avec le peu que nous captons à partir des infos dans la presse nous avons vu des résultats extraordinaires.

5) Le village des marabouts

Dans un déplacement, nous avons traversé un village et le guide nous expliqua que ce village était entièrement composé de marabouts et qu’il était connu dans toute la Guinée Bissau pour cela, que les enfants apprenaient à faire les gris-gris depuis l’âge de 7 ans, que des gens parmi eux allaient jusqu’en Europe faire les gris-gris. Nous n’avons pas pu nous arrêter et réunir les gens mais ce qu’on a capté dans la voiture était impressionnant.

Qu’Allah détruise tous ces sorciers déguisés en musulmans.